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Le blogue de Jacques Gauthier

École de prière (12) La transfiguration



Jésus se retire souvent à l’écart pour prier. Même si son être filial est constamment uni au Père, il a besoin de prendre un temps précis pour prier son Père dans le secret et continuer la relation qu’il a avec lui. Le Père l’engendre en permanence comme il le fait pour chacun de nous. Nous pouvons ainsi dire qu’en Jésus nous prions sans cesse puisque nous sommes dans le Père comme ses fils et filles bien-aimés. Que dire à Jésus dans notre prière, sinon que nous l’aimons. « Je ne luis dis rien, je l’aime », disait la petite Thérèse un mois avant son entrée dans la vie. "Mon Fiancé ne me dit rien et moi je ne lui dis rien non plus sinon que je l’aime plus que moi, et je sens au fond de mon cœur que c’est vrai car je suis plus à Lui qu’à moi! (Thérèse de Lisieux, OEuvres...

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31 juillet: saint Ignace de Loyola


La vie d’Ignace de Loyola apparaît comme une longue quête spirituelle dont la connaissance de soi et de Dieu passe par un discernement intérieur. Le fondateur des Jésuites va concilier foi et humanisme, liberté et humilité, par des exercices spirituels qui disposent la personne à chercher et à trouver la volonté divine dans sa vie. « À la plus grande gloire de Dieu » sera sa devise et celle de son ordre. Il voudra sans cesse trouver Dieu en toutes choses, répandant le règne du Christ par sa Compagnie jusqu’aux extrémités du monde. La Compagnie de Jésus donnera de grands saints à l’Église. Le pape François est actuellement l’un de ses plus illustres fils. Chevalier et pèlerin Né en 1491, à Azpeitia, au château de Loyola, dans le Pays basque espagnol, Inigo Lopez est le onzième enfant d’une famille de chevaliers. Il fait un séjour à la cour de Castille et s’adonne aux...

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Qui est saint Jean Baptiste?




Le 24 juin est une journée fériée au Québec. La Saint-Jean-Baptiste est devenue la fête nationale des Québécois en 1977. On a tenté de remplacer le nom par fête nationale, mais c’est toujours la Saint-Jean dans le coeur des gens, comme quoi on n’élimine pas facilement le passé. Cette fête est d’abord d’origine païenne; on allumait des grands feux pour célébrer le solstice d’été. Elle fut ensuite récupérée par l’Église en l’associant à la naissance de Jean Baptiste, le précurseur du Christ, lumière du monde, dont on fête la naissance six mois plus tard à Noël. Dès le VIe siècle, on soulignait la naissance du Baptiste en allumant des feux de joie, appelés « les feux de la Saint-Jean », bénis par le clergé.   Si saint Joseph est le patron du Canada, saint Jean Baptiste est le patron spécial des Canadiens-français. La fête de la Saint-Jean n’est pas seulement pour les Québécois,...

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Le lieu du coeur


Le coeur est vu comme le symbole de l’amour, le lieu de notre être spirituel, le temple de Dieu. C’est une antenne très sensible qui a ses raisons, comme dirait Pascal, et qui nous fait entrer en relation avec la beauté, le monde, la souffrance, le mystère, l’Autre qu’on appelle Dieu. L'éveil du coeur  Les sages et les mystiques nous préviennent; ce n’est pas aisé de revenir à ce «sixième sens», où nous entendons, voyons, touchons, goûtons, sentons autrement. «On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux», confiait le renard au Petit Prince. C’est comme si après avoir exploré tant de paysages nous arrivions toujours à ce lieu premier du coeur où tout commence. Sainte Édith Stein donne une définition lumineuse du coeur comme le lieu du fin fond de l’âme : « Le cœur est proprement le centre de la vie. Nous désignons par là, bien sûr,...

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L'aventure de la foi


En 2013, j'ai publié un petit livre, L'aventure de la foi, quinze variations, qui s'attarde surtout à l'acte de croire. Je décris la foi comme don et expérience, écoute et réponse, toucher et regard, doute et nuit, combat et engagement. Cet essai se présente comme une méditation toujours en mouvement, une symphonie inachevée, à la manière de la foi elle-même qui est une aventure jamais terminée. Trois sources me servent de mesure : la Bible, mon cœur et les témoins.  Voici quelques extraits de l'introduction. La foi, en général, est bienfaisante pour tous. Nous en avons besoin dans nos sociétés pour que la confiance et la loyauté règnent dans les échanges. Les racines latines du mot foi, fides, et du verbe croire, credere, expriment l’idée de confiance. On met sa confiance en quelqu’un, en quelque chose ; on se confie, on se fie à un autre que soi. Et cela commence très tôt. Le...

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Professeur à Marie-Jeunesse


Marie-Jeunesse est une famille spirituelle de jeunes qui s’engage surtout à l'accueil et à l'évangélisation des jeunes. Fondée au début des années 80, elle puise son inspiration dans l’Évangile pour y vivre la joie de la foi au quotidien, un peu à la manière de Marie. Une phrase écrite à l’entrée de la maison de formation à Sherbrooke résume bien l’esprit de cette communauté nouvelle : « Être là, simplement, pour la Beauté et la Joie de Dieu ». Il y a aussi d’autres auberges Marie-Jeunesse à Québec, à l’Ile de la Réunion, en Belgique et à Tahiti. Ils reçoivent des demandes pour ouvrir d'autres maisons, mais pour le moment ils consacrent leur énergie à la formation.  Reconnue en association publique de fidèles de “type communauté nouvelle” par le diocèse de Sherbrooke, la FMJ comprend des membres internes et externes. Le membre interne est prêtre, célibataire consacré, homme ou femme, qui s'engage à la vie communautaire...

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Oui, amen


Amen! Que de fois nous prononçons ce mot, souvent par routine, à la fin d’une prière ou d’une parole, comme s’il s’agissait d’un point final. Pourtant, il donne au texte une ouverture qui fait corps avec notre vie. L’horizon n’est jamais fermé lorsque nous disons « amen ». De la racine hébraïque ’mn , amen signifie solidité, fermeté. En disant « amen », nous faisons nôtre une prière, un texte, nous faisons confiance à une personne : oui, ce que je viens d’entendre, c’est du solide, et pour cela j’appose mon « amen », mon oui. Ce terme hébreu a donc un aspect relationnel. Ainsi, dire « amen » à Dieu, c’est lui signifier qu’il est fiable, lui le Dieu fidèle (cf. Isaïe 65, 16), et que nous pouvons toujours lui faire confiance. «Béni soit le Seigneur pour toujours! Amen. Amen!» (Psaume 88, 53) Jésus, qui parlait l’araméen, utilisait beaucoup le mot amen. Jean en a donné plusieurs exemples dans...

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Comme je vous ai aimés



Qu’il est difficile d’aimer, chante Gilles Vigneault. Nous en faisons l’expérience tous les jours dans nos relations. Pourtant, notre coeur n’est-il pas fait pour cela, aimer ? Le nouveau-né qui est privé d’affection peut se laisser mourir. C’est le besoin le plus fondamental de notre être : aimer et être aimé. Jésus a fait de l’amour fraternel son testament, un secret qu’il nous laisse avant de partir pour que nous vivions heureux: « aimez-vous les uns les autres ». Ce message est toujours d’actualité, même si amour rime souvent avec souffrance. Comment aimer ? L’amour ne se commande pas. D’ailleurs, n’est-ce pas naturel d’aimer, puisque nous sommes créés à l’image d’un Dieu qui n’est qu’Amour ? Pourtant, Jésus nous commande d’aimer ; il parle même d’un commandement nouveau. Oui, nouveau, car Jésus nous demande d’aimer comme il a aimé. C’est le « comme » qui fait toute la différence. Ce n’est pas le pourquoi aimer qui intéresse Jésus, mais le comment : « comme...

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École de prière (4) Prier avec quoi?



Au blogue Comment prier? Cinq sentiers, nous avons parcouru cinq sentiers de la prière : tu pries comme tu es, comme tu vis, comme tu crois, comme tu aimes et comme tu parles à un ami. Mais on prie avec quoi? Voici cinq supports à la prière : tu pries avec ton désir, ton corps, la Bible, la liturgie, le silence.  1  Prie avec ton désir J’ai déjà parlé du désir dans la prière en commençant cette série sur L’école de prière. Dieu parle toujours à travers nos désirs, nos cris, nos demandes. Notre désir, c’est notre prière. Elle commence avec nos joies et nos peines, nos rêves et nos projets. Même si on la délaisse de temps en temps, le désir de prier ne s’éteint pas pour autant. Tu pries en présentant à Dieu non seulement ce que tu es, mais ce que tu désires être. Ne t’attarde pas trop à tes faiblesses...

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J'aime l'Église: un regard de foi



Peut-on comprendre l'Église sans la foi? Je me faisais cette réflexion à la fin de Tout le monde en parle du 17 février, où l’on avait papoté sur Benoît XVI, le Vatican, le cardinal Marc Ouellet. Que de lieux communs et de préjugés n’ai-je pas entendus ! On a critiqué sévèrement l’ « entreprise » Église qui est coupée du monde et qui ne veut pas entrer dans la modernité en refusant l’ordination aux femmes. Décidément, l’Église catholique dérange, elle ne pense pas comme tout le monde.  La renonciation de Benoît XVI a remis l’Église sur la place publique, mais les journalistes qui ont une formation théologique pour en parler avec justesse sont rares. Car l’Église n’est pas seulement une réalité sociologique, elle est mystère, et une mère pour plusieurs catholiques qui souffrent de la voir incomprise et ridiculisée. La crise de confiance et d’autorité que traverse l’Église est profonde. Ce sera tout un défi à...

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Mercredi des Cendres



Mercredi des Cendres. Ce matin, j'entre en carême par la prière, le jeûne et le partage. Comme tous les matins, je prends du temps pour Dieu. Pure grâce d'être fidèle à ce don d'oraison. Après une trentaine de minutes de coeur à coeur silencieux, je médite l'Évangile du jour, et je retiens cette parole qui épouse mon silence: "Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret" (Matthieu 6, 6). Ce soir, je recevrai les Cendres, ce rite tout simple qui exprime la finitude humaine et l'appel à la conversion au Christ. Cette ancienne pratique pénitentielle que l'on retrouve dans l'Ancien Testament me parle de coeur contrit, de repartir sur la route en m'abandonnant à la miséricorde du Christ. Je vois déjà briller les lueurs de Pâques et l'espérance d'un nouveau printemps pour l'Église. Difficile de ne pas...

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Méditation biblique: Une histoire de pêche

L'Évangile est comme un grand jardin où nous entrons par tous les sens. Dieu y passe dans le concret de la vie à travers une odeur, une parole, un souffle, une sueur, un parfum, une larme, un repas, un lac, un métier. Il se révèle aussi par toutes sortes de paraboles et d’histoires, dont une de pêche miraculeuse.  Avance au large « Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth : la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu » (Luc 5, 1). Il voit deux barques et leurs équipages qui lavent les filets, signe que le travail est fini. Les pêcheurs ont peiné toute la nuit sans rien prendre. Ils ont hâte d’aller dormir. D’un geste audacieux, Jésus monte dans une des barques, celle de Simon, lui demande de s’éloigner du rivage, s’assoit pour enseigner la foule. Après cela, il dit à Simon, le...

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École de prière (2): Pourquoi prier?



Pourquoi prier? Y a-t-il une réponse définitive à cette question? Comme la source coule gratuitement sans se demander pourquoi, la prière va son chemin en nous à travers les siècles. Nous n’avons qu’à nous ouvrir à son débit généreux qui veut tout envahir. Mais à quoi bon prier ? Si vous jugez la prière selon des critères de rentabilité, elle peut sembler inutile. Ses effets ne se mesurent pas à l’aune de critères humains. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’est pas efficace. Elle est de l’ordre de la relation et de l’amitié, de la foi et de l’espérance. Dieu, l’amour, la poésie, la beauté sont également inutiles, mais si nécessaires pour vivre. La question « pourquoi prier » renvoie ainsi à cette autre question : « pourquoi vivre » ? Voici dix raisons de prier. Comme ce sont les miennes, j’aurais pu intituler ce deuxième carnet de l’École de prière : « Pourquoi je prie » ? Les cinq premières...

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La conversion de saint Paul


L'Église fête le 25 janvier la conversion de saint Paul. On ne comprend cette personnalité centrale des origines du christianisme qu'à partir de l'expérience foudroyante qu'il a faite du Christ. Dans ses lettres, l'apôtre mystique du Christ ne parle pas de "sa conversion", mais plutôt d'une révélation. "Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes." (Ga 1, 15-16) Voici un jeune pharisien en route vers Damas pour détruire des chrétiens hérétiques. Tout à coup, vers midi, c'est la révélation, brutale, immédiate, totale. Une lumière venue du ciel l'enveloppe de son éclat, une lumière aveuglante qui prend la forme d'un appel intérieur. Il tombe à terre, regarde la lumière, entend une voix qui lui dit en hébreu: « Saoul,...

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Dieu et la souffrance des innocents



Le cri du héros de Dostoïevski, Ivan Kamazarov, résume bien ce qui révoltait avec raison Albert Camus et plusieurs autres: « Si Dieu existe, comment peut-il tolérer la souffrance des enfants ainsi que celle des innocents »? Terrible question. Je poursuis avec ce texte ma réflexion entreprise au blogue précédent sur la question du mal. Que répondre devant le scandale de la souffrance des innocents qui met la vie au défi et nous place devant nos limites? Limites de la révolte de ceux qui tiennent Dieu pour absent devant le mal alors que son silence nous pousse à agir et ne valide aucunement les tenants d’un tel procès, soutient le philopophe et théologien Bertrand Vergely. Limites aussi de certains sages qui innocentent Dieu ou l’accablent en culpabilisant l’homme, alors que le mal est mal et que le bien est bien. Enfin, limites du désespoir qui paralysent la vie en empêchant d’aller au bout...

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Une page d'Évangile à mon testament



Un jour, le directeur d'une revue consacrée à la prière m'a fait cette demande assez inusitée : "Quelle page d’Évangile aimeriez-vous annexer à votre testament pour vos enfants?" Tout un rappel à la réalité. En effet, je peux mourir n’importe quand, mes enfants aussi. Cette pensée donne une densité au temps qui passe. J’ai déjà accueilli ma mort comme une grâce. Pour le moment, elle ne me fait pas peur. J’en ai témoigné dans un livre consacré à la mort de mon beau-père Fraternelle souvenance et dans un recueil de poèmes L’ensoleillé. Je peux vraiment dire, à la suite de François d’Assise, « notre sœur la mort corporelle », puisque c’est par elle que je pourrai enfin voir le Dieu que j'ai tant cherché ici-bas, d’autant plus que le Chist a ouvert le chemin par sa mort et sa résurrection. En lui, la vie n’est pas détruite, mais transformée. Alors, quelle page d’Évangile ajouter à la fin...

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Un conte pour l'Épiphanie

Prires Qubec

 Noël est propice aux contes, et l'Épiphanie aussi. Ce mot signifie apparition, manifestation. La fête liturgique a été fixée au 6 janvier dès le 4e siècle pour commémorer le mystère de l'incarnation du Christ et célébrer la lumière du Christ qui brille sur le monde. J'ai écrit il y a quelques années un conte pour l'Épiphanie que je vous partage en guise de présent.  Les Mages arrivèrent fatigués à Jérusalem. Ils avaient marché plusieurs jours sur les routes poussiéreuses d’Orient. Habitués à scruter les astres, ils cherchaient à résoudre l’énigme de leur quête. Ils demandèrent à des passants, en les fixant dans les yeux pour se faire bien comprendre : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Matthieu 2, 2) Comme réponse, toujours le même silence, aussi mystérieux que celui de la nuit. Hérode,...

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Le nom de Jésus


Jésus signifie Sauveur. L'Église fait mémoire de ce prénom le 3 janvier. C’est au jour de sa circoncision, le huitième jour après sa naissance, que l’enfant de Bethléem reçut le nom de Jésus, selon la loi de Moïse. L’ange Gabriel l’avait révélé à Marie au jour de l’Annonciation : « Voci que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut. » (Luc 1, 31-32)  Une courte prière La répétition du nom de Jésus est une prière courte, toute simple, qui peut nous accompagner partout, si l’esprit n’est pas trop accaparé par autre chose. Nous pouvons dire son nom en silence ou à voix basse, en vélo ou en marchant, dans la nature ou dans la rue, à l’église ou dans la cuisine, que nous soyons malades ou en santé… Le nom de Jésus donne paix et réconfort. Répété inlassablement...

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Une relecture de vie


La fin de chaque année apporte son lot de bilans, rétrospectives, "Bye Bye". On en profite pour se souhaiter surtout la santé, en espérant que l'année nouvelle sera bonne et heureuse. La fin de l'année est aussi l'occasion de faire une "relecture de sa vie". C'est ce qu'une lectrice m'écrivait la semaine dernière, après avoir lue un texte sur ma trajectoire de vie: "Votre interview "relecture de vie", tout empreint de vérité, de simplicité et d'une espérance sereine nous interpelle en profondeur". Cette conversation avec Bertrand Révillion est parue dans la revue Panorama de juillet-août 2000 sous le titre: "Jacques Gauthier. La foi joyeuse du poète". J'avais oublié ce texte, même si on le retrouve sur mon site à l'onglet "Biographie". Le voici donc dans ce blogue. Certes, il en a coulé de l'eau depuis 12 ans. Je retiens surtout ceci qui remonte à la mémoire: ma rencontre avec Thérèse de Lisieux...

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Je n'ai pas appris à prier

Le soir du 25 décembre, je reçois un courriel d'un homme âgé qui me demande ce que Jésus pouvait dire à son Père lorsqu'il se retirait à la montagne pour prier. Il termine en m'avouant qu'il n'a pas appris à prier. En ce lendemain de Noël, je vous partage spontanément ce courriel et ma réponse. Cher M. Gauthier, Vous avez présenté beaucoup de conférences sur la prière et écrit plusieurs volumes sur ce sujet. Nous pouvons donc vous considérer comme un spécialiste de la prière. Les évangélistes ont écrit à plusieurs reprises que Jésus se retirait souvent à la montagne pour prier à son Père. Auriez-vous l’obligeance de donner un aperçu de ce que Jésus pouvait, pendant sept ou huit heures, dire à son Père et peut-être, son Père lui répondre ? J’aimerais savoir.  En 91 ans, je n’ai pas encore appris à prier… Salutations. Cher Monsieur Votre courriel me touche,...

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