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Le blogue de Jacques Gauthier

L’encyclique du pape François sur la fraternité

Pape Francois Tous freres

La troisième encyclique du pape François, Tous frères, emprunte son titre à une expression de François d’Assise : Fratelli tutti. Cette encyclique sociale, divisée en huit chapitres, rassemble et développe les thèmes soulevés dans le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, que le pape a signé en février 2019 avec le grand imam Ahmad Al-Tayyeb. Il réagit contre les différentes manières actuelles d’éliminer et d’ignorer les autres en nous conviant au grand rêve de fraternité et d’amitié sociale, « comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous » (no 8).    L’exemple du bon Samaritain Au premier chapitre, « les ombres d’un monde fermé », le Saint-Père dresse un état des lieux d’un post-libéralisme destructeur du lien social : manipulation de la démocratie, désintérêt pour le bien commun, prévalence d’une logique de marché, culture du déchet. Il constate que la mondialisation nous...

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L'accompagnement des mourants: récit d'un passage

Mon livre Récit d'un passage apporte une pierre de plus à l'importance de l’accompagnement des mourants. J'en témoigne avec émotion les 15 premières minutes à l'émission "Église en sortie" de Sel et Lumière du 10 juin 2016. J’ai montré dans ce récit de la mort de mon beau-père comment la famille peut accompagner un homme en fin de vie et comment celui-ci soutient ses proches à sa manière. La beauté de ce don mutuel révèle la profondeur de la relation humaine lorsqu’elle est assumée jusqu'à la fin, à la suite du Christ.  En ces temps où l'on parle beaucoup de mourir dans la dignité, de soins palliatifs, de compassion, d’euthanasie, de suicide assisté, prenons-nous vraiment le temps de vivre ce passage essentiel de la vie jusqu’au bout ? (Relire ma réflexion sur ce sujet si délicat dans ce billet du blogue: L'euthanasie et le dur labeur de vivre). Le temps que nous prenons pour accompagner...

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Une mort comme l'offrande du soir

Recit dun passage 1

Le journaliste Philippe Oswald a écrit une belle critique de mon livre Récit d'un passage. Elle est parue le 4 avril sur le site français Aleteia sous le titre: "Une mort comme l'offrande du soir". Je vous la partage intégralement en ce temps pascal où nous célébrons la victoire du Christ sur la mort. En christianisme, l'amour a toujours le dernier mot. Alors que le monde meurt de peur devant la mort, Jacques Gauthier témoigne que celle de Gilles, son beau-père aimé, fut pour lui et sa famille comme une nouvelle naissance. C’est le grand mystère de la mort qu’évoque Jacques Gauthier de façon à la fois réaliste et poétique en racontant celle de son beau-père Gilles. Près de dix ans ont passé depuis que c’est arrivé. Il aura sans doute fallu cette incubation pour que jaillisse ce récit d’une mort pleinement vécue comme un passage, la mort d’un chrétien dans une famille chrétienne,...

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Livre: Récit d'un passage

Recit dun passage 1

Mon livre Récit d’un passage vient de paraître en France aux éditions Parole et Silence. Édité également par les éditions Novalis, il sera en librairie au Canada vers la fin avril. C’est une nouvelle édition de 190 pages de Fraternelle souvenance, ouvrage épuisé depuis quelques années. Pour vous donner une idée, voici le premier paragraphe du livre : « Il s’appelait Gilles, il était mon beau-père, et je l’aimais. Il est décédé à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska le 10 novembre 2006 à l’âge de quatre-vingt-trois ans. Nous lui avons fermé les yeux pour que les nôtres s’ouvrent sur sa naissance. Il n’est pas parti, il est arrivé. Il n’est pas disparu, il est apparu dans le mystère qui l’a tant séduit. Il n’a pas été enlevé, mais accueilli. Il ne s’est pas éteint, mais allumé à un autre feu. Son enterrement fut un enciellement. Pourquoi parler au passé, qu’il soit composé ou simple ? Il s’appelle...

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L'euthanasie et le dur labeur de vivre

soins
Grand papa Bernier

Personne n’aime souffrir et tout le monde souhaite mourir dans la dignité. Pour la personne gravement malade, il y a des jours où rester en vie devient un dur labeur. Il est alors tentant de dire « non » au terrible devoir de vivre. Quand le personnel médical n’arrive pas à trouver le bon dosage de médicaments, quand le malade concentre toute son énergie à se survivre, à retrouver son identité, je peux comprendre qu’on pense à l’euthanasie. Il s’agit de ma liberté, dit-on, mais à quel prix? Une pente glissante À ce jour, trois pays européens et deux États américains seulement ont légalisé l’euthanasie. On n’ouvre pas impunément cette boîte de Pandore sans de possibles dérives, comme on le voit actuellement en Belgique. On rapporte des décès par euthanasie sans la demande ou le consentement du patient. Le 12 décembre 2013, une nouvelle étape a été franchie avec le vote...

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