Béni sois-tu, ô Dieu créateur,pour la nature qui te révèle :les astres, les pierres et les lacs,les déserts, les plaines et les monts, les forêts, les plantes et les animaux.Tout l’univers dit ta sagesse. Béni sois-tu, ô Père de tendresse,pour l’été qui rayonne de beauté :le chant des heures et des jours,la danse des abeilles et des fleurs,le jeu des oiseaux et des écureuils.Tout ce qui vit te loue en secret. Comment ne pas te rendre grâcepour tant de merveilles et de diversité?Aide-nous à protéger notre terre,que ton Fils a foulée il y a deux mille ans. Il a annoncé ton Royaume d’amouren s’inspirant de la vie et de la nature. Revue Parabole, De la création au Créateur, no 39 - 2, juin 2023, p. 28. Lire aussi cet article du blogue: Prier dans la nature. Pour aller plus loin, Le refrain des heures, Écrits des Forges, 2022. Voir ma vidéo du 5 août 2022 dans ma chaîne YouTube: Présence à...
Le blogue de Jacques Gauthier
Au commencement du commencementà partir de l’origine éternellebien avant la genèse de l’atomeau commencement sans commencementétait le Verbe Antérieur à toute ébauche historiqueloin d’une première esquisse d’arthors du vent solaire de notre univers à un point de départ de nulle partétait le Verbe Avant que surgisse l’aube nouvelleque la fraîche rosée humecte la terreque la fleur s’abreuve à la source avant le premier fruit du premier germeétait le Verbe Avant le premier son le premier motavant que coule une larme de femmelà dans l’embryon d’un divin silencedu premier regard du premier baiserétait le Verbe Par-delà le temps et l’espacel’élan de vie au cœur de l’enfant le saint désir au désert et à la mer la prière de louange sur la montagne était le Verbe « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. » (Jean 1, 14) Je vous...
L’humanité se pose la question depuis des millénaires: L’existence a-t-elle un sens ? Cette question renvoie au mystère que nous sommes et à notre place dans le monde. Elle vient à l’esprit quand nous sommes touchés au cœur par la beauté de la vie ou accablés par le poids de la souffrance et du mal. Sommes-nous le résultat accidentel d’un processus aveugle, une erreur de la nature ? Comment penser que l’existence de la matière, la complexité de l’Univers, l’évolution de la vie, de la nature et de la conscience humaine seraient liées à la simple nécessité ? L’être humain est-il seulement un tas de glaise inutile, un peu de moisissure qui a réussi, un paquet de neurones égaré dans l’Univers, d’où il a émergé par hasard ? Cette vision de la condition humaine mène au nihilisme et au néant. Le cosmos n’a pas de signification et notre existence est vide....
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