La prière et l’amour sont intimement liés, comme l’eau l’est à la source, le sang au cœur, l’âme au corps. De grands priants comme Thérèse de Lisieux et Charles de Foucauld ont témoigné par leur vie que plus nous aimons, mieux nous prions. La prière, comme l’amour, exige la relation, la présence, la réciprocité, l’union. Il me semble que le Carême est un temps idéal pour éveiller le désir de prier et d’aimer. Un acte d’amour Est-ce que Dieu est au cœur de notre vie ? Si oui, la prière le sera aussi. Dieu nous aime et désire entrer en relation avec nous. La foi chrétienne nous le présente comme un Dieu Trinité qui n’est qu’amour et lumière. Le Père envoie son Fils dans le monde par l’Esprit Saint pour instaurer son royaume d’amour et de paix. Il nous sauve du péché et de la mort par la croix et la résurrection...
Le blogue de Jacques Gauthier
La Journée mondiale des malades, instituée en 1992 par saint Jean-Paul II, est soulignée chaque année le 11 février, date de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous. Depuis plus de cent-cinquante ans, le célèbre sanctuaire de Lourdes accueille des pèlerins en quête de guérison et de soutien. Cette Journée nous invite à être attentifs aux personnes qui souffrent en priant pour elles et en leur donnant du temps, dans la foulée de cette parole de Jésus : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Matthieu 25, 36). « Rendre visite à un malade est le plus extraordinaire des voyages qu’on puisse accomplir dans cette vie », écrivait Christian Bobin dans Les ruines du ciel. N'est-ce pas un voyage à la portée de tous? L'onction des malades Jésus a toujours fait preuve de compassion envers les personnes souffrantes qu’il rencontrait, comme on le voit dans les quatre évangiles. L’Église propose...
Jésus est le centre de la foi chrétienne. Il est venu « proclamer l’Évangile de Dieu » (Marc 1, 14) et révéler le visage du Père. Il incarne l’accomplissement des Écritures; il est leur interprète définitif. Ma méditation en ce 3e dimanche du temps ordinaire, nommé par le pape François "Dimanche de la parole de Dieu". L’évangéliste Marc nous rapporte la première prédication de Jésus, qu’on peut entendre comme une symphonie en quatre mouvements : « Les temps sont accomplis : le règne est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1, 15). « Les temps sont accomplis » Depuis que le Verbe s’est fait chair, le temps ne se résume plus au passé, au présent et à l’avenir, il ouvre sur le royaume des Cieux. Pour les chrétiens et chrétiennes, le temps n’est pas seulement physique et linéaire, comme celui de nos horloges, mais il est action du Père, révélation du...
Ricardo Langlois pour La Métropole : Bonjour Jacques, je vous ai connu dans les années 2010 par votre blogue, j’aimais commenter vos articles. Vous avez une feuille de route impressionnante. D’abord vous avez été moine pendant quatre ans avant d’être professeur à l’Université Saint-Paul d’Ottawa. Pourquoi avoir quitté la vie monastique? Parce que ce n’était pas là que le Seigneur me voulait, tout simplement. Je suis entré à l’abbaye cistercienne d’Oka en septembre 1973, après un séjour de six mois à la communauté de l’Arche en France, où je vivais avec des personnes handicapées. J’ai ressenti un appel du Christ à me consacrer à lui dans la prière. Cet appel, comme toute vocation, ne s’explique pas vraiment, ça se vit. À l’Arche, je découvrais la prière contemplative, la vie mystique avec saint Jean de la Croix, j’étais ravi par la figure du Christ. Je le suis encore. J’ai vécu quatre ans à...
Le pape François a consacré 2024 année de la prière, une manière pour les chrétiens d'approfondir leur relation au Christ et de se préparer au Jubilé de 2025 qui aura lieu à Rome. Depuis 700 ans, le Jubilé est une tradition dans l'Église qui a lieu normalement tous les 25 ans. Celui de 2025 succède à celui de l'an 2000. Le pape François a choisi comme devise: "Pèlerins de l'espérance". Il veut associer les fidèles à un renouveau spirituel après la pandémie. Il écrivait le 11 février 2022: "En ce temps de préparation, je me réjouis dès à présent de penser que l’année précédant l’événement jubilaire, 2024, pourra être consacrée à une grande “symphonie” de prière." Vous savez comment la prière est centrale dans ma vie de foi pour mieux vivre la mission d'amour avec le Christ. Pour vous aider à prier tout au long de cette année, je vous suggère : Mes...
À l’heure de la diversité et de la laïcité, Noël dérange. Pour les uns, la symbolique de cette fête chrétienne est trop présente dans l’espace public. Pour d’autres, les traditions héritées des ancêtres sont obsolètes : sapin, crèche, messe, cantiques, réveillon, cadeaux. De plus, la consommation excessive entraîne un gaspillage inutile qui nuit à la planète, alors que tant de gens n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Puis, il y a l’autre Noël, où l’on célèbre une naissance qui nous dépasse, une présence que l’on attend. On chante « l’amour infini » du « divin enfant » endormi sur la paille, « entre le bœuf et l’âne gris ». Depuis deux mille ans, il met au monde l’espérance en s’identifiant aux plus petits, en nous invitant à plus de simplicité et de partage. Sa lumière illumine la nuit, son mystère s’entoure de silence : « Douce nuit, sainte nuit ! Dans les cieux ! L'astre luit ». La foi...
La solennité de Tous les saints du 1er novembre me rappelle que plus on est humain, plus on est saint. Devenir humain est tout un art, imaginez devenir saint. Blaise Pascal en témoigne dans ses Pensées : « Pour faire d’un homme un saint, il faut bien que ce soit la grâce, et qui en doute ne sait ce que c’est que saint et qu’homme » (éd. Brunschvicg, no 508). Une œuvre de l’Esprit Devenir soi-même, devenir chrétien, devenir saint, c’est un tout. La sainteté est la libre réalisation de ce qu’il y a de meilleur en nous, de plus beau et de plus vrai. Certains diront que c’est de l’ordre du fantasme, loin du réel. Et si c’était notre vocation profonde, à la suite du Christ? Quel défi, nous rappelle le poète Pierre Emmanuel, qui écrit dans son Autobiographie : « Il est terrible d’être chrétien, et c’est l’agonie des plus grands saints que de penser qu’ils ne le sont...
Le 7 septembre 2019, le pape François confiait à des religieuses de Madagascar : « Thérèse m’accompagne à chaque pas et je veux en donner témoignage. Elle m’a enseigné à avancer, malgré mes douleurs. Mais c’est une amie fidèle et elle montre la route à suivre. » Dans l’exhortation apostolique « C’est la confiance », il témoigne de sa proximité avec Thérèse en misant avec elle sur la confiance en l’amour miséricordieux. Le titre reprend la phrase célèbre de la jeune carmélite : « C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour » (1). François affirme que ces mots « résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu’on l’ait déclarée Docteur de l’Église » (2). À l’école de Thérèse depuis longtemps, il sait par expérience que « c’est la confiance qui nous permet de remettre entre les mains de Dieu ce que lui seul peut faire » (45). Ce texte d'une trentaine de...
J’ai publié en 2022 mon autobiographie En sa présence (Artège/Novalis). Au début, je voulais témoigner de l’action de Marie dans ma vie. Mais plus je relevais ses « visitations », plus elle me renvoyait à Jésus. C’est toujours ainsi avec Marie, elle ne garde rien pour elle-même. Elle m’invitait plutôt à relever les traces de Dieu dans ma vie. Quarante jours avec Marie Le projet d’écrire sur Marie n’était que partie remise, d’où ce petit livre, Méditer la Parole avec la Vierge Marie (Artège/Novalis). Je propose de cheminer quarante jours avec la mère de Jésus, selon les paramètres de la collection « Itinéraire spirituel » des éditions Artège en France. J’avais déjà écrit en 2018 dans cette collection La petite voie avec Thérèse de Lisieux. Comment cheminer avec Marie pendant quarante jours? En méditant chaque jour un verset de la parole de Dieu qui la concerne, et que je commente brièvement pour mieux l’intégrer dans notre vie....
À l’occasion du lancement du magazine chrétien pour hommes Louis, un média numérique sous le patronage de saint Louis Martin, père de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, fêtée le 1er octobre, on me demande comment sa spiritualité peut aider les hommes à assumer leur identité propre. Ouf! Ce n’est pas une mince question. Je réponds spontanément : en désirant aimer et en suivant la voie de la confiance. Le désir d’aimer Le désir est une dimension constitutive de l’être humain. Créés à l’image de Dieu, nous sommes des êtres de relation à la recherche de la vie en abondance, de la plénitude de l’amour. Thérèse est habitée très jeune par ce désir d’aimer qui se manifeste par un immense appétit de vivre. Pour elle, ce désir a un nom, un visage, une présence : Jésus. Thérèse, patronne des missions, témoigne de l’amour de Jésus à partir de ce qu’elle vit et parle avec l’autorité du...
Nous marchons vers toi, Seigneur,avec nos joies et nos blessures.Nous n’avançons pas au même rythme,mais la soif de ta parole nous guide.Qu’elle nous éclaire et nous rassemble au carrefour des cultures et des convictions. L’écoute nous ouvre une nouvelle route :partage fraternel de la foi qui nous unit,accueil bienveillant de ce qui nous manque.Nous psalmodions les chants de nos ancêtresen cheminant avec la petite sœur espérance.Debout, nous rompons le pain à l’auberge pascale. Tu marches avec nous sur nos chemins d’Emmaüs;nous sommes les membres vivants de ton Corps.Envoie ton Esprit de communion et de paix; qu’il nous renouvelle dans le silence de ta présence. Garde-nous dans l’amour miséricordieux du Père;apprends-nous l’unité dans la diversité. Amen. Revue biblique Parabole 39/3, septembre 2023, numéro consacré au synode sur la synodalité dans l'Église. Pour lire le numéro gratuitement, cliquez ici. Pour aller plus loin: En sa présence, autobiographie spirituelle.Méditer la Parole avec la Vierge Marie. Ma vidéo sur la démarche synodale en Église, et...
Dans la première lecture du 22e dimanche du temps ordinaire A, le prophète Jérémie réprimande ses compatriotes qui s’éloignent du Seigneur, car il se soucie de leur salut. Il est fatigué de parler au nom de Dieu. Tout le monde se rit de lui : « La parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie. » (Jérémie 20, 8) À l’exemple du psalmiste, sa chair languit comme une « terre aride, altérée, sans eau. » (Psaume 62, 2) Comment éteindre la parole de Dieu quand elle brûle le cœur comme un feu dévorant? Jérémie résiste. Il veut se défiler, ne plus penser à Dieu, mais sa foi est tenace, puisqu’elle s’enracine dans la Parole : « Elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir. » (Jérémie 20, 9) La Parole nous travaille La Parole ne nous laisse pas beaucoup de repos dans le...
Le 15 août, l’Église célèbre l’Assomption de la Vierge Marie, et le 22 août, la royauté de la Mère de celui dont « le règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 33). Nous croyons en la puissance d’intercession de Marie qui a connu la gloire éternelle dans son corps et dans son âme. Le Père a voulu que la mère de son Fils soit aussi notre mère et notre reine, afin que, soutenus par sa prière, « nous obtenions dans le royaume des Cieux la gloire promise à tes enfants » (Prière d’ouverture de la messe de Marie Reine). Cet aspect triomphal de la royauté de Marie, si cher aux Églises d’Orient, découle de sa maternité, qui est liée à la paternité divine, puisque le Père engendre éternellement le Verbe. Le peuple chrétien salue depuis des siècles Marie Reine, mais comme l’exprime si bien Thérèse de Lisieux, Marie est plus mère que reine. Ou...
Je suis né de parents catholiques à Grand-Mère et j’ai été baptisé le 8 décembre 1951. Très jeune, j’ai ressenti un grand amour pour Jésus et la Vierge Marie. Cet amour a grandi avec moi, mais à l’adolescence j’ai abandonné la pratique religieuse. Séduit par le mouvement hippie, je suis parti « sur le pouce » le 2 juin 1972 pour me rendre en Californie. Ce soir-là, trois « Je vous salue » ont bouleversé ma vie dans une communauté de jeunes à Drummondville. J’ai retrouvé le Dieu de mon enfance et expérimenté sa miséricorde à en pleurer toute la nuit. J’ai basculé dans la joie du Ressuscité, je ne m’en suis jamais remis. J’ai vécu six mois dans cette communauté de jeunes. Je me souviens d’un court séjour passé à l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. En mars 1973, je suis parti à l’Arche de Trosly-Breuil en France, où j’ai vécu six mois avec des personnes handicapées....
Paul Claudel a mis en épigraphe de sa pièce de théâtre, Le Soulier de satin, ce proverbe portugais assez connu : « Dieu écrit droit avec des lignes courbes. » Le Talmud en propose une autre version : « Dieu écrit droit, même si la lettre est tordue. » Comment déchiffrer cette écriture divine dans nos mots et nos silences ? Toute vie ne se délite-t-elle pas un peu quand on la raconte ? Et pourtant, nous tentons de relever les traces tangibles de cette présence d’amour en nous. Nous voulons trouver les mots que Dieu lui-même a prononcés pour que les choses soient : « Dieu dit : “Que la lumière soit.” Et la lumière fut » (Genèse 1,3) Le long entretien de la foi La foi me donne l’assurance, ou la prétention, de parler de Dieu, puisque je suis en contact avec lui depuis ma plus tendre enfance, en partie grâce...
Avant de passer de ce monde à son Père, Jésus ressuscité réunit une dernière fois ses Apôtres. Après leur avoir promis la force de l’Esprit, pendant qu’il les bénissait, « il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. », d’après l’évangéliste Luc (24, 51). Il se soustrait à leurs yeux physiquement, mais non à leurs cœurs. Les disciples le verront autrement dans la foi. Présence du Ressuscité À l’ascension, le Ressuscité a ouvert les portes du ciel, ravivant l’espérance des chrétiens en la vie éternelle. Il est retourné à la droite du Père pour mieux nous prendre avec lui. Il est parti pour mieux revenir. Son arrivée auprès du Père est un nouveau départ pour ses amis qui se rassemblent en son nom. Le paradis n’est pas en dehors de nous, dans les nuages, mais à l’intérieur de nous. Il est une relation d’amour qui nous unit au Père. « Pourquoi restez-vous...
Dès l’Antiquité, le mois de mai était reconnu comme le mois de la végétation, des fleurs, de l’amour, des sources. Chez les Romains, on célébrait Maia, déesse de la fécondité. C’est devenu tout naturellement le mois de Marie, surtout à la fin du 18e siècle. On méditait la vie et les vertus de Marie pour s’en inspirer chaque jour du mois de mai. On recommandait d’orner chaque maison de fleurs en l’honneur de Marie. Cette expression de la piété mariale devint très populaire. Dans ma jeunesse, je me souviens qu’on reprenait ce chant en chœur : « C'est le mois de Marie / C'est le mois le plus beau / À la Vierge chérie / Disons un chant nouveau ». Notons que, dans plusieurs pays, la fête des Mères a lieu en mai. Le mois de Marie coïncide toujours avec le temps pascal dans la liturgie de l’Église. Les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte...
"Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit." (Jean 20, 15-18) Seigneur Jésus, au matin du tombeau vide, tu poses ton regard sur Marie Madeleine, qui te reconnaît quand tu prononces son nom. Tu me connais aussi par mon nom, et tu m’appelles à annoncer au monde la joyeuse nouvelle de ta résurrection. Tourne vers toi mon cœur blessé pour qu’il reprenne vie...
Dans la Bible, le désert n’est pas un lieu où l’on vit en permanence. On le traverse, sans s’y installer trop longtemps. Le peuple hébreu, guidé par Moïse, parcourt le désert pendant quarante années avant d’entrer dans la terre promise. Jésus, poussé par l’Esprit, « fut conduit au désert […] pour être tenté par le diable » (Matthieu 4, 1). Il jeûne quarante jours et quarante nuits avant de commencer sa prédication de la venue du royaume de Dieu. C'est de là que vient le mot "carême", en latin quaresima, qui signifie quarante. Le désert de l’âme Nous sommes ici-bas « des étrangers et des voyageurs […] « à la recherche d’une patrie » (Hébreux 11, 13-14). Le désert nous révèle que le voyage est intérieur et qu’il sera aride. Nous avons à passer de la tête au cœur, des prières à LA prière. Nous nous ouvrons à l'Esprit qui annonce au désert...
Déjà quarante jours que Jésus est né. En Juifs pieux, Marie et Joseph vont au Temple pour accomplir la loi de Moïse : la consécration à Dieu de tout premier-né mâle et la purification de la mère. « Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. » (Luc 2, 22) Marie et Joseph s’avancent dans le temple. Ils n'offrent pas un agneau pour l'holocauste, mais deux tourterelles ou deux jeunes colombes, qui est l'offrande des pauvres. À noter qu'il n’y a aucune présence de prêtres dans le récit de Luc. On accueille l’humble offrande, on fait sur Marie le rite d’absolution, même si elle n’a pas besoin d’être purifiée, car elle est l'Immaculée et Jésus porte en lui la purification du monde. Elle obéit à la Loi pour que les promesses s’accomplissent. L'enfant est présenté, consacré, offert personnellement...
En acceptant, vous accéderez à un service fourni par un tiers externe à https://www.jacquesgauthier.com/