Dans notre marche vers la sainteté, nous avons plus l’impression de descendre que de monter. Nous descendons dans nos faiblesses et pauvretés plus que nous montons vers Dieu par nos mérites et vertus. La grâce divine illumine nos failles, nos ombres, nos blessures, pour que la lumière du Christ y pénètre. En accueillant le Christ, comme Zachée, Marie-Madeleine, le bon larron, nous expérimentons qu’un rien devient saint, et que « les derniers seront les premiers » (Matthieu 19, 30). Premier ou dernier Charles de Foucauld désirait par-dessus tout imiter la vie cachée du pauvre ouvrier de Nazareth. Mais comment choisir la dernière place, disait-il, alors que le Fils de Dieu l’a déjà prise en s’abaissant jusqu’à la mort de la croix? La méditation de l’Évangile et son amour de l’Eucharistie l’aideront à s’abaisser humblement et à partager le pain matériel et eucharistique avec les plus démunis. La bienheureuse Dina Bélanger, qui...
Le blogue de Jacques Gauthier
Au calendrier liturgique, il est saint Jean-Marie Vianney. Pour les foules, il est d’abord le saint curé d’Ars. Cet homme de prière a su vaincre les obstacles qui se dressaient devant lui. Qu’il soit en chaire ou au confessionnal, sa connaissance progressive de la miséricorde infinie de Dieu le brûlera d’amour. Sa bonté joyeuse, sa foi agissante, son accueil inconditionnel de l’autre transformeront la petite paroisse d’Ars en un important centre de pèlerinage pour tous et en un foyer spirituel pour les prêtres. (Merci au frère Dominique Savio Marie de l'abbaye bénédictine Saint-Joseph de Clairval (France) pour l'autorisation de reproduire ce tryptique du curé d'Ars) Un amour qui persévère Jean-Marie Vianney est né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon. Quatrième d’une famille de six enfants, ses parents sont de modestes paysans qui ont à cœur la prière en famille et l’accueil des plus pauvres. L’enfant a trois ans lorsqu’éclate...
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