Il était une fois un petit garçon de 4 ans hospitalisé pour une jaunisse. Sa mère ne pouvait pas lui rendre visite. Son frère, un franciscain qui l’avait baptisé jadis, prenait le relais. Né à Montréal le 11 avril 1917, il avait vécu à Grand-Mère et avait été ordonné prêtre trente ans plus tard. Il le visitait et lui apportait des bonbons. Cet homme joyeux représentait pour lui une image bienveillante de Dieu. Il l’appelait mon oncle René, mais en religion c’était le père Claude Héroux. Il se souvient de ces Noëls où il partait avec son père pour ramener l’oncle à la maison, le temps d’un repas. Quand il le visitait à Trois-Rivières, il lui demandait d’explorer le musée du bon père Frédéric, situé à la crypte, sous la chapelle Saint-Antoine. Avec le temps, l’enfant connaissait plusieurs franciscains qui venaient à la maison : les pères Paul, Florian, Gentil, Philippe....
Le blogue de Jacques Gauthier
J'ai connu le "bon père Frédéric" par mon oncle franciscain, Claude Héroux. Quand j'étais petit, on partait en auto de Grand-Mère pour visiter le frère de ma mère chez les Franciscains à Trois-Rivières. Je lui demandais souvent si je pouvais aller voir le père Frédéric à la Crypte située sous la chapelle Saint-Antoine, devenue le musée du père Frédéric Janssoone. Le père responsable de la Crypte m'amenait alors avec lui et il me parlait avec enthousiasme du père Frédéric. En entrant dans ce lieu béni, c'était comme si l'Évangile s'ouvrait sous mes pieds. J'étais fasciné par les objets ayant appartenu au vénérable père, j'étais surtout touché par sa vie évangélique et pauvre, son grand amour de Jésus et des malades, son humilité joyeuse. Devenu grand, que de fois j'ai prié à son tombeau, lui demandant d'être un ami de Jésus comme lui, de parler de son amour partout. Ce fut une grande...
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