Dans l’évangile du 3e dimanche de Carême, on rapporte à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer et des dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé. Jésus rappelle que les catastrophes et les massacres n’arrivent pas parce que des gens sont moins bons que les autres. Ce ne sont pas des punitions de Dieu. « Pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem? » (Lc 13, 4) Puis, il durcit le ton : « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière » (Lc 13, 5). Jésus fait-il du chantage? Non. Lui qui est toujours tourné vers son Père miséricordieux veut notre bonheur. Il se désole de voir ses contemporains s’éloigner de Dieu pour leur malheur. Dans la Bible, le malheur suprême est de s’écarter de Dieu, source de vie et de bonheur. Alors les paroles de Jésus se font dures,...