

Personne n’aime souffrir et tout le monde souhaite mourir dans la dignité. Pour la personne gravement malade, il y a des jours où rester en vie devient un dur labeur. Il est alors tentant de dire « non » au terrible devoir de vivre. Quand le personnel médical n’arrive pas à trouver le bon dosage de médicaments, quand le malade concentre toute son énergie à se survivre, à retrouver son identité, je peux comprendre qu’on pense à l’euthanasie. Il s’agit de ma liberté, dit-on, mais à quel prix? Une pente glissante À ce jour, trois pays européens et deux États américains seulement ont légalisé l’euthanasie. On n’ouvre pas impunément cette boîte de Pandore sans de possibles dérives, comme on le voit actuellement en Belgique. On rapporte des décès par euthanasie sans la demande ou le consentement du patient. Le 12 décembre 2013, une nouvelle étape a été franchie avec le vote...