Le 15 août, l’Église célèbre l’Assomption de la Vierge Marie, et le 22 août, la royauté de la Mère de celui dont « le règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 33). Nous croyons en la puissance d’intercession de Marie qui a connu la gloire éternelle dans son corps et dans son âme. Le Père a voulu que la mère de son Fils soit aussi notre mère et notre reine, afin que, soutenus par sa prière, « nous obtenions dans le royaume des Cieux la gloire promise à tes enfants » (Prière d’ouverture de la messe de Marie Reine). Cet aspect triomphal de la royauté de Marie, si cher aux Églises d’Orient, découle de sa maternité, qui est liée à la paternité divine, puisque le Père engendre éternellement le Verbe. Le peuple chrétien salue depuis des siècles Marie Reine, mais comme l’exprime si bien Thérèse de Lisieux, Marie est plus mère que reine. Ou...
Le blogue de Jacques Gauthier
Le 2 juin 1972, j’ai fait une rencontre personnelle du Christ dans une communauté de jeunes au Québec qui changea ma vie. Ce fut pour moi une nouvelle naissance. Je me suis tourné vers la Vierge Marie et mes amis, les saints, pour mieux connaître et suivre ce Jésus de l’Évangile qui donnait un sens à ma vie. (Voir mon autobiographie spirituelle En sa présence, Artège/Novalis). Quelques mois plus tard, j’étais invité à visionner un diaporama sur la vie de Maximilien Kolbe (1894-1941). Quel témoignage de foi et d’amour! Ce fut mon premier contact avec le chevalier de l’Immaculée, qui se poursuivra par la lecture de ses écrits. Je lui ai consacré un chapitre dans mon livre Les saints, ces fous admirables (Béatitudes/Novalis). Je suis toujours ému par ce prêtre qui a offert sa vie à la place d'un autre prisonnier à Auschwitz, un père de famille, comme moi. Cette fin héroïque, à l’âge...
Je suis toujours très touché par ce franciscain polonais qui offrit sa vie à la place d'un autre prisonnier, père de famille. Cela me parle très fort: un prêtre qui donne sa vie pour un laïc. Saint Maximilien Kolbe, martyr du nazisme, est un bel exemple de la compassion divine. Par son don suprême à Auschwitz, survenu la veille de l’Assomption de Marie, c’est la victoire du Christ ressuscité que nous célébrons. Les deux couronnes Maximilien naît en Pologne, le 8 janvier 1894, de Jules et Marianna Kolbe, tisserands. Ses parents, tertiaires franciscains, auront une bonne influence sur leur deuxième garçon — ils en auront trois —, mais celui-ci est un peu trop turbulent à leur goût. Doué d’un naturel spontané et têtu, le jeune Raymond, qui ne s’appelle pas encore Maximilien, désespère sa mère. Un jour, elle le réprimande en lui demandant ce qu’il deviendra plus tard. Ce reproche provoque...
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