Le 1er juin 2018, le pape François rappelait, aux directeurs nationaux des Œuvres pontificales missionnaires, que notre vie elle-même est mission, en lien avec notre baptême et l’appel à la sainteté : "Notre vie est, dans le Christ, une mission! Nous-mêmes nous sommes mission puisque nous sommes amour de Dieu communiqué, nous sommes sainteté de Dieu créé à son image. La mission consiste donc dans notre sanctification et dans celle du monde entier, depuis la Création (cf. Ep 1, 3-6). La dimension missionnaire de notre baptême se traduit ainsi en témoignage de sainteté qui donne vie et beauté au monde." Un chant d’amour Le Christ a préparé très tôt Dina Bélanger à une mission particulière, celle de manifester l’amour infini de la Trinité en elle et pour nous, donnant ainsi « vie et beauté au monde ». Née à Québec le 30 avril 1897 de parents très chrétiens, elle s’éprend de Jésus dès le début de...
Le blogue de Jacques Gauthier
Dernier entretien d'une série de 8 vidéos de la retraite sur la sainteté, que vous pouvez voir en tout temps dans ma chaîne YouTube. Les entretiens sont extraits du livre Devenir saint. Petit monde d'emploi (Emmanuel/Novalis). Les chemins pour devenir saint passent par les cinq sens et la fidélité à ce que j’appelle les cinq « p », les cinq partages : parole, prière, pardon, pain, présence. La personne en marche vers la sainteté écoute la parole de Dieu qui guide ses pas, s’exerce à le voir par une prière de foi qui la transforme, le touche par le pardon qui la guérit, goûte le pain descendu du ciel qui la nourrit, sent obscurément sa présence au-dedans qui la vivifie. Écouter la Parole Devenir saint, c’est se brancher sur la Parole, comme le sarment est greffé à la vigne. Cette parole de feu brûle le cœur sur nos chemins d’Emmaüs. N’est-ce pas la première attitude...
Encore un livre sur Thérèse de Lisieux, diront certains. Oui, mais celui-ci n’est pas comme les autres. Préfacé par Natasha St-Pier, qui chante si bien les poèmes de Thérèse, le livre se présente comme une interview avec Thérèse, une longue conversation amicale qui prend la forme d’un dialogue. Je pose des questions à Thérèse, elle me « répond » à partir de ses écrits et de ses paroles. Le ton est spontané, le style, direct. Je lui donne la parole, et elle la prend en toute simplicité. La fidélité à ses textes est totale : je m’efface derrière eux. Je n’ai qu’à puiser dans ses mots comme un pêcheur de perles, assuré de l’abondance de la récolte. Je plonge avec mes questions, je remonte avec ses réponses et je respire mieux, surtout lorsque les eaux semblent plus troubles, plus noires. L’objectif de ce livre est de favoriser une rencontre personnelle, un contact intime, avec cette...
Les anges ne sont pas l’apanage unique des grandes religions monothéistes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. On les trouve bien avant dans les traditions animistes et chamaniques anciennes. La figure de ces êtres célestes se retrouve aussi, sous différentes formes, dans l’hindouisme et la mythologie grecque. Mais ce sont les peuples sémites établis en Mésopotamie qui contribueront à façonner la figure de l’ange biblique que nous connaissons. La nature et les fonctions des anges se préciseront tout au long de l’histoire d’Israël. L’ange biblique On a déjà répertorié 549 versets bibliques concernant les anges dans l’Ancien Testament et 203 dans le Nouveau Testament (sans compter les références aux démons ou esprits mauvais). Ces saints messagers, que Dieu envoie pour faire connaître sa volonté aux hommes, traversent la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse. Au jardin d’Éden, ils gardent « l’accès de l’arbre de vie » (Gn 3, 24); avec Jésus, ils...
Le 22 avril 1978, Jean-Paul II inaugure son pontificat par cette injonction : « N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ ». Benoît XVI reprend ces mots à la messe inaugurale de son pontificat, le 24 avril 2005 : « N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout ». Le pape François perpétue l’héritage de ces prédécesseurs ; il écrit dans son exhortation sur la sainteté Dans la joie et l’allégresse : « N’aie pas peur de la sainteté. Elle ne t’enlèvera pas les forces, ni la vie, ni la joie ». (no 32) Soyez sans crainte Cette triple interpellation des papes me rappelle cet extrait du chapitre 10 de l'Évangile de Matthieu. Par trois fois, Jésus invite ses disciples à ne pas céder à la peur : « Ne craignez donc pas ces gens-là […] Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme […] Soyez donc sans...
Un prêtre du diocèse de Gatineau m’a demandé l’an dernier d’écrire le témoignage de ma vie de foi. L’article, qui a servi de méditation lors d’une rencontre diocésaine, est paru dans le Prions en Église du 31 mai 2020. Ma foi et ma vie ne font qu’un; elles se nourrissent mutuellement. Je parle ici de la foi chrétienne, qui est un trésor enraciné dans le terreau de mon existence, une aventure commencée par les Apôtres et que je poursuis au cœur des réalités terrestres. Je ne peux que rendre grâce au Père pour cette richesse de la foi qui donne un sens à ma vie et à ma mort, fonde mon espérance dans le Christ et me rend joyeux dans l’Esprit. Aimé de Dieu Il n’y pas de recettes pour vivre la foi, si ce n’est d’aimer, de se donner, à la manière de Jésus, en prenant le chemin des Béatitudes....
Quand des catastrophes arrivent, comme la pandémie du COVID-19, j’entends parfois des gens qui se demandent pourquoi Dieu peut-il permettre cela. La question est peut-être mal posée, car que savons-nous de Dieu, sinon qu’il est amour et qu’il veut notre bonheur, notre salut, nous dit la Bible. Nous pouvons nous en remettre avec confiance à sa sagesse infinie, comme l’a fait Job dans son silence, puisque aucune explication ne peut nous satisfaire pleinement. Je vous partage quand même ces quelques mots sur Dieu et la souffrance. Lors d’une retraite que j’animais sur l’oraison intérieure, quelqu’un m’avouait sa crainte de souffrir s’il s’abandonnait chaque jour à Dieu dans la prière silencieuse. Comme si le Seigneur était un bourreau qui se complaisait à nous envoyer des épreuves. Cette image d’un Dieu assoiffé de souffrance n’est pas celle que reflètent les évangiles. Pourquoi la souffrance ? « Chacun réagit comme il peut face à la souffrance »,...
Ô Marie, jeune vierge de Nazareth, à l’annonce inouïe de l’ange Gabriel,tu accueilles dans la foi sa parole,car rien n’est impossible à Dieu.L’Esprit Saint te prend sous son ombre,le Verbe se forme dans ton sein béni. Tu as été préparée à cette missionde donner une demeure au Fils par pure miséricorde du Père. En toi le Ciel descend sur la terre,nous rend participants de la divinitédu Rédempteur qui étendit les bras. Tous les âges te diront bienheureuse, parce que Dieu s’est penché sur toi.Tu as conçu Jésus en ton cœur immaculéavant qu’il ne prenne chair en ton corps.Loué sois-tu pour ta grande humilitéqui t’a permis de t’ouvrir à l’inattendu. Tu médites en silence la parole de Dieu, tu la gardes dans ton cœur pour la prière, tu la partages avec tes enfants exilés.Merci de nous conduire sûrement à Jésus,de nous révéler son amour et son pardon,pour que nous ne fassions plus qu’un en lui. Tu n’es pas une déesse hors du temps, une...
Seigneur Jésus, je crois que tu es présentavec le Père et l’Esprit au fond de mon cœur. Tu es aussi présent dans le saint sacrement,pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Je me prosterne et je t’adore tel que je suis,avec tout ce que je vis en ce moment.Je voudrais t’accueillir sacramentellement,mais je ne le peux pas maintenant. Creuse en moi le désir brûlant de recevoirspirituellement ton corps et ton sang, de t’accueillir simplement comme Marie,dans la confiance, l’humilité et la paix. Je m’unis intimement en pensée à un prêtrequi célèbre la messe quelque part en église.Je participe de loin à ton sacrifice eucharistiquedans l’attente du pain partagé avec l’assemblée. Pauvre et misérable dans la nuit obscure de la foi,je communie à ta vie de la manière que tu veux.Rassasie mon âme qui soupire après ton amour,donne-moi la grâce de n’être jamais séparé de toi. Ma vidéo de 6 minutes sur la pratique de la...
Qui aurait pu prévoir un tel carême 2020? Écoles, frontières et lieux publics fermés, spectacles et sports en mode pause, messes et rassemblements annulés, personnes âgées et familles confinées à la maison. Le désert s’installe en ville, le dépouillement se fait isolement, le silence s’invite avec la quarantaine. Même le pape François, qui souhaite une « Église en sortie », a quitté pour quelques heures le Vatican, le 15 mars, et fait un court pèlerinage dans les rues désertes de Rome, priant pour la fin de la pandémie. Il n’aura fallu qu’un virus, appelé le COVID-19, pour chambouler notre mode de vie et nous imposer une retraite planétaire forcée. Chose impensable il y a quelques semaines, on a vu des courses endiablées au supermarché pour du papier de toilette et de véritables ruées dans les aéroports pour les voyageurs qui tentent de revenir au pays. Devant l’incertitude et l’inconnu, chacun réagit comme il...
Ma prière de carême, écrite il y a quelques mois pour la revue Vie liturgique. Je vous souhaite une bonne montée vers Pâques. Seigneur Jésus, fais-nous grandir dans la foi,à l’ombre de la croix qui nous élève vers toi. Ta croix est un baiser sur le frontqui désarme la haine et le mal,l’arbre de vie dressé sur le monde qui unit le ciel et la terre,le signe vainqueur de la résurrectionqui nous ouvre la porte du paradis. Loué sois-tu pour tes gestes d’amourqui nous font devenir ce que nous sommes : des enfants bien-aimés du Père,des envoyés de l’Esprit de Pentecôte, partis pour annoncer la Bonne Nouvelle du salutqui nous séduit, nous guérit et nous transfigure. Nous t’offrons avec confiance notre vie et notre mort.Nous te remercions pour ta présence en nous.Nous croyons en ta parole de feu et de lumière.Nous étanchons ta soif en te remettant nos soifs. Nous te voyons vivant en sortant de nos tombeaux.Nous sommes ton...
Jésus raconte une parabole où il montre deux hommes en prière : l’un est pharisien, l’autre est publicain, un collecteur d’impôts à la solde des Romains (Luc 18, 9-14). Jésus reproche au pharisien son autosatisfaction et son mépris du publicain, alors que ce dernier se tient à distance, n’osant pas lever les yeux vers le ciel et se frappant la poitrine. Jésus déclare que c’est le publicain qui est en règle avec Dieu, car « quiconque s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18, 14). L’humilité, c’est nous reconnaître pécheurs et tout attendre de Dieu dans la confiance. Elle permet d’accueillir nos faiblesses dans la prière, à la manière du publicain qui se tient à l’arrière du temple : « Ô Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur. » (Luc 18, 13.) Dieu reconnaît les humbles, car il est lui-même doux et humble de coeur...
Les évangélistes montrent souvent Jésus qui se retire seul, à l'écart, pour prier son Père. Que lui dit-il dans cet échange de deux regards, de deux désirs? Peut-être bien la même demande qu’à la Samaritaine : « Donne-moi à boire » (Jean 4, 7). Peut-être loue-t-il son Père parce qu’il révèle ses secrets aux plus petits. En réalité, nous ne connaissons pas vraiment le contenu de la prière de Jésus. En revanche, nous savons que pour lui la prière découle d’une attitude intérieure faite de foi et d’amour, de confiance et de persévérance envers Dieu qu’il appelle Abba, « papa ». Si Jésus aime s’entretenir seul avec son Père, il prie aussi en compagnie de ses Apôtres, comme il l’a fait sur la montagne de la transfiguration (cf. Luc 9, 29). Il expérimente l’amour transformateur du Père qui lui donne force et consolation pour continuer d’annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume. Nos...
Un jour, les Apôtres adressent cette demande à Jésus : « Augmente en nous la foi ! » (Luc 17, 5). Ne nous est-il pas arrivé de formuler une telle prière au Seigneur, surtout quand l’épreuve nous frappe, que le doute s’installe et que nous cédons au découragement? Cette requête est légitime, car comment aimer nos ennemis, pardonner sans cesse, vivre les Béatitudes, porter notre croix dans la joie à la suite du Christ si notre foi est moribonde? Comme une graine de moutarde Jésus ne répond pas directement à la demande des Apôtres, comme pour montrer que la foi est d’abord un acte à poser. Il évoque plutôt un événement impensable qui illustre que la foi est une force surnaturelle en nous, même si elle est minuscule : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la...
Dina Bélanger est morte de tuberculose le 4 septembre 1929 à l’âge de trente-deux ans. Nous célébrons donc cette année le 90e anniversaire de son entrée dans la vie éternelle. J'ai animé un triduum-retraite sur sa spiritualité chez les Religieuses de Jésus-Marie à Québec, dans la nouvelle paroisse Bienheureuse-Dina-Bélanger. C'était la première fois qu'une telle activité avait lieu, ainsi que le lancement de mon livre, Je donnerai de la joie. Autre nouveauté, qui sera peut-être le début d'une tradition: nous avons fait un pèlerinage en marchant sur les pas de Dina dans les rues de Québec. Une vie centrée sur le Christ Qui est cette âme privilégiée qui n'a voulu vivre que pour Jésus, à la suite de la Vierge Marie, et qui avait écrit: « Jésus m’a mise sur la terre pour ne m’occuper que de lui » ? Dina naît à Québec le 30 avril 1897, année de la mort de sa patronne, Thérèse...
Lors des banquets officiels, une place est normalement attribuée à chaque invité, selon sa fonction, son statut. Il en était de même au temps de Jésus. Il lui arrive de participer à un repas ordinaire, où les invités sont libres de choisir leurs places, comme on le voit dans Luc 14, 7-14. Il remarque que ceux-ci choisissent les premières places. Il raconte alors une parabole où il conseille d'opter plutôt pour la dernière place lorsqu’on nous invite à des noces. L'hôte pourra donc nous proposer un rang plus élevé, ce qui sera un honneur, au lieu de descendre avec honte si nous avions pris la première place, car « quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » (Luc 14, 11). Le festin de Dieu Est-ce que Jésus fait l’éloge de la fausse humilité ? Non. Son propos est ailleurs. Il parle de « noces », thème biblique central où Dieu est présenté comme...
Jésus fait preuve d’une grande originalité et d’une profonde familiarité avec Dieu en le nommant Abba. Cette expression araméenne utilisée par les enfants pour appeler leur père est l’équivalent de « papa ». C’est peut-être le plus beau nom de Dieu, même si son mystère est impénétrable. Le Père parle toujours en son Fils Jésus, même lorsque nous pensons qu’il se tait. « Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé » (Matthieu 6, 8). Nous avons besoin de mots, de noms, pour traduire qui est Dieu : El, mot hébreu qui évoque la puissance et qui donne « le Très-Haut » ; YHWH, nom imprononçable qui désigne l’être et le devenir, traduit par « Seigneur », « l’Éternel » ou « Yahvé ». Que ce soit Théos, Deus, Dieu, Abba est peut-être le nom qui dit le mieux ce qu’il est : amour. Notre Père En apprenant à ses disciples à...
Le 28 octobre 2018, à la messe de clôture du Synode des évêques sur « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel », le pape François a livré une homélie magistrale sur la mission. Il voulait ainsi replacer la vocation des jeunes catholiques dans une perspective évangélique de disciples-missionnaires. La vocation est toujours liée à une mission : nous sommes choisis pour être envoyés. Retour sur cette homélie. À partir de la rencontre de Jésus avec l’aveugle Bartimée (Marc 10, 46-52), le pape souligne trois étapes fondamentales dans le cheminement de foi. Ces étapes se déclinent en trois attitudes clés pour toute personne qui évangélise, un peu comme Jésus avec les pèlerins d’Emmaüs : écouter, s’approcher, témoigner. L’apostolat de l’oreille L’écoute est première dans la mission. L’aveugle Bartimée est seul le long de la route; il n’a personne pour l’écouter. Quand il veut parler, des gens le rabrouent pour qu’ils se taisent. Mais Jésus...
Si la première communion est un moment important pour chaque baptisé, elle est déterminante dans la vie des bienheureux et des saints, comme Dina Bélanger. À l'approche de la célébration du Saint-Sacrement du Corps et du sang du Christ, appelée aussi Fête-Dieu, je vous partage des extraits de mon livre: Je donnerai de la joie. Entretiens avec Dina Bélanger. Née à Québec le 30 avril 1897, la jeune Dina s’éprend rapidement de Jésus. « Jésus m’a mise sur la terre pour ne m’occuper que de lui », écrit-elle dans son Autobiographie (5e édition, 1995). À quatorze ans, elle se consacre à Dieu en faisant une promesse privée de virginité. C’est à cette époque qu’elle lit l'Histoire d'une âme de Thérèse de l’Enfant-Jésus, qui deviendra sa patronne avec sainte Cécile. Douée pour la musique, elle devient, à vingt-quatre ans, une élégante pianiste de concert. Elle entre au couvent Jésus-Marie de Sillery et y fait profession, en 1923,...
Il y a de ces êtres qui disparaissent et qui laissent une trace profonde de leur passage sur terre. Dans la nuit du 7 mai 2019, une lumière s’est éteinte en notre monde pour qu’elle brille à jamais au Ciel. À 90 ans, Jean Vanier a rejoint son Jésus bien-aimé, qu’il a vu et touché dans le regard de ses frères et sœurs atteints d’un handicap mental. Jésus l’a béni de la main de ses pauvres, lui a souri dans leur regard, l’a accueilli dans leur compagnie, celle de la communion des saints : « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Mon expérience à L’Arche J’ai entendu Jean Vanier à la télévision en 1973. Il témoignait de son expérience à la communauté de L’Arche qu’il avait fondée en 1964 à Trosly-Breuil avec le...
En acceptant, vous accéderez à un service fourni par un tiers externe à https://www.jacquesgauthier.com/