Le blogue de Jacques Gauthier
Deux semaines en France pour le père Caffarel
Je serai en France du 30 novembre au 14 décembre. La dernière fois, c'était en septembre 2015 pour Thérèse de Lisieux (lire sur ce blog À Paris, avec Thérèse, pour Jésus. Cette fois, j'y vais pour le père Henri Caffarel, et pour Jésus, bien sûr. On m'a demandé de donner une conférence à un colloque qui lui est consacré au Collège des Bernardins à Paris les 8 et 9 décembre (voir le programme Henri Caffarel, prophète pour notre temps).
J’ai croisé le père Caffarel à l’été 1973, alors que je vivais à la communauté de l’Arche de Jean Vanier à Trosly-Breuil. Il était venu échanger avec d’autres responsables de communautés et de groupes de prière sur l’implantation du Renouveau charismatique en France. Petit de taille, réservé, les yeux vifs, j’avais été frappé par le caractère énergique de ce prêtre passionné et rigoureux qui n’avait que Dieu pour horizon.
Sa vie peut se diviser en deux parties. Pendant une trentaine d’années, il s’engage sans compter auprès des couples, des veuves et des Équipes Notre-Dame. À partir de 1973, il se consacre aux chercheurs de Dieu qu’il reçoit à la maison de prière de Troussures. Il multiplie les propositions pour faire connaître l’oraison à tous : livres, semaines de prière, conférences, cours par correspondance, écoles d’oraison.
Le secret d’une telle fécondité : sa rencontre du Christ dans l’oraison. Quand il parle de Dieu et de la prière, c’est presque toujours au Christ et à l’oraison qu’il se réfère. En juillet 1978, il confie à Claude Gourre de la revue Panorama : « Si mon sacerdoce a eu quelque efficacité, je sais que je le dois à la pratique de l'oraison. »
Lorsqu’on m’a demandé pour le colloque une conférence sur l’importance de la prière chez le père Caffarel, j’ai hésité, vu l’ampleur du sujet. Puis j’ai accepté, car l’oraison est également vitale dans ma vie depuis ma rencontre du Christ en 1972 et mon mariage en 1978. Le nombre de mots demandés pour ce texte ne pouvait pas contenir tout ce que je voulais dire. Un feu m’habitait à mesure que j'écrivais, comme si les mots étaient brûlés de l’intérieur. Mon enthousiasme rejoignait celui du père Caffarel qui déclarait en 1975 dans le no 143 des Cahiers sur l’oraison : « Peut-on fréquenter le Feu sans prendre feu, s’approcher de l’Amour sans brûler d’amour pour Dieu et pour les hommes ? Prière et charité ont partie liée. ».
Un livre inattendu est donc né de cette expérience d’écriture : Henri Caffarel, maître d’oraison, publié en novembre aux éditions du Cerf. Je profiterai de ces deux semaines pour faire la promotion du livre, de parler de l'oraison et du père Caffarel. Je logerai à la Maison d’accueil des sœurs Auxiliatrices 14, rue St Jean Baptiste de La Salle 75006 PARIS (entre de Sèvres et Cherche-Midi). Téléphone des Soeurs : 1 53 69 61 00 ou 1 53 69 61 40. On peut me rejoindre en tout temps par courriel :
Voici mon horaire, pour le moment.
Vendredi 1er déc. À Radio Notre-Dame. Enregistrement de 4 émissions sur la prière et le père Caffarel pour l'émission À l'école de la prière, avec Xavier Accart, directeur de la revue Prier
Lundi 4 déc. Centre spirituel des Carmes à Avon dans le cadre des Lundis de l'Avent 2017, conférences sur Prier à travers l'oraison avec le père Caffarel : 14h30 à 16h et 20h30 à 22h. (Action de grâce, c'est le jour de mon anniversaire)
Mardi 5 déc. Soirée Thérésienne au Sanctuaire Sainte-Thérèse (Paris 16e) aux Apprentis d’Auteuil. : 20h. Animation et conférence sur l'oraison chez la petite Thérèse à partir de sa parole: "Je ne lui dis rien, je l'aime".
Mercredi 6 déc. En direct à Radio Notre Dame 7h30, émission Le grand témoin avec Louis Daufresne.
Mercredi 6 déc. Enregistrement de l'émission « Mille questions à la foi » avec Sophie de Villeneuve à Radio Notre-Dame.
Jeudi 7 déc. Réunion d’accueil au Collège des Bernardins de 16h00 à 18h00.
Vendredi 8 déc. Première journée du colloque sur le père Caffarel.
Samedi 9 déc. Conférence à 9h00 et participation à la table ronde 11h00.
Dimanche 10 déc. Pèlerinage à Troussures où repose le père Caffarel.
Du 11 au 13 déc. Rencontre avec des éditeurs et journalistes.
Jeudi 14 déc. Départ de Paris, Charles de Gaulle.
Je vous laisse avec cette prière inspirée d’un hymne tamoul que le père Caffarel récitait parfois à la fin de ses conférences :
« Ô toi qui es chez toi dans le fond de mon cœur,
je voudrais te rejoindre
dans le fond de mon cœur ;
Ô toi qui es chez toi dans le fond de mon cœur,
fais retentir ta voix
dans le fond de mon cœur ;
Ô toi qui es chez toi dans le fond de mon cœur,
garde-moi près de toi
dans le fond de mon cœur. Amen. »
À propos de l'auteur
Marié et père de famille, poète et essayiste, son oeuvre comprend plus de 80 livres, parus au Québec et en Europe, et traduits en plusieurs langues. Il a enseigné vingt ans à l'Université Saint-Paul d'Ottawa. Il donne des conférences et retraites que l'on retrouve dans sa chaîne YouTube. Pour en savoir plus: Voir sa biographie.
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