L'évangile selon saint Marc ne dit rien rien de son auteur. Nous le connaissons par les Actes des Apôtres, les épîtres de Paul et de Pierre. On parle d’un certain « Jean », surnommé « Marc », en grec Markos, qui est en relation avec Pierre à Jérusalem. Pierre mentionne son nom quand il s’évade de la prison d’Hérode Agrippa 1er : « Il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean surnommé Marc, où se trouvaient rassemblées un certain nombre de personnes qui priaient » (Ac 12, 12). Collaborateur de Paul et Pierre Marc accompagne Paul et Barnabé dans une première mission d’évangélisation en Asie Mineure. « Ils avaient Jean-Marc comme auxiliaire » (Ac 13, 5). Âgé autour de la vingtaine, il leur sert d’adjoint dans plusieurs voyages. Paul décide de quitter Chypre pour la ville de Pergé. Sur la route, Marc s’oppose à Paul et repart pour Jérusalem, le laissant avec Barnabé en direction de...
Le blogue de Jacques Gauthier
1ère station. Jésus est condamné à mort Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié. (Mt 27, 26) Jésus, ta vie nul ne la prend, tu la donnes librement avec amour. Tu prends sur toi la condamnation qui pèse sur Barabbas, sur tout le genre humain. Tu es flagellé, couronné d’épines, livré pour être crucifié. Béni sois-tu de vaincre les ténèbres du mal par la puissance de ton humilité. 2ème station. Jésus est chargé de sa croix Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. (Mt 16, 24) Jésus, tu es chargé de ta croix comme Isaac porta sur son dos le bois de son holocauste. Elle est l’arbre de vie qui nous ouvre les portes du Ciel. Nous marchons à ta suite sur les via dolorosa du...
Jésus aime se reposer à Béthanie chez son ami Lazare. Alerté par Marthe et Marie, il arrive trop tard, leur frère malade est déjà mort. Jésus dit à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jn 11, 25). Marthe reconnaît en Jésus le Messie, le Fils de Dieu. Ému, il pleure devant le tombeau de son ami. Lui qui est venu pour que nous ayons la vie en abondance demande qu’on enlève la pierre. Marthe hésite. Jésus l’interpelle de nouveau : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jn 11, 40). Après une prière d’action de grâce à son Père, l’inimaginable se produit : le mort sort du tombeau les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d’un suaire. On cherche alors à faire mourir Jésus, car il accomplissait trop de...
Nous connassons l’entretien de Jésus avec la Samaritaine. L'Église nous propose ce récit au 3e dimanche de Carême A. Saint Jean est le seul à relater cette rencontre personnelle de deux regards, de deux désirs, de deux soifs. Le récit se développe en trois étapes : le puits, le mari de la Samaritaine et les croyances des Samaritains. Je m’attarderai au puits et à la soif de Jésus. Donne-moi à boire En plein midi, Jésus, fatigué et assoiffé, brave les interdits de l’époque en s’adressant à une Samaritaine qui est venue puiser de l’eau au puits de Jacob. « Donne-moi à boire » (Jean 4, 7). Il a peut-être formulé ce désir profond du cœur à son Père dans ses oraisons de nuit. Il reprendra ce cri sur la croix : « J’ai soif » (Jean 19, 28). Jésus demande à boire, mais seule la foi de la Samaritaine pourra étancher sa soif. Relisez bien...
Prier à genoux, c’est le corps qui se prosterne et le cœur qui s’abandonne. Cette attitude de prière, très appropriée pour le temps du carême, exprime la soumission à Dieu, l’obéissance à sa volonté, l’adoration, l’humilité et la pénitence. C’est l’attitude de foi par excellence. Ce qui faisait dire au regretté Raymond Devos, dans l’un de ses sketches : « Quand je me suis retrouvé à genoux, j’ai compris que j’avais la foi. » (À plus d’un titre. Sketches inédits, Pocket, 2001). Charles de Foucauld se mettra à genoux lui aussi avant de se confesser et de retrouver la foi. Que de méditations n’a-t-il pas écrites ensuite après avoir adoré à genoux le Saint-Sacrement. Édith Piaf, persuadée d’avoir été guérie par Thérèse de Lisieux lorsqu’elle était enfant, la priera chaque jour. «La Môme» insistait pour prier à genoux et demandait qu’on l’aide à s’agenouiller lorsqu’elle était trop épuisée. Adoration et humilité Prier à genoux,...
Jésus est venu annoncer le royaume de Dieu en nous révélant l’amour du Père. Telle a été sa mission. Il n’a vécu que pour cela, au prix de sa vie. Il a cherché le Royaume avant tout souci personnel, vivant ce qu’il disait : « Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine » (Mt 6, 34). Cette interpellation à vivre l’instant présent n’est pas facile à vivre. Il y a tellement de choses qui nous tracassent, nous donnent du souci. Jésus nous invite à faire confiance au Père, à nous abandonner à sa miséricorde. Mieux vaut le servir que d’accorder trop d’importance à l’argent, aux biens matériels, comme s’ils pouvaient sauver, car « nul ne peut servir deux maîtres » (Mt 6, 24). Jésus insiste sur la bonté du Père qui prend soin de ses enfants. Il a certainement médité...
La fête du Saint Nom de Jésus a été établie par l'Église le 3 janvier. L'Écriture nous dit qu'au jour de sa circoncision, selon la loi de Moïse, l'enfant de Bethléem reçut le nom de Jésus le huitième jour après sa naissance. L’ange Gabriel l’avait révélé à Marie au jour de l’Annonciation : "Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut" (Lc 1, 31-32)". L'ange l'avait aussi annoncé en songe à Joseph. "Tu lui donneras le nom de Jésus, c'est-à-dire: Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés" (Mt 1, 21). Le nom de Jésus en araméen est Yeshoua. Il signifie "Sauveur". Prier Jésus, ou Yeshoua, c'est implorer le salut pour soi et les autres, c'est accueillir une présence qui console, guérit, relève et sauve. Ce nom est tout un programme de vie, car...
La naissance de Jésus, fils de Marie et de Joseph, manifeste la splendeur de la gloire de Dieu. La terre accueille l’infini, le corps humain devient le berceau du Verbe éternel. « Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde » (Jean 1, 9). Les décorations, réjouissances, repas, cadeaux, cantiques, sont un pâle reflet de cette gloire divine exprimée dans le dénuement de la crèche. La croix se profile déjà à l’horizon, le combat entre la lumière et les ténèbres est commencé. Le roi Hérode cherche par tous les moyens à éliminer l’enfant de Bethléem. Le massacre des Saints Innocents illustre la haine diabolique contre le prince de la paix. Cette folie meurtrière continue aujourd’hui dans les multiples attentats et guerres à travers le monde, comme nous venons de le voir dans une église copte au Caire et dans un marché de Noël à Berlin. Devant...
C’est la fête dans le cœur de Zachée. Il a rencontré Jésus, celui dont tout le monde parle. Il a fallu vaincre bien des obstacles : la foule qui s’interposait entre Jésus et lui, son incapacité de le voir à cause de sa petite taille, sa réputation de chef des collecteurs d’impôts, sa richesse, la moquerie des uns … Mais cet homme inquiet et curieux avait un grand désir : «il cherchait à voir qui était Jésus» (Luc 19, 3). C’est par ce désir que Jésus va se frayer un chemin jusqu’à lui, l’invitant à prendre le beau tournant du salut : «Aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer chez toi» (Luc 19, 5). Être vu par Jésus Qu’il est attachant ce personnage évoqué seulement par l’évangéliste Luc. On retrouve chez lui tant de candeur et de grandeur. Son désir de voir Jésus est plus fort que tout. Faisant fi de son...
Nous connaissons peu de choses de Luc. Paul l’appelle « le médecin bien-aimé » (Col 4, 14). Irénée de Lyon écrit dans son livre Contre les hérésies que « Luc, le compagnon de Paul, consigna en un livre l'Évangile que prêchait celui-ci ». La tradition chrétienne le considère comme l’auteur des Actes des Apôtres qui constitue en quelque sorte la seconde partie d’un même ouvrage commencé avec l’Évangile. Les deux écrits sont adressés à un certain Théophile, nom qui signifie en grec, « aimé de Dieu ». Cet homme, peut-être un converti comme Luc, nous reste inconnu, mais il peut désigner tout lecteur chrétien : « Cher Théophile, dans mon premier livre, j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné, depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis » (Ac 1, 1) Le compagnon de Paul Luc...
L’évangéliste Luc rapporte deux paraboles où Jésus montre qu’il faut toujours prier sans se décourager. La première raconte l’histoire d’un homme importuné par un ami, qui, au beau milieu de la nuit, lui demande trois pains. L’autre refuse; la porte est fermée et ses enfants sont couchés. Jésus affirme : « Eh bien! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut » (Luc 11, 8). Foi et ténacité La lecture de l'évangile du 29e dimanche du temps ordinaire C présente la deuxième parabole sur ce thème. Jésus y insiste de nouveau sur l’importance de persévérer dans la prière. Un juge ne respecte pas Dieu et se moque des hommes. Or, une veuve lui demande justice contre ses adversaires. Le juge refuse, mais cède finalement à cause de la...
Mère Teresa de Calcutta sera canonisée à Rome le 4 septembre durant l’Année sainte de la miséricorde. À la suite de Jésus, elle aura été un visage crédible de la miséricorde du Père pour notre temps. Elle se présentait ainsi, non sans humour : «De sang, je suis albanaise, de citoyenneté, indienne ; de religion, catholique ; par ma mission, j’appartiens à tout le monde ; mais mon cœur n’appartient qu’à Jésus». Voici un résumé de sa vie et de son message à partir de mon livre J’ai soif. De la petite Thérèse à Mère Teresa (Parole et Silence), réédité en poche à l’occasion de sa canonisation. N’être qu’à Jésus La spiritualité de la sainte de Calcutta pourrait se résumer en trois mots : Tout pour Jésus. «Only for all Jesus», répétait-elle souvent, comme une devise inscrite en son cœur. En avril 1942, elle avait prononcé un vœu privé : donner à Jésus tout ce qu’il peut...
Nous avons besoin d’objets et de signes qui soutiennent notre prière : un texte, un chant, une image, une icône, une croix, un cierge, un chapelet. En ce mois d’août, où nous célébrons l’Assomption de Marie, jetons un regard sur la prière du rosaire qui conduit à la contemplation du Dieu fait homme. Prière millénaire et universelle On retrouve le chapelet dans plusieurs religions. Les hindous ont le leur, les musulmans également, qui égrènent les 99 noms de Dieu. Il y a aussi le chapelet en laine de cent grains, appelé chotky, que les orthodoxes utilisent pour la répétition du nom de Jésus ou de cette invocation : « Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, aie pitié de moi, pécheur ». La pratique du rosaire remonte au XIe siècle, à l’époque où les religieux illettrés récitaient Pater et Ave à la place de l’office au chœur. Ces moines qui ne pouvaient pas lire récitaient...
L’attentat à Nice, un 14 juillet, m’avait laissé sans voix. En priant pour les victimes, un seul mot revenait, le même que Jésus sur la croix : Pourquoi ? Avec l’exécution du P. Jacques Hamel, pendant qu’il célébrait l’Eucharistie, qui, faut-il le rappeler, est l’actualisation de la mort et de la résurrection du Christ, une autre parole de Jésus en croix est montée au cœur : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). À la mort du père Jacques, le 26 juillet, j’ai écrit sur ma page Facebook que je priais également pour les deux terroristes tués et leurs familles. Certains, se disant catholiques pratiquants, ne pouvaient pas aller jusque là : « Prier pour ses barbares, jamais, encore moins pardonner ». Je comprends très bien cette réaction humaine. Chacun son cheminement et sa grâce. Mais l’appel de Jésus est clair : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu...
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) revient toujours à l’amour du Verbe dans ses traités, lettres et sermons. Il médite sans cesse sur ce privilège qu'a l’être humain de porter en lui la ressemblance divine. L'expérience du Verbe Dans ses sermons sur l’Avent, l’abbé de Clairvaux parle de trois avènements du Verbe : à Bethléem, en l’âme, et à son retour glorieux. Il s’émerveille de ce mystère du Verbe venu dans notre chair par pure miséricorde, qui se fait enfant dans les bras de Marie, de la crèche à la croix. Cet abaissement façonne l’amour et enracine la foi au delà de ce que l’on peut ressentir. Le saint nous invite à nous laisser visiter par le Verbe, à accéder à notre vérité intérieure en imitant son humilité et en vivant son Évangile. Ces visites du Verbe se trouvent au cœur de la spiritualité bernardine. En prenant exemple sur saint Augustin dans ses...
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je? » (Lc 9, 20). Cette question essentielle de Jésus se retrouve dans les trois évangiles synoptiques, mais Luc est le seul qui précise que Jésus priait. « Un jour, Jésus priait à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » (Lc 9, 18). (Voir Évangile du 12e dimanche du temps ordinaire C). Luc montre souvent Jésus qui prie à l’écart. Il en a besoin pour vivre, pour continuer sa mission jusqu’au bout. Ce cœur à cœur avec Dieu, qu’il nomme Abba, l’immerge dans son identité profonde de Fils où il est un avec le Père. Ce dialogue d’amour le confirme dans son être de Verbe fait chair, reçu du Père : « Tu es mon Fils bien-aimé en qui je mets tout mon amour ». À la fin de son oraison, Jésus fait un sondage d’opinion auprès des siens. Il...
Un jour de mes vingt ans, j'avais décidé d'aller en Californie sur le pouce avec un ami pour mieux connaître des Jesus peoples vus à la télévision. La police américaine nous ramena au Québec. J’avais demandé à Dieu : « Si tu existes, révèle-toi à moi. » Le 2 juin 1972, il me répondit par Marie et une communauté de jeunes à Drummondville. À la prière du soir, j’ai récité trois Je vous salue Marie avec d’autres jeunes ; j’ai basculé dans la joie et retrouvé le Dieu de mon enfance. J’ai été touché par le Christ, blessé par sa miséricorde; mon cœur ne s’est pas refermé. Depuis ce jour, la joie est pour moi la couleur de Dieu, l’essence même du christianisme, avec l’amour. Raconter mon aventure de conversion, c’est l’inscrire dans une histoire biblique qui crée du sens et dévoile ce qui est caché à l’interprétation. L’Esprit Saint m’a insufflé un grand amour...
Je vous partage l'émission du 13 mai 2016 d'"Église en sortie" diffusée à la télévision Sel et Lumière à Montréal et reprise sur Youtube. La première partie de 15 minutes est une entrevue que j'ai donnée à Francis Denis au sujet de mon livre Jésus raconté par ses proches. Dans la deuxième partie d’émission l’abbé Claude Paradis présente sa chronique des « actualités de la rue » et dans laquelle il parle de Mgr Camara au Brésil et de l’histoire de son dévouement auprès des plus pauvres. Enfin, la chorale « Sous les étoiles » composée de sans abris de Montréal interprète la chanson « quand les hommes vivront d’amour ». Voir la vidéo ci-bas ou cliquez sur https://youtu.be/HFbfxwDfYas?t=13s
Nous te rendons grâce, ô bon pasteur,de nous accompagner sur nos chemins.Donne-nous de savoir reconnaître ta voixà travers les événements de tous les jours. Tu viens à nous chaque matin dans la prièrepour que nous naissions de toi.Tu nous donnes la vie éternellepour qu’aujourd’hui nous vivions de toi. Nous nous sentons en paix près de toi,car tu es toujours avec nous.Tu nous connais par notre nomdans le cœur miséricordieux du Père. Fais grandir notre foi en ta parole,augmente en nous le désir de te plaire,viens répandre ton souffle créateuren ceux et celles que tu appelles. Merci d’être là, Seigneur,dans cette liberté à te suivre.Apprends-nous à réagir avec compassionà la détresse de nos frères et sœurs. Jacques Gauthier, Prions en Église Canada, 17 avril 2016, p. 33.Pour aller plus loin: Prières de toutes les saisons.
Le père Louis Cesbron, chapelain du sanctuaire Sainte-Thérèse à Paris, m'a envoyé ce texte que je trouve très beau. Il exprime l'indicible espérance de la vie nouvelle offerte au jour de Pâques. Je vous le partage, après lui avoir demandé son accord. Prêtre de la congrégation du Saint-Esprit, j'ai connu le père Louis en septembre 2015 alors que j'étais invité à donner des conférences sur Thérèse de Lisieux lors de la Semaine Thérésienne à Paris, en lien avec les Apprentis d'Auteuil. Je le remercie pour ses mots de foi en la Trinité qui soutiennent notre silence et notre prière. J'en profite pour vous souhaiter de joyeuses Pâques: Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité. Qui me dira ce qu’il en est ?Quand mes yeux se seront fermésA la lumière de ce monde.Quand mon soupir se sera tuAux bruissements de la natureQuand le sang aura cessé d’irriguerMon corps, mort ! Qui me dira ce qu’il en est ?Quand reposera...
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