Je vous partage l'introduction de mon livre Chemins vers le silence intérieur avec Thérèse de Lisieux, paru en France aux éditions Parole et Silence le 12 mars 2015. Il sera disponible au Canada vers la fin avril. «L'âme de Thérèse de Lisieux est une petite fille qui tire Dieu par la manche», écrit le poète Christian Bobin dans Les ruines du ciel. On l'appelle aussi Thérèse Martin, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, la petite Thérèse. C'est la sainte des petits pas, des recommencements, l'enfant chérie du monde et de l'Église. Elle avait prophétisé peu de temps avant son entrée dans la vie, le 30 septembre 1897 : « Vous verrez, tout le monde m’aimera ». Le temps lui a donné raison, surtout lorsqu’on voit l’immense succès de la pérégrination de ses reliques depuis 1994 à travers le monde. J’en fus témoin au Canada à l’automne 2001. Elle qui voulait passer son ciel...
Le blogue de Jacques Gauthier
Qu'on l'appelle Thérèse de Lisieux, Thérèse Martin, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ou la petite Thérèse, c'est toujours la même personne. Nous célébrons sa mémoire au calendrier liturgique le 1er octobre. Thérèse, c'est la sainte des petits pas, des recommencements, l'enfant chérie du monde et de l'Église. Chaque année, Lisieux se pare de beauté pour célébrer leur illustre fille. Paris n'est pas en reste, il y a la Semaine thérésienne qui se tient du 25 septembre au 1er octobre au Sanctuaire Sainte-Thérèse, Paris 16e. La jeune carmélite avait dit peu de temps avant son entrée dans la vie, le 30 septembre 1897 : «Vous verrez, tout le monde m’aimera». Le temps lui a donné raison, surtout lorsqu’on voit l’immense succès de la pérégrination de ses reliques depuis 1994 à travers le monde. J’en fus témoin au Canada à l’automne 2001. Elle qui voulait passer son ciel à faire du bien sur la terre et jeter une pluie...
"Je ne meurs pas j'entre dans la vie", avait écrit Thérèse de Lisieux quelques semaines avant sa mort au carmel le 30 septembre 1897 à l'âge de 24 ans. Son ami, Mgr Guy Gaucher, est allé la rejoindre le 3 juillet 2014 à l'âge de 84 ans. "Tout est grâce", se sont peut-être dit ces deux êtres de désir en se saluant dans l'amour du Christ. "Tout est grâce", c'est en lisant ces mots à la fin du Journal d'un curé de campagne du romancier Georges Bernanos, que le jeune Guy Gaucher, âgé de 18 ans, va être guidé vers Thérèse. Il sera un spécialiste de l'un et de l'autre, prêchant même une retraite en 2004 dans un carmel sur les affinités entre le grand Georges et la petite Thérèse ("Tout est grâce", Cerf, 2009). Bernanos avait repris ces mots de Thérèse, son maître spirituel, mais que Guy Gaucher trouvait fleur bleue...
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