
Les carêmes se suivent et ne se ressemblent pas. 18 février, mercredi des Cendres. C’est tôt cette année, avec ce froid polaire qui persiste depuis plusieurs semaines, du moins au Québec. Le monde aussi a froid; je pense à cette vague d’attentats terroristes qui déferle sur plusieurs pays. Une image parmi tant d’autres : l’assassinat en Libye de 21 coptes égyptiens, décapités parce que chrétiens, par des djihadistes de l’autoproclamé État islamique. Ce sang est un témoignage qui hurle, disait le pape François le 16 février, il renvoie au Christ. Le mercredi des Cendres marque l’entrée en carême par la prière, le jeûne et le partage. Ce rite tout simple exprime la finitude humaine et l’appel à la conversion au Christ. Cette ancienne pratique pénitentielle décrite dans l’Ancien Testament parle de cœur contrit, de nouveau départ sur la route. Dans l’Évangile, Jésus insiste pour que ces pratiques soient faites dans le secret...