
L'oraison des saisons, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 64 pages, 1978. Les saisons jaillissent du silence et tendent sans cesse à y retourner. Elles sont en oraison féconde. Elles dansent autour d'une Présence qui est le point premier, le centre où elles convergent comme dans une spirale insondable. Le lecteur doit accueillir ce silence, porteur de Présence en écoutant lui-même la Source qui court dans les veines des saisons. Pour ce faire, il doit être silence avec les saisons. Ainsi ils ne font qu'un dans l'immense cathédrale du pays où se célèbre la liturgie de la beauté. Ici la mort a le goût de vivre et toujours la vie renaît puisque le courant vient d'ailleurs. L'oraison des saisons est un cri d'amour. La sève de ce cri chante l'éternité. C'est pourquoi l'homme doit l'entendre. LA PRESSE EN PARLE Cet auteur fait preuve d'un souffle évident alimenté par un...