« Dieu comble son bien-aimé quand il dort » (Psaume 126, 2). Je ne vous cache pas que j’aime beaucoup ce verset. J’y perçois une invitation à lui faire confiance, à m’abandonner, à ne pas trop me casser la tête, à reconnaître mes limites, à me reposer en paix, en sa présence. Ainsi, je manque rarement la sieste, moment béni où je refais mes forces, pour mieux reprendre la route avec Jésus. Reposez-vous un peu « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (Deutéronome 6, 5). Pour l’aimer ainsi, ça prend de l’énergie, d’où l’importance de savoir s’arrêter, se reposer, se ressourcer, prier, prendre des vacances, profiter de l’été. Jésus nous y invite dans la lecture évangélique du 14e dimanche du temps ordinaire A : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le...
Le blogue de Jacques Gauthier
Heureux qui se lève tôt pour chercher la sagesse,il la trouve assise à sa porte. Heureux qui se consacre à l’inutile gratuité,il entre en vacances chez Dieu. Heureux qui prend le temps d’exister simplement,il croise l’Auteur du septième jour. Heureux qui plonge dans les racines de son être,il sent la source sourdre en lui. Heureux qui se reconnaît mendiant d’absolu,il nomme l’appétit de son cri. Heureux qui découvre son visage intérieur,il bascule dans la joie. Heureux qui regarde l’autre comme Dieu le voit,il devient ce qu’il contemple. Heureux qui se repose en Dieu,il ne fatigue pas les autres. Écrit à l'occasion de la fête liturgique de l'ermite saint Antoire le Grand, 17 janvier, dans mon florilège Prières de toutes les saisons, p.72.
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