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Le blogue de Jacques Gauthier

Croire ou ne pas croire en Dieu

Saint Thomas

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu conscience de la réalité de Dieu. Je ne peux pas faire fi de cette expérience qui est le fondement de ma vie : il y a quelqu’un plutôt que rien. Le fait de croire en lui me rend heureux. Si Dieu ne sert à rien, par contre, ça change tout. Certes, il est possible de vivre une vie pleine et heureuse sans Dieu. Chaque personne a ses raisons de croire en lui ou pas, et nul besoin de tourner le croyant ou l’incroyant en dérision pour justifier sa position. Un acte de foi et d’amour Pascal parle de la foi comme d’un pari. Nous ne pouvons pas posséder Dieu comme si nous l’avions dans notre poche, encore moins l’enfermer dans une boîte. Il nous échappe sans cesse au foyer de notre conscience, mais son élan de vie crée du sens. Lorsqu’on...

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Le toucher de la foi


La foi est un don de Dieu qui appelle une réponse libre de notre part. L'acte de croire est une expérience qui englobe toute la vie. La foi chrétienne n’est pas d’abord une doctrine ou une morale, c’est un toucher et une rencontre. Un contact avec DieuLe toucher de la mère auprès de son nouveau-né permet un contact par où l'amour s'exprime. Jean-Paul II, qui a fait sa thèse de doctorat sur la foi chez Jean de la Croix, parlait de la foi comme « un contact avec le mystère de Dieu ». On touche Dieu par la foi, à l’exemple de cette femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée » (Marc 5, 28). Jésus lui dira que sa foi l’a guérie. Il a saisi la main que cette femme lui tendait dans la foi pour la toucher à son...

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L'acte de foi: confiance, liberté et relation



La foi, en général, est bienfaisante pour tous. Nous en avons besoin dans nos sociétés pour que la confiance et la loyauté règnent dans les échanges. Les racines latines du mot foi, fides, et du verbe croire, credere, expriment l’idée de confiance. On met sa confiance en quelqu’un, en quelque chose ; on se confie, on se fie à un autre que soi. Et cela commence très tôt. Le petit enfant s’éveille normalement à la vie d’après la confiance qu’il développe envers sa mère, son père, les personnes qui l’entourent. Comment s’épanouir si on ne croit pas en soi et en les autres, si on ne fait pas confiance ? Comment grandir individuellement et collectivement si nous accordons seulement la primauté au pouvoir et au savoir, alors que le « croire » est aussi une dimension importante de notre être ? La foi, disait la philosophe Simone Weil, « c’est l’intelligence éclairée par l’amour ». Elle...

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