![Interview La Vie](/images/Interview_La_Vie.jpg)
À l’aube de ma vie, il y a Marie, la Reine de tous les saints. Je suis né sous son manteau, car ma mère, dont les derniers mois de grossesse étaient compliqués, lui a fait ce vœu : « Si l’accouchement se passe bien, je te consacrerai mon enfant ! » Je fus donc baptisé le 8 décembre 1951, en la solennité de l’Immaculée Conception. La Mère de Dieu et de l’Église, qui demeure au cœur de la Trinité et de la communion des saints, s’est dès lors installée dans mon invisible chez-moi. J’ai toujours eu une grande tendresse pour Marie, aussi loin que je m’en souvienne. Tout petit, par exemple, j’aimais accompagner mes parents au sanctuaire marial Notre-Dame du Cap, à Trois-Rivières, non loin de la ville où nous habitions et qui s’appelle Grand-Mère, au Québec. Vers l’âge de 4 ans, j’ai été hospitalisé en raison d’une jaunisse. Parce que je pleurais trop, ma mère avait interdiction de...