La première encyclique de Benoît XVI, intitulée « Dieu est amour », et publiée au début de son pontificat en 2006, avait surpris tout le monde. On croyait qu’il allait présenter un programme concret pour les prochaines années. Au lieu de cela, il nous livra sa vision mystique de l’amour divin dans un court texte d’une grande profondeur théologique et spirituelle. François s’engage sur un chemin semblable, mais dans la douzième année de son pontificat. Le 24 octobre 2024, il publia sa quatrième encyclique intitulée « Il nous a aimés », Dilexit nos. Il explore le thème de l’amour humain et divin du cœur de Jésus, ce centre rassembleur où nous contemplons « le Christ dans toute la beauté et la richesse de son humanité et de sa divinité. » (no 55) Ce texte plus traditionnel n’est pas totalement étranger au contenu de ses deux encycliques sociales sur l’écologie et la fraternité, Laudato si’ et Fratelli tutti, qui, elles aussi, découlent...
Le blogue de Jacques Gauthier
Ricardo Langlois pour La Métropole : Bonjour Jacques, je vous ai connu dans les années 2010 par votre blogue, j’aimais commenter vos articles. Vous avez une feuille de route impressionnante. D’abord vous avez été moine pendant quatre ans avant d’être professeur à l’Université Saint-Paul d’Ottawa. Pourquoi avoir quitté la vie monastique? Parce que ce n’était pas là que le Seigneur me voulait, tout simplement. Je suis entré à l’abbaye cistercienne d’Oka en septembre 1973, après un séjour de six mois à la communauté de l’Arche en France, où je vivais avec des personnes handicapées. J’ai ressenti un appel du Christ à me consacrer à lui dans la prière. Cet appel, comme toute vocation, ne s’explique pas vraiment, ça se vit. À l’Arche, je découvrais la prière contemplative, la vie mystique avec saint Jean de la Croix, j’étais ravi par la figure du Christ. Je le suis encore. J’ai vécu quatre ans à...
Le 17 mai 2023 se tenait à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de Montréal l’ouverture du procès diocésain de la cause de Jeanne Le Ber. J’étais présent comme membre de la commission historique. Voici un survol de la vie de celle qu’on appelait « l’ange de Ville-Marie ». Femme de silence et de solitude Jeanne naît à Ville-Marie (Montréal), le 4 janvier 1662, du riche marchand Jacques Le Ber et de Jeanne Le Moyne. Elle et ses quatre frères sont de la première génération d’origine française née à Montréal. Filleule de Paul de Chomedey de Maisonneuve et de Jeanne Mance, elle fréquente dès l’âge de six ans l’école des sœurs de Marguerite Bourgeoys, où elle apprend à lire, écrire et compter. En 1674, elle fait sa première communion. Elle étudie chez les ursulines à Québec, soit deux ans après la mort de Marie de l’Incarnation. Elle apprend la grammaire, l’histoire, le catéchisme, et aussi la couture, la broderie...
La théologie gagne beaucoup à la fréquentation de la poésie et inversement. Dieu ne peut pas se dire totalement dans un langage discursif et rationnel. La poésie lui offre une langue qui lui permet de nous révéler une part de son mystère. Elle donne une forme au silence, tente de rendre visible l’invisible, d’approcher le mystère. La poésie est donc vouée à un certain échec qui fait sa grandeur : totalement inutile, elle nous est nécessaire dans notre monde régi par l’utilitarisme. Le poète Patrice de La Tour du Pin (1911-1975) parle souvent de "théopoésie", qui n’est pas de la théologie en vers, mais le langage le plus apte à dire Dieu, à cause de sa dimension symbolique, qui exprime le désir sans l’épuiser, qui fait éclater le sens sans rien imposer. Pour lui, la théopoésie est le service de Dieu par la poésie, la parole d’un homme à l’écoute de l’autre Parole pour...
Louis Cornellier, professeur de français au Cégep de Lanaudière, aime partager son bonheur de lire. Il est l’auteur de trois recueils de poèmes et d’une douzaine d’essais sur l’histoire du Québec, la foi chrétienne, la littérature et la langue. Il tient une chronique hebdomadaire dans Le Devoir depuis 1998 et dans le site spécialisé en information religieuse Présence Info depuis 2018. Je le lis avec intérêt depuis longtemps. Ses chroniques stimulent ma pensée et me font connaître des ouvrages récents. Je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’il écrit, ce qui est normal, mais j’apprécie son ton personnel, nuancé, au-delà des modes. Dans un style clair et fluide, il fait dialoguer les auteurs et leurs œuvres pour mieux comprendre le monde. Je n’ai jamais rencontré ce passeur de livres et d’idées, mais je me sens proche de sa quête, si ce n’est par sa manière de traquer la part d’infini qu’il entrevoit parfois dans les...
Georgette Faniel, surnommée Mimi, est une femme célibataire qui vécut discrètement à Montréal de 1915 à 2002, dans le don total de sa personne au Christ. (Lire sa vie dans mon livre Georgette Faniel, le don total (Novalis) et voir ma vidéo sur elle dans ma chaîne YouTube) Elle s’est offerte au Père avec le Christ pour l’Église et le monde, témoignant de l’amour insondable de Dieu pour nous. Sa vie, ponctuée d’épiphanies étonnantes (stigmates, noces spirituelles, transfixion, etc.), est demeurée humble et joyeuse dans le service des pauvres et l’écoute des gens. Elle n’aimait pas qu’on la définisse comme une « mystique », car elle se voyait comme une femme ordinaire, à l’exemple de Marie. « Je suis une simple servante de Dieu », disait-elle. On la voit ici à l'âge de 20 ans. Je vais dégager dans cet article quelques éléments de sa relation privilégiée avec la Vierge Marie, qui a été un modèle et...
Née à Québec le 30 avril 1897, Dina s’éprend de Jésus dès le début de sa vie. « Jésus m’a mise sur la terre pour ne m’occuper que de lui », écrit-elle dans son Autobiographie. À quatorze ans, elle se consacre à Dieu en faisant une promesse privée de virginité. Douée pour la musique, elle devient, à vingt-quatre ans, une élégante pianiste de concert. Elle entre au couvent Jésus-Marie de Sillery et y fait profession, en 1923, sous le nom de Marie Sainte-Cécile de Rome. Celle que Jésus appelait « ma petite Moi-même » meurt le 4 septembre 1929 à l’âge de trente-deux ans. Elle avait dit à ses sœurs : « Au ciel, je donnerai de la joie ». Une enfant de Marie Dina a toujours eu un amour de prédilection pour la Sainte Vierge. Elle s'était consacrée privément à elle le jour de sa première communion, mais lorsqu'elle entre chez les...
Ce que l’on peut expérimenter de plus beau et de plus profond, disait Einstein, c’est « le sens du mystère ». Il ajoutait que ce principe sous-tend la religion et toute entreprise artistique et scientifique sérieuse. L’expérience du mystère prend la couleur de la relation que chacun vit avec lui-même, le monde, les autres, Dieu. Pour les mystiques, le mystère est une voie d’accès à la connaissance que le rationalisme ne peut pas tout expliquer. Leurs écrits nous en apprennent beaucoup sur les rapports entre le désir et le don, l’absolu et l’amour, le corps et l’âme, la parole et le silence, la liberté et la vérité, l’humain et le divin. Notre monde sécularisé avec ses préjugés aurait tort de se priver de ces auteurs uniquement parce qu’ils parlent de foi, de religion, de Dieu. Leurs textes ont une valeur en soi et font partie de l’histoire littéraire. L’épopée de la...
Un ami prêtre du Québec m’envoie le livre posthume du carme Conrad De Meester sur Marthe Robin, avec ce mot : « J’ai lu deux fois avec le plus d’attention possible. Humainement, cela dépasse l’entendement. Mais je confie tout au Père Éternel et à Jésus par Marie. Que ton cœur ne se trouble pas, mais lis ce livre et donne tout à Dieu ». J’ai donc lu, et mon cœur s’est troublé, non pas tant par les révélations du père De Meester, décédé le 6 décembre 2019, que par la manière frontale qu’il les présente. L’accusation est sans merci, dans la logique du titre, qui ne fait pas dans la dentelle : La fraude mystique de Marthe Robin. Pas de point d’interrogation. Le sous-titre, ambigu, inspiré d’un proverbe, me laisse aussi songeur : « Dieu saura écrire droit sur des lignes courbes ». J’ai connu le père Conrad, auteur de premier plan de la mystique féminine carmélitaine. Je...
En apprenant la mort de Michael Lonsdale, une scène du très beau film Des hommes et des dieux sur les moines de Tibhirine m’est revenue à l’esprit. Dans un dialogue savoureux avec son prieur, frère Luc, magnifiquement interprété par Lonsdale, déclare qu’il n'y a pas de véritable amour de Dieu sans un consentement à la mort. Avant de quitter la pièce, il regarde son prieur avec un air moqueur et lui dit : « Laissez passer l’homme libre ». Il me semble que tout Lonsdale est dans cette réplique. Il était libre parce qu’il aimait, et pas n’importe quel amour. En 2003, lors d’une rencontre à son domicile parisien, le journaliste Luc Adrian lui demanda : « Que possédez-vous de plus cher » ? Il répondit : « L’amour du Christ ». « Quel serait votre plus grand malheur ? » Il reprit : « Ne plus aimer ». La parole biblique qui l’enchantait : « Dieu est amour ». Et le passage d’Évangile qu’il préférait était le lavement des pieds :...
Quand des catastrophes arrivent, comme la pandémie du COVID-19, j’entends parfois des gens qui se demandent pourquoi Dieu peut-il permettre cela. La question est peut-être mal posée, car que savons-nous de Dieu, sinon qu’il est amour et qu’il veut notre bonheur, notre salut, nous dit la Bible. Nous pouvons nous en remettre avec confiance à sa sagesse infinie, comme l’a fait Job dans son silence, puisque aucune explication ne peut nous satisfaire pleinement. Je vous partage quand même ces quelques mots sur Dieu et la souffrance. Lors d’une retraite que j’animais sur l’oraison intérieure, quelqu’un m’avouait sa crainte de souffrir s’il s’abandonnait chaque jour à Dieu dans la prière silencieuse. Comme si le Seigneur était un bourreau qui se complaisait à nous envoyer des épreuves. Cette image d’un Dieu assoiffé de souffrance n’est pas celle que reflètent les évangiles. Pourquoi la souffrance ? « Chacun réagit comme il peut face à la souffrance »,...
Dina Bélanger est morte de tuberculose le 4 septembre 1929 à l’âge de trente-deux ans. Nous célébrons donc cette année le 90e anniversaire de son entrée dans la vie éternelle. J'ai animé un triduum-retraite sur sa spiritualité chez les Religieuses de Jésus-Marie à Québec, dans la nouvelle paroisse Bienheureuse-Dina-Bélanger. C'était la première fois qu'une telle activité avait lieu, ainsi que le lancement de mon livre, Je donnerai de la joie. Autre nouveauté, qui sera peut-être le début d'une tradition: nous avons fait un pèlerinage en marchant sur les pas de Dina dans les rues de Québec. Une vie centrée sur le Christ Qui est cette âme privilégiée qui n'a voulu vivre que pour Jésus, à la suite de la Vierge Marie, et qui avait écrit: « Jésus m’a mise sur la terre pour ne m’occuper que de lui » ? Dina naît à Québec le 30 avril 1897, année de la mort de sa patronne, Thérèse...
La journaliste Marie de Varax a publié un article intitulé Bienheureuse Dina Bélanger, histoire d’un cœur, dans le magazine français Famille Chrétienne, no 2176, 27 juillet au 2 août 2019, p. 22-25. Elle relate les grands moments de la vie de cette mystique et pianiste québécoise, qui vécut chez les Religieuses de Jésus-Marie à Québec sous le nom de sœur Marie Sainte-Cécile de Rome. Voici un extrait de la fin de l’article, p. 24 Souriante, humble, obéissante, rien ne peut distinguer cette Sœur enseignante de Jésus-Marie d’une autre. Le seul fait distinctif est qu’elle passe de longs mois à l’infirmerie, d’abord à cause d’une fièvre scarlatine contractée auprès d’une de ses élèves, puis de la tuberculose. Elle y garde un visage souriant et serein malgré de fortes douleurs, et y expire le 4 septembre 1929, à 32 ans. Son autobiographie, publiée cinq ans après sa mort, connaît tout de suite un grand succès,...
Dans l’oraison intérieure, nous accueillons l’amour du Dieu Père, Fils et Esprit qui n’est pas toujours perceptible à nos sens. On peut dire que c’est Dieu qui s’aime en nous, comme l’exprime le cistercien Guillaume de Saint-Thierry dans son traité La contemplation de Dieu : Ô aimable Seigneur, tu t’aimes encore toi-même en nous, quand tu envoies dans nos cœurs l’Esprit de ton Fils qui, par la douceur de l’amour, par la véhémence de la bonne volonté que tu nous inspires, crie : « Abba, Père! » Ainsi, tu fais de nous ceux qui t’aiment; bien mieux, ainsi tu t’aimes toi-même en nous. (Sources chrétiennes 61, Cerf) Une présence d’amour Telle fut l’expérience d’une femme mariée que le père Henri Caffarel présenta dans le livre Camille C. ou l’emprise de Dieu. Élevée dans un milieu familial athée, la jeune Camille perçoit pendant les vingt-cinq premières années de sa vie une mystérieuse présence d’amour au plus profond de son...
Je vous présente en quelques lignes ma biographie spirituelle sur Georgette Faniel, surnommée affectueusement "Mimi" par sa famille et ses amis. Cette femme célibataire peu connue du grand public a vécu discrètement à Montréal de 1915 à 2002, dans le don total de sa personne au Christ. Il l’a appelée très jeune à le suivre, elle s’est laissée transformer dans son amour. Il lui parlait clairement dans son cœur, elle répondait en toute simplicité. Elle n’a voulu qu’aimer, et c’est en aimant qu’elle a fait face à la souffrance dès l’âge de 6 ans, désirant partager celle de Jésus. Recluse dans son loyer, elle s’est effacée pour que Dieu ait la première place, recevant ses secrets dans le silence intérieur de la prière. Ce qui ne l’a pas empêchée de servir les plus pauvres en préparant du linge pour eux. Elle a accueilli des gens d’horizons variés qui la consultaient et...
Je me réjouis de la troisième exhortation apostolique du pape François sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel. Le titre nous y invite, Gaudate et Exsultate ; il est tiré de la première phrase du texte : « Soyez dans la joie et l’allégresse » (Mt 5, 12). Rédigé à la première personne dans un style vif, ce texte est peut-être le plus fort et le plus personnel de François, où il intègre deux de ses thèmes fondamentaux : la joie de l’Évangile et la réforme de l’Église. C’est une remarquable synthèse de ses convictions qu’il a mûrie au fil du temps. L’exhortation, divisée en cinq chapitres et 177 paragraphes, est écrite sur le ton de la conversation. Le pape présente la sainteté comme une réalité toute proche, possible, celle de la « porte d’à côté », destinée non à une élite, mais à la « classe moyenne », «ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de...
Deuxième partie de l'entretien avec Nathalie Calmé sur la crise de la quarantaine paru dans la revue Sources, no 40, décembre 2017. Pour lire la 1er partie, cliquez ici. Au moment de la crise de la quarantaine, le désarroi spirituel du croyant est parfois comparable, selon vous, à une « nuit mystique »... La nuit mystique surgit du fond de notre misère humaine, de la crise du désir vécue à la quarantaine. Le croyant s'en remet à Dieu. Sa foi lui fait comprendre mystérieusement que c'est Dieu qui agit en lui. Il l'invite à la paix du cœur en le faisant passer par la nuit du dépouillement. Dieu plonge son cœur dans le vide et la sécheresse en lui montrant ce qui est faux et ombrageux : égoïsme, orgueil, agressivité, dépendance, jalousie. Le Tout éclaire son côté destructif. Il s'ensuit une grande douleur de se savoir indigne d'un tel amour. La nuit mystique dépasse tout ce...
C'est un défi pour un auteur de présenter le recueil de poèmes qu'il vient de publier. La poésie ne s’explique pas, elle se vit, se ressent de l’intérieur. Mieux vaut la lire au lieu de discourir sur le sujet. Je vous présente tout de même en quelques mots mon 21e recueil de poésie, Un souffle de fin silence, le 8e que je publie au Noroît. Ce livre est le plus personnel de ma production en poésie. Au début du recueil, j’imagine ma naissance; à la fin, je prépare mes funérailles. Entre commencement et fin, je rappelle mon enfance avec sa part irréductible d’âme, j’évoque la quête spirituelle qui s’enracine dans le désir de vivre et l’apprentissage de la mort. Tout n’est qu’enfantement et renaissance dans ce texte intime aux émotions complexes où le tragique de la souffrance côtoie la beauté d’un amour qui espère tout. Entre l’enracinement et l’effacement, les...
Un jour, je participais à une table ronde sur la poésie et le sacré. Je parlais de la beauté des poèmes de saint Jean de la Croix, du rythme des mots qui épouse celui du corps. Mon interlocuteur écrivain partageait mon admiration, mais il ne comprenait pas la foi du poète : « Comment croire en un Dieu qui envoie son Fils dans le monde pour nous sauver sur une croix? », me lança-t-il. En effet, sans la foi, comment adhérer à un tel mystère, comment reconnaître que Jésus est le Christ? Dieu est paradoxe L’apôtre Philippe demanda à Jésus : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit ». Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14, 8-9). Que Dieu se laisse voir dans un visage humain, c’est...
Fêté dans l’Église le 14 décembre, saint Jean de la Croix (1542-1591) est le docteur mystique par excellence. Il témoigne par sa vie et ses écrits que l’être humain est pleinement comblé par Dieu caché au centre de l’âme. Seuls la foi et l’amour, ces « deux conducteurs d’aveugle », écrit-il dans Le Cantique spirituel, « te mènent par des chemins inconnus de toi, jusqu’aux secrets abîmes de Dieu ». (Sauf exception, les citations proviennent des Œuvres complètes, Cerf, 1990). Le poète espagnol présente les éléments de la vie intérieure, ses nuits et ses aurores, ses exigences et ses illusions, à travers quatre grands traités spirituels : La Montée du Carmel, La Nuit obscure, le Cantique spirituel, la Vive Flamme d’amour. Ses poèmes et ses paroles coulent de source, c’est-à-dire de l’Évangile. « Là où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour, et vous recueillerez de l’amour » (Lettre 47). Les...
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