L'équipe du réseau de prière en ligne Hozana, qui réunit plus d'un million de priants à travers le monde, m'a demandé d'écrire une neuvaine pour confier nos familles à Léonie Martin. Ils ont déjà des programmes de prière avec Louis et Zélie Martin ainsi que la petite Thérèse, mais pas avec sa soeur Léonie. C'est donc chose faite avec cette neuvaine qui se déroulera pour la première fois du 18 au 26 mai 2024. Pour vous inscrire: cliquez ici. Avant de vous en dire un peu plus sur cette neuvaine, voici quelques mots sur Léonie. Qui est Léonie Martin? Léonie est la troisième fille des saints Louis et Zélie Martin, et la sœur de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. De santé précaire dès sa naissance, le 3 juin 1863 à Alençon, elle est restée fragile jusqu’à sa mort, le 17 juin 1941 à la Visitation de Caen. Moins douée que ses quatre sœurs, devenues carmélites à...
Le blogue de Jacques Gauthier
Ricardo Langlois pour La Métropole : Bonjour Jacques, je vous ai connu dans les années 2010 par votre blogue, j’aimais commenter vos articles. Vous avez une feuille de route impressionnante. D’abord vous avez été moine pendant quatre ans avant d’être professeur à l’Université Saint-Paul d’Ottawa. Pourquoi avoir quitté la vie monastique? Parce que ce n’était pas là que le Seigneur me voulait, tout simplement. Je suis entré à l’abbaye cistercienne d’Oka en septembre 1973, après un séjour de six mois à la communauté de l’Arche en France, où je vivais avec des personnes handicapées. J’ai ressenti un appel du Christ à me consacrer à lui dans la prière. Cet appel, comme toute vocation, ne s’explique pas vraiment, ça se vit. À l’Arche, je découvrais la prière contemplative, la vie mystique avec saint Jean de la Croix, j’étais ravi par la figure du Christ. Je le suis encore. J’ai vécu quatre ans à...
Le 7 septembre 2019, le pape François confiait à des religieuses de Madagascar : « Thérèse m’accompagne à chaque pas et je veux en donner témoignage. Elle m’a enseigné à avancer, malgré mes douleurs. Mais c’est une amie fidèle et elle montre la route à suivre. » Dans l’exhortation apostolique « C’est la confiance », il témoigne de sa proximité avec Thérèse en misant avec elle sur la confiance en l’amour miséricordieux. Le titre reprend la phrase célèbre de la jeune carmélite : « C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour » (1). François affirme que ces mots « résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu’on l’ait déclarée Docteur de l’Église » (2). À l’école de Thérèse depuis longtemps, il sait par expérience que « c’est la confiance qui nous permet de remettre entre les mains de Dieu ce que lui seul peut faire » (45). Ce texte d'une trentaine de...
Est-ce le jour de ma confirmation, ou la nuit même de Noël que je reçois en cadeau de mes parents un livre de messe, mon premier gros livre, écrit en latin et en français? Il est beau à voir et doux au toucher, tout habillé de cuir, avec de petits rubans fixés à la tranchefile pour marquer les pages. Un médaillon ovale, incrusté dans le cuir de la couverture, représente Jésus couronné d’épines. Au verso, le médaillon de la douce Marie atténue la souffrance de son Fils. Je regarde souvent les médaillons de mon missel, le soir avant de m’endormir, à côté de mes cartes de joueurs de hockey. Mon gros missel me fait rêver. J’aime son odeur de sous-bois lorsque je l’ouvre, comme s’il y avait plein de vent dedans. C’est là que me vient l’habitude de sentir les livres, d’y enfoncer le nez entre les pages pour humer l’odeur...
Surtout connu au Québec et en France comme humoriste – 7000 personnes l’acclamaient le 30 octobre 2022 au Centre Bell de Montréal – le comédien Gad Elmaleh suscite la curiosité du milieu catholique français depuis plusieurs mois. De confession juive, on l’a vu à Lourdes comme pèlerin, au Collège des Bernardins comme étudiant, aux sessions de l’Emmanuel, et j’en passe. Il fait la une des journaux et magazines pour son film « Reste un peu », où il évoque sa quête spirituelle et son intérêt pour la religion catholique. La journaliste Youna Rivallain, du magazine La Vie, l’a interviewé. Il lui raconte son expérience de foi en toute simplicité dans un article paru le 9 novembre 2022 : Je rêve du moment où on se parlera vraiment. L’important n’est pas de savoir s’il est juif ou catho, mais de le voir cheminer dans une foi ouverte sur le monde, en ce temps où Dieu est devenu...
Je ne compte plus mes voyages en France. J’ai été si souvent invité pour donner des conférences et des retraites, à partir de mes livres sur les âges de la vie, Patrice de La Tour du Pin, Thérèse de Lisieux, les saints, le Christ. J’ai relaté quelques-uns de ces périples dans mon blogue. Ma dernière « mission » remonte en décembre 2017, où je participais à un colloque international sur le père Henri Caffarel au Collège des Bernardins à Paris. Et comme c’est souvent le cas, un livre est paru : Henri Caffarel, maître d’oraison (Cerf). Cinq ans plus tard, dont deux années et demie de pandémie, voilà que je repars vers Paris avec moins de légèreté qu’avant. Vais-je suivre le rythme imposé par le corps, du 19 septembre au 5 octobre? J’ai perdu l’habitude de sortir, et puis à soixante-dix ans, je me sens plus fragile, vulnérable. Ce n’est pas seulement une question de virus, mais d’âge. Pour garder...
Interview avec Charlotte Poligone pour le magazine Chemins de traverse, Paris, automne 2022, p. 15. Quelle est la singularité de votre itinéraire spirituel ? D’avoir pris conscience très jeune que je suis aimé de Dieu, qu’il vit en moi et qu’il a pour nom, Jésus. Je lui ai toujours parlé comme à un ami, un vivant. Il me semble que je le prie depuis que je respire. Cette familiarité avec Jésus m’est venue de Marie. J’ai été baptisé le jour de son Immaculée Conception, en réponse à une prière de ma mère. Marie sera très présente à différentes étapes de ma vie. Dieu est présent dans votre vie depuis l’enfance, comment l’avez-vous redécouvert à l’âge adulte ? Il a toujours été présent, mais j’ai abandonné l’Église durant ma période hippie. En route vers la Californie, j’ai redécouvert le Christ dans une communauté de jeunes, en disant avec eux trois « Je vous salue...
Voici l'introduction de mon autobiographie spirituelle, En sa présence. Paris / Montréal, Artège / Novalis, 336 pages, 21,90€, 29,95$. Parution: 14 septembre 2022. Écrire sur les autres, sous forme d’études ou de biographies, cela me va. Mais écrire sur moi, c’est une autre paire de manches. J’ai résisté longtemps, peut-être par manque d’humilité, de maturité. Alors, pourquoi cette autobiographie maintenant, à 70 ans ? Justement, parce que le temps file et que je veux dresser un état des lieux des passages de Dieu dans ma vie. Au début, je voulais écrire un livre sur Marie. Après la publication d’un ouvrage sur son époux, Saint Joseph, homme de foi, et un autre sur leur fils, Jésus raconté par ses proches, il me restait donc celui sur la mère. Comment l’écrire cependant sans répéter ce que les autres ont déjà dit ? En témoignant de son action dans ma vie, et plus je relevais ses « visitations »,...
Introduction de mon livre Thérèse Martin, un fabuleux destin. Paris, Éditions Première Partie, Collection "Nés pour le Ciel", 178 pages, 2022, 14,90€. Préface de Grégory Turpin. Diffusion au Canada par les éditions Novalis à l'automne 2022. Beaucoup de choses ont été dites et redites sur toi, Thérèse. Des livres en abondance, des films, des disques, des sites sur Internet. Moi, je préfère t’écrire une longue lettre à la deuxième personne. Le style que j’emprunte ressemble au tien, celui du langage parlé, plus près des confidences et du témoignage que de l’étude et de l’analyse. Le ton sera donc familier, intime, enthousiaste comme toi, ma petite sœur solidaire de mes luttes. Tu as toujours recherché le contact direct avec Jésus, le grand amour de ta vie. Tes mots si simples sont comme brûlés de l’intérieur par le feu divin de l’Esprit Saint. Quelle chance de pouvoir te lire en version originale, dans le génie de...
2 juin 2022: 50e anniversaire de ma rencontre du Christ. Ce que j'ai appelé ma "conversion" a été pour moi une nouvelle naissance. Je relate cet événement phare dans un chapitre de mon autobiographie spirituelle En sa présence, où je relève les traces de Dieu dans ma vie. Ce livre de 335 pages, avec des photos à l'intérieur, paraîtra le 14 septembre 2022 en France aux éditions Artège et au Canada chez Novalis. Voici un large extrait de ce chapitre. Le 2 juin 1972, je pars sur le pouce avec mon ami Réjean pour l’État doré, chanté par Julien Clerc, Maxime Le Forestier, Robert Charlebois, The Mamas & The Papas. J’espère y rencontrer des Jesus people que j’ai vus à la télévision dans un reportage sur San Francisco, ville emblématique de la contre-culture. Tôt le matin, mon père me dit : « Tu cherches beaucoup ! » Je ne sais pas trop quoi répondre,...
Voici le dernier article, d'une série de huit entretiens, de ma retraire avec saint Charles de Foucauld. Le 15 mai 2022, le pape François disait dans son homélie de la messe de canonisation de frère Charles et de neuf autres bienheureux: «Au début de notre être chrétien, il n'y a pas de doctrines ni d'œuvres, mais l'émerveillement de nous découvrir aimés, avant toute réponse de notre part». Cet amour gratuit de Dieu, qui est l’essentiel de la sainteté, a transformé la vie de Charles de Foucauld. Comme Jean Baptiste au désert, frère Charles, est un témoin qui nous montre Jésus, qui nous invite à vivre l’Évangile, à aller vers le Dieu des pauvres. Il veut être le visage de Jésus pour les autres, pour qu’en voyant sa bonté, on puisse dire que sa religion doit être bonne. Sa prière s’adresse surtout à Jésus. Il le fait souvent parler dans ses méditations, contemplant...
Y a-t-il quelque chose de plus important dans l’existence que l’amour ? Cette source de lumière et de tendresse se répand très tôt dans la vie. Un enfant manque d’amour, il le cherchera toute sa vie. Charles de Foucauld a été tourmenté par une immense soif d’aimer et d’être aimé, peut-être parce qu’il fut privé d’amour très jeune à la mort de ses parents. C’était une blessure en lui que ni l’argent et les filles, ni les amis et les fêtes ne pouvait cicatriser. L’amour de Dieu L’important est d’aimer, et il n’est jamais trop tard pour Dieu. Il a fallu que Foucauld remonte à la source et à la beauté de tout amour, Dieu, et le rencontrer dans sa miséricorde pour accélérer sa guérison. Le Christ l’a comblé si profondément qu’il a délaissé pour toujours les plaisirs futiles. Saint Bernard écrivait : « Il n’existe rien parmi les choses créées...
Cet article est un résumé de la conférence que j'ai donnée aux Fraternités monastiques de Jérusalem à Montréal, en février 2022, à l'occasion d'une retraite spirituelle sur l'oraison, et que l'on retrouve dans une vidéo de ma chaîne YouTube. Elle renvoie à la troisième partie de mon livre Charles de Foucauld, passionné de Dieu (Emmanuel/Novalis, avril 2022, 224 pages). Ne vivre que pour Dieu Charles de Foucauld (1848-1916), qui sera canonisé à Rome le 15 mai 2022 par le pape François, a placé l’amour de Dieu et du prochain au-dessus de tout, selon sa devise : «Jésus Caritas». Nous connaissons sa très belle prière d’abandon : «Mon Père, je m’abandonne à toi». Elle est le fruit de sa méditation constante de la parole de Dieu et de l’adoration eucharistique, le centre de sa vie. Frère Charles de Jésus a vécu un itinéraire spirituel hors du commun et pourtant très actuel. Après une jeunesse dissipée, il...
Le refrain des heures (Écrits des Forges, 2022, 106 pages) est mon 22e recueil de poésie, et le 5e publié aux Écrits des Forges. Il contient cinquante-cinq poèmes, regroupés en quatre parties: Chansons des montées, Variations d’un amour, Requiem et Point d’orgue. Les mots de ce recueil expriment les sentiments qui m’habitent devant la beauté du monde et la souffrance humaine, la joie de croire et de vivre, l’amour de la nature et de Dieu. La poésie se fait incantatoire et méditative, proche de l’hymne, du chant. Plusieurs poèmes ressemblent à des chansons qui pourraient être mis en musique. Avis aux compositeurs. Chacun de mes recueils de poèmes révèle ma présence au monde et ma compréhension du réel. Le refrain des heures évoque le temps qui passe et s’inspire de ma vie : mon enfance à Grand-Mère, ma période hippie, le besoin de partir, l'approfondissement de la mystique chrétienne, la rencontre de mon épouse. La mort, qui fait partie...
Te souviens-tu de mon désircroisant ton ombre à la brunantequand un suaire de silencerecouvrait la première neige Que de sentiers à dépisteravant d'entrevoir ta maisonque de forêts à traverseravant d'atteindre ton absence Amour qui naîtamour qui vientes-tu de l'autre côté du versanten dessous des chosesou derrière le décorau-dedans des hommes N'oublie pas ces instants troublantsdes rendez-vous à la brunanteoù la passion mettait en cageles cœurs volages pour l'hiver Que de secrets à découvriravant la blessure des motsque de combats à revêtiravant la tendresse des corps Amour qui fuitamour qui partes-tu de l'autre côté du versanten dessous des chosesou derrière le décorau-dedans des hommes Rappelle-toi cette chansonquand tu m'attends à la brunantedans les moments de solitudeprès de ces neiges du couchant Que de nuits à te désireravant le baiser de l'auroreque de printemps à te guetteravant le cri de ta présence Amour qui passeamour qui durees-tu de l'autre côté du versanten dessous des chosesou derrière le décorau-dedans des hommes Du recueil...
Propos recueillis par Nathalie Calmé dans un entretien donné pour la revue Sources, Suisse, no 52, septembre 2021, p. 24-27. Vous dites souvent « Chaque âge a sa grâce ». Pourriez-vous illustrer cette parole à la lumière de votre propre expérience ? Oui, c’est vrai ! C’est une phrase poétique qui a un pouvoir évocateur. Lorsque je rencontre des personnes qui se plaignent de leur âge, qui n’acceptent pas ce qu’ils vivent ou ne profitent pas du moment présent, je leur rappelle que « chaque âge a sa grâce »… Chaque âge a sa beauté, sa musique, sa couleur. Chaque âge est un don. Un artiste ne sculptera pas une œuvre ou ne peindra pas un tableau de la même manière à vingt ans et à soixante ans. À quarante ans, j’ai traversé une crise profonde. J’ai eu une double pneumonie, la vie n’avait plus de sens, j’étais désabusé. J’étais affecté d'une morosité qui s'accompagnait d'une persistante sensation...
Le 31 janvier 2021, le pape François annonçait l'institution d'une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée par toure l'Église le 4e dimanche de juillet, autour de la fête des grands-parents de Jésus, sainte Anne et saint Joachim, le 26 juillet. La première Journée mondiale a donc lieu le dimanche 25 juillet. À cette occasion, le Saint-Père a publié un message très personnel aux grands-parents et aux personnes âgées. Il souligne que les gens âgés ne sont pas des personnes inutiles, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Lui-même a été appelé à devenir Évêque de Rome au moment où il avait atteint l’âge de la retraite. "Le Seigneur est toujours proche de nous, toujours, avec de nouvelles invitations, avec de nouvelles paroles, avec sa consolation. Il est toujours proche de nous. Vous savez que le Seigneur est éternel et ne prend jamais sa retraite, jamais." En rappelant...
Alexia Vidot est journaliste à l’hebdomadaire La Vie. Elle a écrit deux livres sur le franciscain saint Maximilien Kolbe, mort à Auschwitz à la place d’un père de famille. Elle nous livre ici un ouvrage passionné et passionnant sur l’extraordinaire témoignage des convertis, Comme des cœurs brûlants. Les convertis peuvent être casse-pieds à la longue, car ils parlent beaucoup de leur conversion, note Bernanos dans Nos amis les saints. Il les compare à ces malades guéris qui vous assomment des détails de leur ancienne maladie. Ils dérangent les chrétiens tièdes qui se contentent d’une vie médiocre, les consciences endormies devant la souffrance du monde, les âmes habituées qui se croient arrivées et qui ne s’émerveillent plus devant le mystère. Mais est-ce la faute de ces pauvres instruments si Dieu a fait irruption dans leur vie sans crier gare, les retournant comme un gant par pure gratuité et miséricorde? Ils ne sortent pas indemnes du...
Ce que l’on peut expérimenter de plus beau et de plus profond, disait Einstein, c’est « le sens du mystère ». Il ajoutait que ce principe sous-tend la religion et toute entreprise artistique et scientifique sérieuse. L’expérience du mystère prend la couleur de la relation que chacun vit avec lui-même, le monde, les autres, Dieu. Pour les mystiques, le mystère est une voie d’accès à la connaissance que le rationalisme ne peut pas tout expliquer. Leurs écrits nous en apprennent beaucoup sur les rapports entre le désir et le don, l’absolu et l’amour, le corps et l’âme, la parole et le silence, la liberté et la vérité, l’humain et le divin. Notre monde sécularisé avec ses préjugés aurait tort de se priver de ces auteurs uniquement parce qu’ils parlent de foi, de religion, de Dieu. Leurs textes ont une valeur en soi et font partie de l’histoire littéraire. L’épopée de la...
Je vous présente mon essai : Devenir saint, petit mode d'emploi. Devenir saint, ce n'est pas atteindre un idéal de perfection, mais consenir joyeusement à ce que nous sommes et nous laisser transformer par Dieu. Pas de recettes dans ce livre, mais de nombreuses pistes, différentes pour chacun, qui peuvent nous aider à avancer généreusement sur ce chemin d’amour et de joie qu’est la sainteté. La sainteté est une question d'accueil et d'amour. Assise au seuil de nos maisons, elle frappe à la porte pour faire sa demeure en nous. Elle prend spécialement sa joie chez les exclus de la société, les blessés de la vie, les petits de vertus, les souffrants de partout. Qui pense la posséder lui échappe. On ne peut la saisir qu’avec des mains vides. Elle est comme Dieu, elle s’accueille, tout simplement, avec un cœur d’enfant qui s’en va confiant au souffle de l’Esprit. Redécouvrir la sainteté La sainteté,...
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