La solennité de l’Annonciation est célébrée ordinairement le 25 mars, soit neuf mois avant Noël. Cette année 2024, la fête tombait le Lundi saint, durant la Semaine sainte qui prime sur les autres fêtes. Elle a donc été reportée au lundi 8 avril, après l’octave de Pâques. Marie la « comblée-de-grâce » est intimement liée à la mort-résurrection de Jésus, événement central de notre salut qui fera d’elle la mère de Dieu. Jésus est aussi au centre de la fête de l'Annonciation, comme l’indique l’ange Gabriel à Marie : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (Luc 1, 31-33) Le règne de Jésus L’ange reprend...
Le blogue de Jacques Gauthier
Jean-Paul II a voulu que le deuxième dimanche de Pâques soit appelé « Dimanche de la Divine Miséricorde ». Jésus lui-même en avait manifesté le désir en 1931 à une humble religieuse polonaise de vingt-cinq ans, sœur Faustine Kowalska, canonisée le 30 avril 2000. Elle va renouveler le culte de la miséricorde divine au moment où le monde se trouve entre deux guerres mondiales et connaîtra bientôt l’atrocité des camps de concentration. La miséricorde divine est un élément clef du pontificat de saint Jean-Paul II. Il est entré dans la vie éternelle le 2 avril 2005, la veille même du Dimanche de la Divine Miséricorde. En apparaissant à ses Apôtres, le Christ ressuscité leur donne sa paix et il souffle sur eux en disant : « Recevez l’Esprit Saint » (Jean 20, 22). Il les envoie dans le monde pour une mission de salut, de pardon, de miséricorde. Thomas fait l’expérience de ce salut...
"Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit." (Jean 20, 15-18) Seigneur Jésus, au matin du tombeau vide, tu poses ton regard sur Marie Madeleine, qui te reconnaît quand tu prononces son nom. Tu me connais aussi par mon nom, et tu m’appelles à annoncer au monde la joyeuse nouvelle de ta résurrection. Tourne vers toi mon cœur blessé pour qu’il reprenne vie...
« Le temps est ton navire et non pas ta demeure », écrivait Lamartine. Il file au rythme des saisons sur les flots plus ou moins agités de nos vies. Nous ne sommes que de passage ici-bas, avant d’arriver à bon port. Certaines personnes regrettent le passé; d’autres désespèrent de l’avenir. Plusieurs sont incapables de s’arrêter, ne voulant rien manquer de ce qu’il faut voir. Elles restent branchées à leurs écrans en tout temps, comme sur un respirateur artificiel. Le temps habité Pour les chrétiens, le temps est un allié, car il mène au royaume de Dieu, notre véritable demeure. Nous ne sommes pas à la recherche du temps perdu, mais de Dieu venu dans notre temporalité. Tel est le sens du temps liturgique. Il ne nous enferme pas sur nous-mêmes, mais nous entraîne au cœur du mystère pascal. Le Christ ressuscité vient à nous, et nous allons à lui de...
Une nuit, j’ai rêvé à la douceur de Dieu. Ou à son amour, si vous préférez. Je dormais profondément quand j’ai été envahi d’une lumière bienfaisante qui inondait mon corps d’une bonté et d’une douceur sans pareilles. Cette clarté berçait mon âme « comme un petit enfant contre sa mère » (Ps 130, 2). Je murmurais : « Je t’aime, Jésus. Je t’aime ». Ne vous méprenez pas, mes rêves ne sont pas toujours d’une telle élévation, mais ça arrive parfois, comme s’ils étaient un prolongement de ma relation au Christ. « Je dors, mais mon cœur veille », dit la bien-aimée du Cantique des Cantiques. Goûter la douceur de Dieu En me réveillant ce matin-là, je ressentais une grande joie. Mon temps habituel d’oraison silencieuse était vide de toute distraction, comme si le Christ reposait en moi. Il me brûlait le cœur de sa douce humilité : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,...
Le 29 juin 2022, le pape François a publié une lettre apostolique d’une grande profondeur spirituelle sur la formation liturgique du peuple de Dieu : Desiderio desideravi. Le titre reprend les premiers mots de la parole de Jésus avant le dernier repas avec ses disciples : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! » (Lc 22, 15) Pour un « nous » ecclésial Un an après la publication de son Motu Proprio Traditionis custodes, le Pape transcende les querelles liturgiques en offrant à tous les fidèles « quelques pistes de réflexion qui puissent aider à la contemplation de la beauté et de la vérité de la célébration » (no 1). Il ne revient pas sur telle pratique ou telle forme liturgique, si ce n’est de rappeler l’importance d’observer le rite romain selon les décrets du Concile Vatican II, « afin que l’Église puisse élever, dans la variété de tant de langues, une seule...
Semaine sainte 2021, la pandémie de la COVID-19 révèle une fois de plus notre fragilité et démasque nos illusions de toute-puissance. Dans ma région de l'Outaouais, nous sommes de nouveau en zone rouge et en confinement. Toutes les célébrations liturgiques ont été annulées dans ma paroisse. Que faire, sinon continuer à aimer et à prier, comme je le disais dans la première vidéo de ma chaîne YouTube, le 3 avril 2020. Un an déjà. Depuis, j'ai mis en ligne une centaine de vidéos pour vous partager l'essentiel de la foi et de la prière chrétienne. Fécondité inattendue du confinement. La pandémie me fait prendre conscience que nous sommes interdépendants les uns les autres, que « tout est lié », comme l’écrivait le pape François dans son encyclique sur la sauvegarde de notre maison commune Laudato si. J’ose croire qu’aujourd’hui nous sommes devenus plus sensibles aux inégalités sociales et aux gestes de bonté, plus compatissants et...
La pandémie du COVID-19 révèle notre fragilité et démasque l'illusion de notre toute-puissance. Malgré la distanciation que nous impose le virus, nous sommes engagés dans une aventure commune qui nous rend solidaires, plus sensibles aux inégalités sociales et aux gestes de bonté. Le temps s’est comme libéré, imposant un autre rythme, plus lent, plus intérieur, nous sortant de la routine habituelle. Quelle belle occasion de revenir à l’essentiel, revoir nos priorités, devenir plus humain. Pour les chrétiens, c’est le moment favorable d'approfondir la foi au Christ, de découvrir le trésor de la présence de Dieu en nous, de faire de nos familles des petites églises domestiques où Dieu se donne et se révèle dans l'amour et la prière, dans le désir de la communion spirituelle. Dans sa Passion, Jésus s’est fait solidaire de notre souffrance en la prenant sur lui, en nous aimant « jusqu’au bout » (Jean 13, 1). Cette solidarité témoigne de l’amour du Père et...
Ma prière de carême, écrite il y a quelques mois pour la revue Vie liturgique. Je vous souhaite une bonne montée vers Pâques. Seigneur Jésus, fais-nous grandir dans la foi,à l’ombre de la croix qui nous élève vers toi. Ta croix est un baiser sur le frontqui désarme la haine et le mal,l’arbre de vie dressé sur le monde qui unit le ciel et la terre,le signe vainqueur de la résurrectionqui nous ouvre la porte du paradis. Loué sois-tu pour tes gestes d’amourqui nous font devenir ce que nous sommes : des enfants bien-aimés du Père,des envoyés de l’Esprit de Pentecôte, partis pour annoncer la Bonne Nouvelle du salutqui nous séduit, nous guérit et nous transfigure. Nous t’offrons avec confiance notre vie et notre mort.Nous te remercions pour ta présence en nous.Nous croyons en ta parole de feu et de lumière.Nous étanchons ta soif en te remettant nos soifs. Nous te voyons vivant en sortant de nos tombeaux.Nous sommes ton...
Noël est arrivé avec sa féérie et ses cantiques. Ce temps de rassemblements et de réjouissances est souvent teinté de nostalgie et de mélancolie. Plusieurs personnes ressentent la solitude pour de multiples raisons : deuil, séparation, maladie, épuisement... Des blessures resurgissent et prennent du temps à cicatriser. C’est pourtant là, dans l’indigence de notre crèche intérieure, que l’enfant de Bethléem se révèle, non pour dissimuler le manque qui nous habite, mais pour partager avec nous son désir d’aimer, sa soif de nous rencontrer au cœur même de notre détresse. Une expérience pascale Le mystère de Noël annonce celui de Pâques : dépouillement de la crèche et du tombeau, passage des ténèbres à la lumière. Ainsi, la fête de saint Étienne, diacre et premier martyr, est célébrée le lendemain de la solennité de Noël. À première vue, ce rapprochement peut nous surprendre, car le drame d’Étienne contraste avec la joie de Noël. Pourtant, nous célébrons deux naissances :...
Au livre des Actes des Apôtres, attribué à l’évangéliste Luc, nous voyons les Apôtres témoigner de leur foi devant le grand conseil. Nous retrouvons là l’essentiel de l’annonce chrétienne : Jésus est mort pour le pardon des péchés, Dieu l’a ressuscité et exalté. Même si l’on interdit à Pierre et à ses compagnons de parler au nom de Jésus, ils ne peuvent pas se taire : « Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » (Actes 5, 32) Ils sont fouettés, puis relâchés, mais eux repartent « tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. » (Actes 5, 41) Comment ces hommes, jadis si peureux, sont-ils devenus aussi hardis dans leur foi ? C’est l’œuvre de l’Esprit de la Pentecôte, bien sûr, mais aussi des expériences profondes qu’ils ont vécues avec le Ressuscité lorsqu’il...
Durant la Semaine sainte, nous avons communié au grand cri de Jésus sur la croix: « J’ai soif ». Mais il a soif de quoi et de qui, si ce n’est d’amour et de nous. Comment étancher cette soif divine si nous ne sommes pas affectés par les fléaux sociaux, les suicides, la pédophilie, les viols, les guerres, les trahisons, les tortures, les maladies, les injustices, les foyers brisés, les meurtres, les attentats terroristes? Jésus a tout pris sur lui dans sa passion et sa résurrection : la misère humaine, les cris du monde, le sang répandu de tant d’innocents. Le témoignage d’Arnaud Beltrame L’échec n’a plus le dernier mot depuis la mise au tombeau du Fils de Dieu. Avec lui, qui perd, gagne. Il a vaincu la mort par sa résurrection, il nous accompagne dans tous nos passages. Nous prenons le parti de la vie en tenant le pari de...
Nous t’adorons, ô Père de toute bonté ;en toi nous mettons notre confiance,car nous sommes tes enfants bien-aimés.Tu nous crées à chaque instant avec amour ;accueille-nous dans ta miséricorde infiniecomme tu l’as fait avec l’enfant prodigue et le bon larron.Nous t’adorons, ô Fils du Dieu vivant ;par ta croix, nos prières, nos jeûnes et nos partagesportent des fruits qui demeurent.Donne-nous la grâce d’accueillir ta lumièreet de demeurer en ta chaleureuse présencesur la montagne où tu nous transfigures. Nous t’adorons, ô Esprit de sainteté ;sans ton souffle, nous ne savons pas prier.Viens au secours de notre faiblesse,murmure en nous le nom de Jésuset aide-nous à vivre dans l’attente joyeusedu matin de Pâques. Nous te rendons grâce, Dieu de l’Alliance,pour tout ce que tu fais de beau en nous.N’abandonne pas ceux et celles qui souffrent :continue ton œuvre de salut dans les cœurs,jusqu’au jour éternel de la résurrectionoù nous fêterons ensemble notre libération. Pour aller plus loin: mon carnet de carême 2018,...
Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nous marchons désespéréssur la route de nos désillusions,accorde nos pas à ton rythme apaisant. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nos yeux ne te reconnaissent plusparce qu’ils sont fermés aux autres,ouvre-les à ta présence compatissante. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nous te partageons nos douteset que tu nous réponds par des questions,apprends-nous à t’écouter avec discernement. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nous sommes lents à croirece que les Écritures nous révèlent,donne-nous un esprit nouveau pour t’accueillir. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand notre cœur refuse la croixpar peur de trop souffrir,réchauffe-le au contact de ta parole. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand le soir approche et que notre foi baisse,partage-nous ton pain rompu pour la vie du mondeet nous deviendrons des témoins de ta résurrection. Ma prière parue dans Prions en Église Canada, 30 avril 2017, p. 33.Pour aller plus loin: Expérience de...
Luc est le seul évangéliste qui rapporte le beau récit des deux disciples qui, le jour de Pâques, font route « vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem » (Luc 24, 13). Les dimensions poétique, pédagogique, théologique et liturgique de ce texte m’enchantent. L’essentiel de la foi y est raconté sobrement en termes de rencontre et de reconnaissance. Le Christ ressuscité y est présenté comme un compagnon de route qui marche avec nous et se révèle lors du partage de la parole et du pain. On comprend que cette scène de l’Évangile ait pu inspirer tant d’écrivains et de peintres. Un récit pour aujourd’hui De nombreux symboles, évoqués dans ce texte, restent d’actualité : la route, la désillusion de Cléophas, le lent réchauffement du cœur grâce à la parole de Jésus, le soir qui approche, le repas à la maison, la fraction du pain, l'ouverture de l’esprit et des yeux,...
À la lumière de la mort et de la résurrection du Christ, voici un poème sur comment je vois ma Pâque, mon passage de la mort à la vie. Il faut une certaine audace pour évoquer ainsi sa mort et ses funérailles. Pour moi, un chrétien ne prépare pas sa mort mais sa résurrection. La vie est un don de Dieu; son amour nous survit. "Je ne meurs pas, j'entre dans la vie" écrivait Thérèse de Lisieux. La vie éternelle est déjà commencée. Je ne suis pas un mort en sursis, mais un ressuscité en marche. Ce poème "À la fin" constitue la dernière partie du recueil Un souffle de fin silence. À la fin Et je prierai l’amour de toi, chaîne de feu,De me bien attacher au bord de ton calvaireEt de garder toujours mon regard sur ta facePendant que reluira par-dessus ta douleurTa résurrection et le jour éternel.(Saint-Denys Garneau,...
Le 4 septembre 2016, pendant le Jubilé de la miséricorde, le pape François canonisait Mère Teresa (1910-1997). Elle avait choisi son nom en référence à Thérèse de Lisieux qui deviendra importante dans sa vie. Elle vivra comme elle une nuit de la foi avec le sentiment de la perte de Dieu et l’aridité dans la vie spirituelle. Solidaire de son siècle, elle communiera au cri de Jésus en croix: «J’ai soif» (Jn 19, 28). En ce carême 2017, je vous propose le hors-série du mensuel de prière Parole et Prière (Éditions Artège): "Mon carême avec sainte Teresa de Calcutta". Ce guide vous accompagnera tout au long du carême. Vous retrouverez chaque jour: un épisode de la vie de la sainte, un texte de Mère Teresa, un commentaire pour la vie chrétienne, une citation tirée de l'Écriture, une actualisation dans votre vie, une résolution, des articles et témoignages de l'organisme Le Rocher...
Le père Louis Cesbron, chapelain du sanctuaire Sainte-Thérèse à Paris, m'a envoyé ce texte que je trouve très beau. Il exprime l'indicible espérance de la vie nouvelle offerte au jour de Pâques. Je vous le partage, après lui avoir demandé son accord. Prêtre de la congrégation du Saint-Esprit, j'ai connu le père Louis en septembre 2015 alors que j'étais invité à donner des conférences sur Thérèse de Lisieux lors de la Semaine Thérésienne à Paris, en lien avec les Apprentis d'Auteuil. Je le remercie pour ses mots de foi en la Trinité qui soutiennent notre silence et notre prière. J'en profite pour vous souhaiter de joyeuses Pâques: Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité. Qui me dira ce qu’il en est ?Quand mes yeux se seront fermésA la lumière de ce monde.Quand mon soupir se sera tuAux bruissements de la natureQuand le sang aura cessé d’irriguerMon corps, mort ! Qui me dira ce qu’il en est ?Quand reposera...
Le 22 juillet, l'Église fait mémoire de sainte Marie Madeleine. Selon le désir du pape François, sa mémoire liturgique a été élevée au rang de fête dans le calendrier romain. Un décret a été signé en ce sens au Vatican le 3 juin 2016. La célébration liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la célébration des apôtres. Marie Madeleine est la première à rencontrer le Christ ressuscité, la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. C'est pour cela qu'on l'a appelée «l'apôtre des Apôtres». Je lui laisse la parole, à la suite de ma méditation des évangiles que l'on retrouve dans Jésus raconté par ses proches (Parole et Silence-Novalis, 2015). Je ne faisais pas partie du groupe des Douze, mais cela ne m’a pas empêché d’être très proche de Jésus. Il est venu me chercher loin, le Fils de l’Homme inespéré, pour me délivrer des démons et des passions...
Né près de Jérusalem, Thomas est l’un des trois apôtres judéens avec Simon le Zélote et Judas. On l’appelle Didyme, ce qui veut dire jumeau en grec. On a surtout retenu de lui son incrédulité après la résurrection. Oui, il a douté, comme les autres, mais cela lui a valu une expérience unique avec le Christ ressuscité. Nous nous reconnaissons dans son doute et son geste de foi. N’oublions pas, qu’après avoir touché les plaies de Jésus, il lui a donné son véritable titre, la proclamation la plus claire de sa divinité : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20, 28). Thomas était prêt à suivre le Maître jusqu’au don total de sa vie. Quand Jésus était retourné en Judée pour ressusciter son ami Lazare, les Douze savaient qu’on cherchait à l’arrêter, et même à le lapider. Aller en Judée, c’était aller à la mort. Thomas dit aux disciples avec tout...
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