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Le blogue de Jacques Gauthier

Dina Bélanger dans Famille Chrétienne

La journaliste Marie de Varax a publié un article intitulé Bienheureuse Dina Bélanger, histoire d’un cœur, dans le magazine français Famille Chrétienne, no 2176, 27 juillet au 2 août 2019, p. 22-25. Elle relate les grands moments de la vie de cette mystique et pianiste québécoise, qui vécut chez les Religieuses de Jésus-Marie à Québec sous le nom de sœur Marie Sainte-Cécile de Rome. Voici un extrait de la fin de l’article, p. 24

Souriante, humble, obéissante, rien ne peut distinguer cette Sœur enseignante de Jésus-Marie d’une autre. Le seul fait distinctif est qu’elle passe de longs mois à l’infirmerie, d’abord à cause d’une fièvre scarlatine contractée auprès d’une de ses élèves, puis de la tuberculose. Elle y garde un visage souriant et serein malgré de fortes douleurs, et y expire le 4 septembre 1929, à 32 ans. Son autobiographie, publiée cinq ans après sa mort, connaît tout de suite un grand succès, au Canada et dans le monde. Il faut attendre cependant le pontificat de Jean-Paul II pour qu’elle soit élevée à la gloire des autels, en 1993. « Jean-Paul II a vu en elle un apôtre de la Trinité et une missionnaire dans sa vie de souffrance. C’est aussi un beau modèle pour les jeunes comme artiste et pianiste», médite Jacques Gauthier.

Dina vingt ans

En complément de cet article, mon interview avec Marie de Varax, p. 25 : « J’ai voulu montrer Dina très humaine ».  

Terrassé par une méchante grippe, Jacques Gauthier, écrivain et théologien canadien, a tout de même tenu à honorer notre rendez-vous sur Skype. À l’écran, il apparaît sur fond de livres et de statues de saints. Jacques Gauthier est l’ami de ces « âmes d’élites qui peuvent à première vue faire peur quand on ne connaît pas leur humanité », reconnaît-il. Ce laïc – marié, père et grand-père – a toujours voulu rendre accessible « les choses de Dieu », les incarner. Il en est ainsi de Dina Bélanger.

Quand il a découvert son autobiographie, « ça a été un coup de cœur, une expérience mystique, un contact intérieur. J’ai été saisi et je me suis dit : il faut faire quelque chose. Il faut montrer Dina très humaine. » Après un travail de bénédictin, il publie un livre sur elle sous la forme d’un entretien : il lui pose des questions, comme à une amie, en la tutoyant, et les réponses sont des extraits de son autobiographie, sans aucune réécriture. Ainsi, on dirait qu’elle nous parle, et cette œuvre exigeante, plus théologique et moins structurée que celle de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus apparaît, par ce truchement de l’interview, très accessible.

Mais quels atomes crochus peuvent bien exister entre une religieuse mystique du début du XXe siècle et un laïc des XXe et XXIe siècles ? « Ce qui nous caractérise tous les deux, c’est la joie », répond l’écrivain. La joie – la « couleur de Dieu », comme il le dit joliment – est en effet centrale chez Jacques Gauthier. « On a besoin de joie, aujourd’hui ! »,s’exclame-t-il. Mais d’une joie tout sauf superficielle et éphémère. « Dina nous enseigne qu’elle jaillit de la croix. »

On note aussi entre la religieuse et le père de famille un même amour de la Sainte Vierge – « C’est vraiment la Mère : elle est celle qui nous console, qui nous enveloppe, qui nous pousse vers Jésus », confie avec son accent chantant le Canadien et une même âme d’artiste prédisposant à la louange vibrante du Seigneur. Jacques Gauthier estime n’être qu’au début de son travail sur la dense et foisonnante spiritualité de Sœur Marie Sainte-Cécile de Rome. « Ce beau témoin, très transparent »qui « va au cœur du mystère de la Croix, de la Trinité, de Marie » pourrait bien être l’objet d’un autre ouvrage. Affaire à suivre !

Je donnerai de la joie. Entretiens avec Dina Bélanger, par Jacques Gauthier, Éd. Novalis et Ed. Emmanuel, 206 pages, 19,95$, 17 €. (En librairie le 28 août 2019)
Lire également cet article du blogue : 4 septembre. Bienheureuse Dina Bélanger.

J'anime, chez les religieuses de Jésus-Marie à Québec, un Triduum-retraite du 1er au 4 septembre 2019 pour la fête de Dina Bélanger. Horaire: cliquez ici, ou sur ce lien.

 

La dernière place
Ma prière à Marie

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mercredi 3 juillet 2024

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