Jésus, vainqueur de la mort,détache-moi de tout mal,attache-moi à ta croix glorieuse,pour que je ne voie que toi en moi. Fais que je m’abaissejusque dans mon néantpour que tu m’élèves jusqu'à ton cœur brûlant. Porte-moi dans tes bras quand je tombe en chemin,montre-moi ton visage,quand je n’en peux plus. J’avance à petits pasavec mon cœur d’enfant.je prends le bon tournant où je me laisse aimer. Je remets entre tes mains,mon esprit et ton corps,ma prière et ton pardon,mes frères et ta mère. Ô serviteur souffrant,qui donne ta vie par amour,fais entendre ta voix en moi,pour que je m’oublie dans ta joie. Ma prière est parue dans le Prions en Église Canada du 15 septembre 2024, p. 37. Pour aller plus loin, lire ces articles de mon blogue sur la Croix glorieuse:14 septembre: la Croix glorieuse, la vie donnée.La folie de la croix (13 septembre 2017).La croix assumée dans l'amour (12 septembre 2019) Ma vidéo d'une minute sur la charpente...
Le blogue de Jacques Gauthier
À la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre pour l’Angélus du dimanche 17 juillet, le pape François a parlé de son voyage historique au Canada, du 24 au 29 juillet, comme d’un « pèlerinage pénitentiel ». Il a demandé aux fidèles de prier pour lui. Il en aura besoin, car le Comité organisateur n’a eu que deux mois pour préparer ce voyage. Sans parler du fait que nous sommes en pleine vague de COVID-19 et que la santé du pape sud-américain demeure chancelante avec l’âge. Il a dû annuler deux visites pastorales au Liban et en Afrique, sur les conseils du médecin, en raison de douleurs au genou qui réduisent sa mobilité. François reste tout de même déterminé quand il s’agit d’aller « vers les périphéries », à la rencontre des plus souffrants. Il vient au Canada en humble pèlerin de la paix, écouter, dialoguer et prier avec les peuples autochtones marqués par la tragédie...
L’amour des ennemis et le pardon mutuel sont au cœur de l’Évangile. Cet amour est réel et exigeant, car il est totalement gratuit. Il ne s’agit pas seulement d’aimer les personnes qui nous aiment, mais d’aimer à la manière de Dieu, librement, pleinement, sans rien demander en retour. Jésus parle de cet amour inconditionnel, qui s’étend jusqu’aux ennemis, au-delà de tout romantisme : « Je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Luc 6, 27). Père, pardonne-leur Il y a deux mille ans, Jésus a déclenché une révolution d’amour qui est toujours en marche. Il brise le cercle de la vengeance et de la violence en prônant un amour d’estime et de bienveillance pour l’ennemi : « Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient » (Luc 6, 28). La vie de Jésus témoigne de cet amour-don, spécialement...
Dernier entretien d'une série de 8 vidéos de la retraite sur la sainteté, que vous pouvez voir en tout temps dans ma chaîne YouTube. Les entretiens sont extraits du livre Devenir saint. Petit monde d'emploi (Emmanuel/Novalis). Les chemins pour devenir saint passent par les cinq sens et la fidélité à ce que j’appelle les cinq « p », les cinq partages : parole, prière, pardon, pain, présence. La personne en marche vers la sainteté écoute la parole de Dieu qui guide ses pas, s’exerce à le voir par une prière de foi qui la transforme, le touche par le pardon qui la guérit, goûte le pain descendu du ciel qui la nourrit, sent obscurément sa présence au-dedans qui la vivifie. Écouter la Parole Devenir saint, c’est se brancher sur la Parole, comme le sarment est greffé à la vigne. Cette parole de feu brûle le cœur sur nos chemins d’Emmaüs. N’est-ce pas la première attitude...
Un prêtre du diocèse de Gatineau m’a demandé l’an dernier d’écrire le témoignage de ma vie de foi. L’article, qui a servi de méditation lors d’une rencontre diocésaine, est paru dans le Prions en Église du 31 mai 2020. Ma foi et ma vie ne font qu’un; elles se nourrissent mutuellement. Je parle ici de la foi chrétienne, qui est un trésor enraciné dans le terreau de mon existence, une aventure commencée par les Apôtres et que je poursuis au cœur des réalités terrestres. Je ne peux que rendre grâce au Père pour cette richesse de la foi qui donne un sens à ma vie et à ma mort, fonde mon espérance dans le Christ et me rend joyeux dans l’Esprit. Aimé de Dieu Il n’y pas de recettes pour vivre la foi, si ce n’est d’aimer, de se donner, à la manière de Jésus, en prenant le chemin des Béatitudes....
Jésus raconte une parabole où il montre deux hommes en prière : l’un est pharisien, l’autre est publicain, un collecteur d’impôts à la solde des Romains (Luc 18, 9-14). Jésus reproche au pharisien son autosatisfaction et son mépris du publicain, alors que ce dernier se tient à distance, n’osant pas lever les yeux vers le ciel et se frappant la poitrine. Jésus déclare que c’est le publicain qui est en règle avec Dieu, car « quiconque s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18, 14). L’humilité, c’est nous reconnaître pécheurs et tout attendre de Dieu dans la confiance. Elle permet d’accueillir nos faiblesses dans la prière, à la manière du publicain qui se tient à l’arrière du temple : « Ô Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur. » (Luc 18, 13.) Dieu reconnaît les humbles, car il est lui-même doux et humble de coeur...
L’Année sainte de la miséricorde se termine à Rome le 20 novembre. Le pape François a voulu que cette année soit un parcours de conversion, un temps de compassion et de dialogue. Comment avez-vous vécu cette année de grâce ? En accomplissant des gestes de miséricorde ? En franchissant une porte sainte ? En contemplant le Christ ? En participant à des célébrations particulières ? En lisant des livres sur ce sujet, comme celui du pape François, Le nom de Dieu est miséricorde, dans lequel il montre que la miséricorde est la manière dont Dieu pardonne, elle est sa carte d'identité : "Notre péché devient alors une sorte de bijou que nous pouvons Lui offrir, pour Lui donner la consolation de nous pardonner" (p. 73). Saint Jean XXIII parlaient de nos misères comme le trône de la miséricorde divine. Cette année jubilaire qui s’achève nous fait prendre conscience que la miséricorde ne finit pas, qu’elle nous unit...
L’attentat à Nice, un 14 juillet, m’avait laissé sans voix. En priant pour les victimes, un seul mot revenait, le même que Jésus sur la croix : Pourquoi ? Avec l’exécution du P. Jacques Hamel, pendant qu’il célébrait l’Eucharistie, qui, faut-il le rappeler, est l’actualisation de la mort et de la résurrection du Christ, une autre parole de Jésus en croix est montée au cœur : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). À la mort du père Jacques, le 26 juillet, j’ai écrit sur ma page Facebook que je priais également pour les deux terroristes tués et leurs familles. Certains, se disant catholiques pratiquants, ne pouvaient pas aller jusque là : « Prier pour ses barbares, jamais, encore moins pardonner ». Je comprends très bien cette réaction humaine. Chacun son cheminement et sa grâce. Mais l’appel de Jésus est clair : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu...
Qu’on l’appelle sacrement du pardon, de pénitence, ou plus simplement confession, le sacrement de la réconciliation est par excellence le sacrement de la miséricorde du Père qui resplendit sur le visage du Christ. J'en ai déjà parlé dans ce blogue l'an dernier: Pour se préparer au sacrement de la réconciliation. L'initiative des "24 heures pour le Seigneur", qui s'inscrit dans la perspective du 4e dimanche de Carême, est une belle occasion de vivre ce sacrement de la miséricorde. Miséricorde : le cœur du mystère de la foi chrétienne. L’appel est lancé à tous pour entrer dans ce mystère de foi avec confiance et joie : "Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu" (2 Corintiens 5, 20). Un sacrement mal compris Aujourd’hui, le sacrement de la réconciliation est délaissé et dénigré par plusieurs. Certes, des confesseurs n’ont pas toujours été tendres envers les pénitents, mais la désaffection de ce sacrement...
Cardinal Walter Kasper, La Miséricorde. Notion fondamentale de l’Évangile. Clé de la vie chrétienne. Éditions des Béatitudes, 2015, 215 pages. Le pape François avait surpris tout le monde en décrétant une Année sainte de la miséricorde. La miséricorde est au cœur de sa vie, de sa vision de l’Église en lien avec le monde, de son projet de réforme du Vatican. Il en a fait sa devise épiscopale, qu’on peut traduire ainsi : « Choisi parce que miséricordié ». Il l’étend à toute l’Église par cette devise de l’Année Sainte : « Miséricordieux comme le Père », que l’on retrouve dans la bulle d’indiction de l’Année Sainte Le visage de la miséricorde, à relire et méditer. François a publié également un livre d’entretiens avec son ami journaliste italien, Andrea Tornielli, Le nom de Dieu est miséricorde, que l’on présente comme un guide d’interprétation du Jubilé et une relecture de son pontificat. Je ne l’ai pas encore lu, ne...
L’Année sainte de la miséricorde débute à Rome le 8 décembre 2015 et se termine le 20 novembre 2016. Pour nous faire entrer dans l’esprit de ce jubilé extraordinaire, le pape François a publié un document important : Misericordia Vultus, « Le visage de la miséricorde ». Il en tire la devise de l’Année sainte : « Miséricordieux comme le Père ». Un parcours de conversion Pour François, la miséricorde n’est pas un terme abstrait, mais une personne à rencontrer, une réalité qui engage toute la vie. La miséricorde est l’acte ultime par lequel Dieu vient à notre rencontre; c’est l’amour qui s’abaisse pour nous élever. Elle habite notre cœur lorsque nous aimons les autres afin de devenir comme Jésus un signe efficace de l’amour du Père. Ce Jubilé extraordinaire est l’occasion pour toute l’Église d’être plus miséricordieuse en se laissant transformer par Jésus, le bon pasteur. Le pape souhaite que cette Année sainte soit un...
Ce texte est tiré en partie d’un chapitre de mon nouveau livre Jésus raconté par ses proches. Mon nom est Lévi, dit Matthieu. Je suis galiléen de Capharnaüm, le dernier apôtre appelé par Jésus. J’étais collecteur d’impôt, donc très impopulaire auprès des gens que je taxais à outrance. J’étais un pécheur, un publicain, à la solde de l’empereur romain. Je comprenais la réaction négative des apôtres quand Jésus m’appela à sa suite. Un jour, il posa son regard sur moi, comme s’il discernait une urgence. J’étais assis à mon bureau de publicain, près de la place du marché, et je sentis mon âme mise à nue. Ah! le regard de Jésus ce jour-là. Comme il était pénétrant de tendresse, rempli de miséricorde. Il m’appela d’un ton décisif : « Viens. Suis-moi ! » Alors, je le suivis avec empressement. Je sortis derrière le comptoir sans m'occuper de ramasser les pièces de monnaie éparses, de...
Le 22 juillet, l'Église fait mémoire de sainte Marie Madeleine. Selon le désir du pape François, sa mémoire liturgique a été élevée au rang de fête dans le calendrier romain. Un décret a été signé en ce sens au Vatican le 3 juin 2016. La célébration liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la célébration des apôtres. Marie Madeleine est la première à rencontrer le Christ ressuscité, la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. C'est pour cela qu'on l'a appelée «l'apôtre des Apôtres». Je lui laisse la parole, à la suite de ma méditation des évangiles que l'on retrouve dans Jésus raconté par ses proches (Parole et Silence-Novalis, 2015). Je ne faisais pas partie du groupe des Douze, mais cela ne m’a pas empêché d’être très proche de Jésus. Il est venu me chercher loin, le Fils de l’Homme inespéré, pour me délivrer des démons et des passions...
Le carême est un temps fort pour vivre le sacrement de la réconciliation, appelé aussi sacrement du pardon, de pénitence, de la miséricorde, ou plus simplement « confession ». Bien sûr, on peut le recevoir plusieurs fois durant l’année, car l’appel est lancé en tout temps : « Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu. » (2 Co 5, 20) Ce sacrement de guérison intérieure et de croissance spirituelle est mal compris, pas assez fréquenté. Pourtant, il offre un nouveau départ au baptisé et rend l’Église plus belle. La démarche du pénitent n’est pas seulement personnelle mais ecclésiale. Quand il se confesse, c’est toute l’Église qui en bénéficie, car si elle souffre qu’un membre tombe, elle est dans la joie quand celui-ci se relève. « Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » (Lc 15,...
Samedi dernier, j'animais avec mon épouse et un couple d'amis, une soirée de ressourcement pour les couples du mouvement Vivre et Aimer, anciennement Renouveau conjugal, affilié à Worldwide Mariage Encounter. J'ai repris les sept points de la lettre que j'avais écrite à mon épouse, à l'occasion de notre 35e anniversaire de mariage, lettre qui a été publiée sur mon blogue l'an dernier: humour, fidélité, foi, partage, complicité, pardon, tendresse. J'ai terminé la soirée par une prière dans laquelle j'évoque le sacrement de mariage. Comme couples mariés, puisons-nous à la grâce de notre sacrement de mariage? Cette prière nous y invite. Par la grâce du sacrement de mariage Seigneur du temps et de l’histoire,ce n’est pas toujours facile de vivre en couple,nos saisons sont parfois parsemées d’ombreset la routine endort nos corps et nos étreintes.Renouvelle notre promesse de fidélité,par la grâce du sacrement de mariage. Seigneur de l’alliance et du partage,tu nous appelles à la...
"Les exemples des saints sont devant nos yeux". Jean-Paul II a fait cette confidence à la fin de sa Lettre apostolique pour l’année de l’Eucharistie 2005, Reste avec nous Seigneur. Il a été lui-même canonisé avec Jean XXIII le 27 avril 2014, 2e dimanche de Pâques, qu’il avait institué dimanche de la Miséricorde divine. La date de sa fête liturgique a été fixée le 22 octobre, jour anniversaire de l'inauguration de son pontificat. Un grand priant Jean-Paul II est mort comme il a vécu, en priant. C’est ce trait que je garde surtout de ce grand pasteur. Sa capacité de prière étonnait et sa grande intériorité pacifiait. Mon épouse et moi l’avons constaté lors d’une audience avec lui, quelques jours après la béatification de son amie mère Teresa en octobre 2003. C’était dans le cadre de notre 25e anniversaire de mariage et lui le 25e de son pontificat. Je lui avait remis mon...
Avez-vous des ennemis ? Non ! Cette parole de Jésus peut tout de même vous concerner : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44). Tout un programme qui peut briser le cycle de la violence. Les ennemis se cachent parfois sous des désirs suspects: désir de rancune envers un membre de la famille qui vous dénigre, désir de vengeance pour un collègue de travail qui parle derrière votre dos, désir de jalousie pour quelqu’un qui a plus de succès que vous… Aucune religion ne va aussi loin dans le radicalisme de l’amour que le christianisme, même quand l’autre a tort, que la blessure est immense. Au précepte ancien « œil pour œil, dent pour dent », Jésus oppose le pardon sans limites. Les premiers chrétiens se sont donné des règles d’accueil, de pardon, de l’amour des ennemis, de la prière des persécuteurs, pour durer et pour le bon fonctionnement...
Le 30 décembre 1978, nous disions devant Dieu et les hommes : « Oui, je le veux ». Tu parles d’une idée de se marier entre Noël et le Jour de l’an, même si les arbres avaient revêtu leurs habits de noce. Trop fatigués pour fêter cet anniversaire chaque année, nous avons préféré le 1er mai, jour où l’on s’est dit « je t’aime » la première fois. De l’absolu de cet amour fondateur découle tout le reste. Trente-cinq ans, déjà ! En me réveillant ce matin, je t’ai dit : « T’as beaucoup ronflé cette nuit ». Pas très romantique, n’est-ce pas ? Et de me répondre : « Après trente-cinq ans, la marchandise est non échangeable ». L’humour, voilà une première pierre à conserver sur le chemin quand on jette un coup d’œil au rétroviseur de notre vie à deux. Humour, humilité, pour être capable de rire de soi, de notre couple, sans blesser. Un couple qui rit est un couple...
La vie de Nelson Mandela relève de l’épopée, à une époque où de grands changements sont survenus, comme la fin du communisme et la chute du mur de Berlin. Je retiens de lui la cohérence entre les paroles et les actions, l’élégance tranquille de son âme, la persévérance dans le combat pour une cause noble et juste. De la trempe des prophètes bibliques, il a surtout été un homme de foi, d’espérance et d’amour. Mandela a cru qu’il pouvait vaincre le régime de l’apartheid par sa puissance intérieure, un peu comme l’a fait Gandhi pour l’Inde. Il a puisé son énergie dans ses convictions les plus profondes, en fidélité à ce que lui dictait sa conscience. Comme Soljenitsyne, il a peu parlé de sa foi chrétienne, jugeant que c'était d'ordre personnel. Il a espéré toute sa vie que son peuple verrait la lumière de la liberté, même quand il a été...
Le système des pensionnats fédéraux pour autochtones, mis en place dans les années 1870 jusqu'en 1995, reste une page sombre de l'histoire du Canada qu'on préférerait oublier ou cacher. Mais comment voir la lumière si on ne fait pas la vérité? Tel est le mandat de la commission d'enquête Vérité et réconciliation. Encore faut-il qu'elle ait accès à tous les documents pertinents du gouvernement fédéral et des institutions religieuses. Il y a eu 130 pensionnats autochtones au Canada, dont une douzaine au Québec. Environ 150 000 enfants ont été retirés de leurs familles et envoyés dans des écoles pour les "civiliser". L'objectif d'Ottawa était de les assimiler, éradiquer ainsi la culture amérindienne. Peut-être voulait-on en faire de bons Canadiens, éliminer leur pauvreté, les instruire, mais en les extirpant de leurs familles et de leur milieu de vie, ce fut la catastrophe pour la majorité d'entre eux. Après une tournée dans...
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