Dans sa quatrième exhortation apostolique Christus vivit, « Il vit, le Christ », le pape François propose un parcours de foi qui orientera la pastorale des jeunes dans l’Église. Écrite sous forme d’une lettre adressée aux jeunes et à tout le peuple de Dieu, le texte d’environ 150 pages, divisé en 9 chapitres, arrive cinq mois après la fin du synode des évêques sur « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». On reconnaît d’emblée le style direct et personnel de François, qui s’exprime souvent à la deuxième personne, dans la foulée de son exhortation précédente sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel Gaudete et Exsultate. Le ton est donné dès le début, qui rappelle celui de son livre d’entretiens avec le journaliste italien Thomas Leoncini, Dieu est jeune : « Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient...
Le blogue de Jacques Gauthier
Marié et père de famille, poète et essayiste, son oeuvre comprend plus de 80 livres, parus au Québec et en Europe, et traduits en plusieurs langues. Il a enseigné vingt ans à l'Université Saint-Paul d'Ottawa. Il donne des conférences et retraites que l'on retrouve dans sa chaîne YouTube. Pour en savoir plus: Voir sa biographie.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ». L’abbé Gérard Marier, décédé le vendredi 8 mars 2019 à l’âge de 89 ans, aimait beaucoup ce verset du psaume 26. Si l’espérance, la force et le courage le caractérisaient assez bien, c’est parce qu’il se sentait souvent vide, faible et craintif face aux défis qui l’attendaient. Le Seigneur le fortifiait à sa manière. N’est-ce pas la part de tout prédicateur de l’Évangile qui, comme saint Paul, doit témoigner du Christ, malgré le découragement, le doute, la fatigue, la lassitude? Gérard, c’est ainsi que je l’appelais, ne comptait que sur la puissance de la parole de Dieu et de la prière pour être fidèle à sa mission d’animateur de retraites spirituelles. Il a sillonné le Québec de long en large, mettant sa foi en l’Esprit Saint qui « vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. » (Lc 12, 12). Il n’était pas...
Le Carême me semble un bon temps pour réfléchir sur la sainteté, qui est toujours une expérience de la miséricorde divine. L’invitation est lancée au lundi de la première semaine de Carême : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » (Lévitique 19, 2). À la fin de cette première semaine, Jésus reprend l’invitation comme en écho : « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5, 48). Mais que signifie être saint, est-ce synonyme de perfection et de canonisation ? Si l’habit ne fait pas le moine, la canonisation ne fait pas tous les saints. Et pourtant, « nous sommes tous appelés à la sainteté » (Vatican II). La sainteté relève de notre être baptismal, la canonisation vient de l’Église. Lorsque nous regardons de quoi nos journées sont faites, personne ne pense être canonisé. Ne marchons-nous pas sur le chemin de la sainteté avec nos imperfections ? Voici quelques questions...
Le pape François a voulu que le mois d’octobre 2019 soit nommé Mois missionnaire extraordinaire. Le thème : « Baptisés et envoyés : l’Église du Christ en mission dans le monde ». Il propose quatre dimensions spirituelles pour bien intégrer la Mission dans la vie : la rencontre personnelle avec le Christ, le témoignage des saints, la formation catéchétique à la Mission, la charité missionnaire. Je vais surtout me concentrer sur le premier point en partageant avec vous mon témoignage du Christ. Être aimé de Dieu Je suis aimé de Dieu. Voilà l’essentiel de ma vie. Dès ma jeunesse, je parlais à Jésus comme à un ami. Je lui chantais spontanément des chansons, lui confiant mon désir d’être son missionnaire, son témoin. Qui avait mis un tel amour et un tel désir dans mon cœur? L’Esprit Saint, sans doute ! « L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a...
Seigneur Jésus, tu sais que je t’aime et que j’aime aussi l'Église, dans laquelle j’ai été baptisé. Elle est ton corps répandu dans le monde, peuple de Dieu rassemblé pour faire eucharistie. Tu m’as donné en abondance la grâce de ton Esprit pour le bien de ce corps tout entier. Ses membres ne sont pas parfaits, mais nous comptons sur ta miséricorde. Quand un seul est dans la joie, nous le sommes aussi, et quand un membre souffre, nous souffrons tous. Je pense qu’il en est de même pour toi, mon Dieu, qui veux notre bonheur. Je ne te cache pas ma honte et ma peine sur tout ce que j’entends au sujet de certains de tes membres qui ont agressé des mineurs, commis des abus de pouvoir, mené une double vie. Qu’est-il arrivé dans l’Église pour que des clercs et des personnes consacrées pervertissent ainsi ton message d’amour et de justice en...
Je vous partage la recension de Domitille Farret d'Astiès, "Comment se mettre sainte Thérèse dans la poche"?, qui est parue sur le site d'Aleteia du 8 février 2019. "La petite voie avec Thérèse de Lisieux" (Artège / Novalis) est un livre facile à balader avec soi qui permet de découvrir le chemin de sainteté proposé par sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, docteur de l'Église et patronne des missions. Vous n’hésitez pas à fourrer un portable dans la poche droite de votre jean’s lorsque vous quittez votre appartement le matin ? Alors pourquoi ne pas glisser ce tout petit livre dans la poche arrière par la même occasion ? Jacques Gauthier, contributeur à Aleteia, y donne un aperçu de la voie de sainteté tracée par la jeune carmélite. Pour lui, l’appel à la sainteté « fait partie de notre ADN baptismal ». Il explique que « nous marchons tous vers ce but, parfois à cloche-pied » et que « Thérèse...
Imaginons la scène de l’évangile de ce dimanche. Une foule se rassemble au bord du lac de Génésareth. Que fait-elle là? Elle se presse « autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu » (Luc 5, 1). Elle est si nombreuse que Jésus monte dans une barque appartenant à Simon. Il s’assoit et il enseigne. Que leur dit-il? Nous ne le savons pas. Il leur a peut-être parlé de l’amour du Dieu et du prochain, comme il l’a fait tant de fois. L’important est que son message soit entendu par le plus grand nombre possible. Avance au large Quand Jésus finit de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche » (Luc 5, 4). Simon est fatigué. Ses bras sont rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit. « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » (Luc 5, 5)....
Dans le christianisme, la méditation signifie surtout deux choses : une forme de prière intérieure et une manière de « ruminer » la Parole de Dieu, appelée lectio divina. La première forme est appelée oraison ou prière contemplative, et s’est surtout développée à partir des écrits de Thérèse d’Avila et de Jean de la Croix. La lectio divina d’abord été pratiquée chez les Pères de l’Église et les moines. Les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola sont une autre manière de méditer la Parole de Dieu. Se tenir au centre C’est le mérite du moine bénédictin John Main (1926-1982), et de son fils spirituel Laurence Freeman, d’avoir rendu accessible une forme de prière très simple qui remonte aux premiers siècles de l’Église et qu’on avait un peu oubliée. Pour Main, le mot « méditation » veut dire : se tenir au centre de notre être, c’est-à-dire en Dieu. Il va s’appuyer sur ce que dans l’hindouisme on...
Nous l’attendons, ô mon Dieu, ce cri qui retentira au milieu de la nuit et qui réjouira nos âmes : « Voici l’Époux ». Qui nous l’annoncera ?Sinon Marie qui nous déclarede faire tout ce que tu diras. Notre cœur aura-t-il assez d’huile pour te reconnaître et te répondre ? Parfume-nous de joie dans l’attente de ta venue, toi qui changeas l’eau en vin. La tendresse que tu nous portes;une blessure d'amour qui guériten nous blessant davantage, une alliance qui féconde notre vie de couple, compagnons d’éternité. Nous avons revêtu ta parure, introduis-nous dans ton intimité comme aux noces de Cana. Cette prière s'inspire de Matthieu 25, 1-13 et de Jean 2, 1-11. Pour aller plus loin: Notre coeur n'était-il pas brûlant?; Prier en couple et en famille. Ma vidéo sur l'explication des noces de Cana, ajoutée le 14 janvier 2022.
Les 8 et 9 décembre 2017, les Amis du Père Caffarel ont organisé un colloque international au Collège des Bernardins, à Paris : « Henri Caffarel, prophète pour notre temps ». Cette manifestation avait pour objectif de montrer l’influence du père Caffarel (1903-1996) dans le monde, de présenter sa pensée et ses intuitions sur la théologie du mariage et sur la prière intérieure. J’avais été invité à prononcer une conférence intitulée Henri Caffarel, maître d’oraison, qui est devenue un livre. J’ai déjà partagé mon exposé sur ce blogue : L’oraison selon Henri Caffarel. Voici que le texte intégral de toutes les conférences et interventions, ainsi que la transcription des tables rondes assurée par le comité de rédaction, ont été publiés en 2018 aux éditions du Cerf. Nous découvrons en 300 pages la vocation de cet homme de Dieu pour qui le Christ était tout dans la vie. Nous suivons le fondateur des Équipes Notre-Dame qui développa la spiritualité conjugale dans...
Comment devenir saint, sainte ? Qui se pose cette question aujourd’hui ? Elle semble venir d’un autre âge, loin des préoccupations de nos sociétés sécularisées. Cette interrogation un peu incongrue me paraît pourtant essentielle, justement parce qu’on ne se la pose pas souvent. Elle touche au sens de la vie et de la mort, renvoie à une transcendance, que nous appelons Dieu, qui est en nous et qui est plus que nous. Devenir ce que nous sommes Créés à l’image du Dieu trois fois saint, nous sommes appelés à lui ressembler. « Soyez saints pour moi, car moi, le Seigneur, je suis saint » (Lévitique 20, 26). Saints, mais ne lesommes-nous pas depuis le jour de notre baptême, lorsque nous avons été plongés dans la mort et la résurrection du Christ, participant ainsi à la sainteté même de Dieu ? Saint Paul nous le rappelle dans ses lettres : « À vous qui êtes appelés à être saints »...
Que Dieu se laisse voir dans un visage humain, c’est inconcevable pour les gens qui ne partagent pas la foi chrétienne. Nous vivons ce paradoxe lorsque nous contemplons l’Enfant-Dieu couché dans la crèche, salut apporté à toutes les nations. Épiphanie : manifestation de la lumière, révélation de la divinité. Étonnante humilité du Dieu fait homme qui a soif de notre amour. Nous le cherchons au cœur de notre quotidien, à la suite des mages qui ont vu se lever son étoile. « Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Matthieu 2, 2) Matthieu est le seul évangéliste qui raconte le récit des mages venus d’Orient. Il ne précise pas leur nombre ni leur nom et leur pays d’origine. La tradition affirme qu’ils sont trois et rois. Ils ont suivi une étoile pour que...
Dieu est un mystère aveuglant, incompréhensible, non parce qu’il serait impossible à comprendre, mais parce que notre intelligence n’aura jamais fini de le comprendre. Ainsi en est-il du mystère de l’Incarnation que nous contemplons durant le temps de Noël. À l’annonce de l’ange Gabriel, Marie adhère totalement à Dieu qui entre dans le temps et l’espace. Elle accueille la Parole qui s’incarne en elle. Avec le mystère de l’Incarnation, l’idée de Dieu en prend un coup : il se fait l’un de nous, naissant dans une crèche et mourant sur une croix. En vivant du Verbe fait chair et en l’offrant au monde, Marie nous montre un chemin d’intériorité où Dieu est en nous, présent au plus intime de notre âme. Le mystère de l’Incarnation inaugure un rapport personnel à Dieu, où nous passons de l’extériorité à l’intériorité ; c’est une relation filiale et trinitaire de Père à Fils dans, l’Esprit....
Voici la plus grande histoire du monde qui fait toujours rêver : la naissance de Jésus à Bethléem. Voici la venue de l’enfant juif qui illumine la nuit de sa lumière et qui n’a pour puissance que son dénuement. Voici le Fils du Père qui épouse notre nature pour naître chaque jour en nous. C’est Noël, la nouvelle alliance du Dieu fait homme qui unit le ciel et la terre. « Le Verbe s’est fait chair, et les journalistes de ce temps-là n’en ont rien su! », écrit Bernanos dans son Journal d’un curé de campagne. Comment rendre compte aujourd’hui de ce grand mystère de l’Incarnation ? Un regard de foi le dévoile, mais il reste ignoré de plusieurs, sauf des anges, des bergers, des exclus, de ceux et celles qui sont petits et fragiles comme l’Enfant-Dieu. Les décorations et réjouissances de Noël voilent la tragique lumière exprimée dans le dépouillement de...
Leonard Cohen, décédé le 7 novembre 2016 à l’âge de 82 ans, laisse une œuvre considérable. On commence à publier ses textes inédits, puisés à même les archives, comme The Flame, paru en français aux éd. du Seuil. Il écrit : « Je prie pour avoir le courage / À la fin / De voir la mort venir / En amie ». Ce n’est pas de ce livre que je veux vous parler, mais d’un autre qui risque de passer sous le radar tant le titre détonne dans nos sociétés sécularisées : Leonard Cohen et son Dieu. L’auteur-compositeur de Montréal est connu à travers le monde pour ses chansons au style incisif et obscur. Nous oublions que bon nombre de celles-ci évoquent sa quête religieuse. Les spécialistes eux-mêmes ont souvent passé à côté de ses thèmes religieux, peut-être parce qu’ils n’avaient pas les clés pour décrypter le message spirituel du poète. Il faut dire que la quête religieuse...
Quand arrive le 6 décembre, c’est inévitable, je me rappelle la tuerie de l’École polytechnique de Montréal. C’était en 1989, j'avais rencontré à la maison, quelques mois avant la tragédie, Annie St-Arneault, âgée de dix-huit ans, sœur de mon ami Serge, missionnaire d'Afrique. Elle sera tuée avec treize jeunes femmes par Marc Lépine, blessant quatorze autres personnes, avant de se suicider. Vingt-neuf ans plus tard, je me souviens. Chaque année, nous commémorons ce triste événement, pour ne pas oublier l'inoubliable? La blessure ne se referme pas aisément au cœur des amis et des familles qui sont proches des victimes. Ce devoir de mémoire est vital; il permet de ne pas oublier et il suscite des engagements comme celui d’un meilleur contrôle des armes à feu. Je dédie ce poème à mes quatorze sœurs à peine éteintes. L’étudiante de décembrefixe l’horizon qui s’assombrit larmes de sang sur la neigele tireur marque la limitefauchant dans...
L’Avent est le temps par excellence de l’espérance. Ce temps d’attente et de désir nous prépare à accueillir Celui qui est, qui était et qui vient, le Verbe de vie, l’Emmanuel, Dieu avec nous. Nous célébrons l’arrivée de la lumière qu'est l’avènement de Notre Seigneur Jésus Christ. Il est venu humblement dans la chair à Noël, il vient mystérieusement chaque jour en nos âmes, il viendra puissamment dans la gloire, que ce soit à la fin de notre vie ou à la fin des temps. Telle est la foi chrétienne. Le mot Avent vient du latin Adventus qui désigne l'acte d'arriver. Cette joyeuse étape vers Noël rappelle que nous marchons vers un but, notre naissance en Dieu. Cette année, c’est la première fois que je vis ce temps en orphelin, solidaire des personnes qui vivent une perte, un manque, une solitude. Comme je l'ai déjà écrit dans ce blogue, mon père est décédé...
Le 21 octobre 2001, Louis et Marie Quattrocchi ont été béatifiés par Jean-Paul II en tant que couple. Le miracle reconnu pour leur béatification fut attribué à tous les deux. Contrairement à la coutume de fêter les bienheureux et les saints à la date du jour de leur naissance au ciel, leur fête liturgique est fixée au 25 novembre, en souvenir du jour anniversaire de leur mariage. L’ordinaire de la vie, vécu en couple et en famille, rime ainsi avec sainteté. J'en ai déjà parlé dans ce blogue en relatant la canonisation des parents de Thérèse de Lisieux, le 18 octobre 2015, Louis et Zélie Martin. Un couple choisi Louis Beltrame Quattrocchi et Marie Corsini sont respectivement nés en 1884 et 1880. À partir de 1889, Louis réside chez un oncle et une tante sans enfants. Il déménage avec eux à Rome; il y habitera jusqu’à la fin de sa vie. C’est...
La prière ne marche pas à côté de la vie, elle est dans la vie. Et comme la vie n’est pas parfaite, notre prière ne l’est pas non plus. Ne nous décourageons pas. On peut s’adonner partout à la prière, comme une amitié à Dieu au fil des rencontres. C’est une prière de pauvre, fréquente et spontanée, simple et profonde, qui se nourrit à même la vie. La vie devient prière, même si l’on croit ne pas savoir prier. Prière et amitié Dieu nous aime. La prière est un dialogue secret et plein d’amour qui n’appartient qu’à nous et Dieu. Il nous offre sa présence sans que rien n’y interfère, même pas nos faiblesses. Celles-ci deviennent même une occasion d’expérimenter sa miséricorde infinie. La prière est une noce où l’Époux nous invite à sa table. Sa coupe débordante de vin nouveau fait danser notre cœur de joie, même si nous ne ressentons...
Qui n'a pas déjà entendu parler de Thérèse de Lisieux (1873-1897), connue aussi sous le nom de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus? Son Histoire d'une âme a embrasé le cœur de millions de lecteurs à travers le monde. Il ne s'agit pourtant pas d'une histoire à l'eau de rose. Thérèse a su trouver Jésus par la petite voie de l'enfance spirituelle. Elle indique cet itinéraire lumineux à tous les chercheurs de Dieu. Je parcours brièvement son itinéraire dans un opuscule, format de poche et à bas prix, La petite voie avec Thérèse de Lisieux, publié aux Éditions Artège. Je présente en quarante courts chapitres la petite voie de confiance et d’amour de Thérèse, que l’on peut lire et méditer comme une retraite de quarante jours. L’itinéraire spirituel de la petite Thérèse nous rappelle que nous sommes tous appelés à la sainteté. Cet appel fait partie de notre ADN baptismal depuis le jour où nous avons été...
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