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Le blogue de Jacques Gauthier

Le fabuleux destin de Lucie

photo Lucie

La vie est un mystère qui nous échappe, mais l'amour permet de l'accueillir jusqu'au bout, de la naissance à la mort. Daniel et Lise Lanoie en témoignent dans un article de la revue de l'Église de Saint-Hyacinthe, L'Envoi, (novembre-décembre 2013, p. 8-9). Daniel et Lise ont déjà deux enfants lorsque naît Lucie le 24 janvier 1979. On l'hospitalise à l'âge de trois mois et on lui découvre de nombreux handicaps : microcéphalie, scoliose, surdité partielle, déficience intellectuelle profonde. Les parents se retrouvent autour d’une table multidisciplinaire avec un neurologue, un psychologue, des médecins, une travailleuse  sociale, pour se faire dire que  leur fille a une espérance de vie d'une dizaine d'années. L’équipe tente de les convaincre de la placer en institution, car elle va nécessiter beaucoup de soins et qu'il est très difficle pour un couple de traverser cette épreuve. Leur décision est sans équivoque. "Nous choisissons de faire confiance à la vie et l’amour...

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Naître avec l'enfant de Bethléem

creche

  Noël demeure une fête très populaire, plus que Pâques, même si celle-ci est le sommet de l’année liturgique. Pourtant, si nous célébrons la naissance de Jésus, c’est parce qu’il est ressuscité. L’Église n’a pas vraiment d’intérêt à célébrer un mort. Le Christ est vivant, il nous sauve et il veut naître chaque jour en chacun de nous. C’est la venue de l’Emmanuel, Dieu avec nous, l’étoile qui brille dans la nuit de nos doutes. Notre naissance se vit dans le présent de cet aujourd’hui de la liturgie où Dieu vient à nous à chaque eucharistie, chaque Noël. L’éternelle enfance de Dieu C’est la foi chrétienne qui donne tout son sens à la solennité de la Nativité du Seigneur, la naissance de Dieu en notre chair. Une grâce spéciale est toujours accordée à Noël. Elle découle de «l’éternelle enfance de Dieu», selon l’expression de Paul Claudel. Cette grâce de Noël se...

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L'euthanasie et le dur labeur de vivre

soins
Grand papa Bernier

Personne n’aime souffrir et tout le monde souhaite mourir dans la dignité. Pour la personne gravement malade, il y a des jours où rester en vie devient un dur labeur. Il est alors tentant de dire « non » au terrible devoir de vivre. Quand le personnel médical n’arrive pas à trouver le bon dosage de médicaments, quand le malade concentre toute son énergie à se survivre, à retrouver son identité, je peux comprendre qu’on pense à l’euthanasie. Il s’agit de ma liberté, dit-on, mais à quel prix? Une pente glissante À ce jour, trois pays européens et deux États américains seulement ont légalisé l’euthanasie. On n’ouvre pas impunément cette boîte de Pandore sans de possibles dérives, comme on le voit actuellement en Belgique. On rapporte des décès par euthanasie sans la demande ou le consentement du patient. Le 12 décembre 2013, une nouvelle étape a été franchie avec le vote...

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La joie en toi

Joie Prodigue

  La joie m'attend au carrefour. Elle est déjà assise dans mon silence. Seule sa manière de se révéler change ma façon de voir. Les bornes sont inutiles, les haltes sont dépassées. La fête de la joie ranime la braise de mes amours humains. Joie faite de rien, aiguisant mes sens spirituels. Joie qui me repose de ce que j’ignorais de moi. Joie qui demande l’abandon à la présence, non à la passivité. Joie de chanter le ciel donné. "J'ai arrêté de compter les étoiles quand j'ai compris que le ciel ne m'appartenant pas, on ne pouvait donc pas me le dérober" (Dany Laferrière, L'art presque perdu de ne rien faire). La joie est fille de l'Avent: on l'attend, on l'accueille. Il suffit d'être. Elle chasse les "ismes": le défaitisme, le négativisme, le relativisme. Le cœur voudrait tant exploser de joie, malgré les naufrages possibles. Vienne la neige dans l’espace, des cheveux d’anges...

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Marie à l'aube de ma vie

Jacques 7 ans 1ere communion
Marie

Mes parents venaient d’emménager dans leur nouvelle maison à Grand-Mère avec leur enfant d’un an. Ma mère était de nouveau enceinte. Très épuisée vers la fin de sa grossesse, le médecin lui ordonna un repos complet. Craignant pour la santé de son deuxième bébé, elle avait promis à Marie que si l’accouchement se passait bien elle le lui consacrerait. Je fus donc baptisé le 8 décembre 1951, devenant ainsi enfant de l’Église et membre de cette grande famille qu’est la communion des saints. J'ai été oint de l'Esprit, comme Jésus, devenant prêtre, prophète et roi. Marie aura toujours une grande importance dans ma vie, d'autant plus que je suis né près du Sanctuaire Notre-Dame du Cap, très important au Québec. Chaque fois que je la prie, par exemple en récitant le chapelet, ou en le « marchant » avec mon épouse, je sais que les saints ne sont jamais loin, sans parler des...

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Nelson Mandela: une conscience, une inspiration

Mandela

La vie de Nelson Mandela relève de l’épopée, à une époque où de grands changements sont survenus, comme la fin du communisme et la chute du mur de Berlin. Je retiens de lui la cohérence entre les paroles et les actions, l’élégance tranquille de son âme, la persévérance dans le combat pour une cause noble et juste. De la trempe des prophètes bibliques, il a surtout été un homme de foi, d’espérance et d’amour. Mandela a cru qu’il pouvait vaincre le régime de l’apartheid par sa puissance intérieure, un peu comme l’a fait Gandhi pour l’Inde. Il a puisé son énergie dans ses convictions les plus profondes, en fidélité à ce que lui dictait sa conscience. Comme Soljenitsyne, il a peu parlé de sa foi chrétienne, jugeant que c'était d'ordre personnel. Il a espéré toute sa vie que son peuple verrait la lumière de la liberté, même quand il a été...

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Mon blogue, déjà un an

Servir

Le 20 novembre 2012, j'arrivais dans la blogosphère en publiant mon premier billet: Commencement. J'avais écrit: "Ce blogue est hébergé sur mon site Web. On verra bien à l'usage quelle direction il prendra, quel sera sa couleur, sa musique". Un an plus tard, après 130 billets, je peux dire que mon blogue a pris des directions inattendues, selon l'actualité, mais il a toujours gardé la couleur de l'Évangile et un parfum qui est le mien, aux effluves plus poétique, spirituel. Les sujets n'ont pas manqué: la tuerie de Newtown, les pensionnats autochtones, la renonciation de Benoît XVI et l'élection de François, l'horreur au marathon de Boston, les JMJ de Rio, la charte des valeurs et de la laïcité. Plusieurs de ces billets furent repris dans les journaux comme Le Droit et Le Devoir. S'il arrive qu'un texte soumis ne soit pas publié, je sais qu'il le sera sur mon blogue. C'est là un...

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(École de prière 17) Prier avec les distractions



« Dès que je me mets en présence de Dieu au début de l’oraison, les distractions arrivent tout de suite. Est-ce normal » ? Oui, c’est un signe que tu es vivant et que ton imagination fonctionne. Tous les priants connaissent les distractions, que ce soit durant la prière vocale, liturgique, ou durant la méditation, l’oraison. Thérèse d’Avila a montré qu’en entrant dans le silence de Dieu, on renonce délibérément à l’activité de nos sens. « L’âme recueille toutes ses puissances et rentre en elle-même avec son Dieu » (Chemin de la perfection, 28). On se met volontairement dans la nuit, nous dit de son côté Jean de la Croix : nuit des sens, nuit de la raison, nuit de la foi, nuit de Dieu. Cet état est déroutant pour nous qui cherchons à tout contrôler, à tout comprendre, alors qu’il s’agit de s’abandonner, de se laisser prendre par l’amour de Dieu. Pour Thérèse d’Avila, les distractions...

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La joyeuse humilité de l'Avent



Nous avons besoin de rêves, de poésie, de rites, de fêtes. C'est ce que donne le temps de l'avent qui marque le début d'une nouvelle année du cycle liturgique qui culmine à Pâques. Ce cycle n'enferme pas les croyants sur eux-mêmes, mais les entraîne comme une spirale dans la rencontre et le retour de leur Seigneur Jésus Christ. Promesse de bonheur L'avent, ce sont quatre semaines d'air frais avant Noël pour éviter de sombrer dans les flots du matérialisme. C’est le temps liturgique que je préfère. Ma prière, faite de désir, d’attente et d’espérance, trouve chaussure à ses pieds. En faisant mémoire de l'antique Parole, mon silence se trouve épousé et l'espérance se transmet à même la mémoire de mes pères et mères dans la foi : « Voici venir des jours où j’accomplirai la promesse de bonheur » (Jérémie 33, 14). Trois grandes figures bibliques traversent l'Avent comme des météores...

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Exhortation du pape François "La joie de l'Évangile"




Le pape François vient de publier sa première exhortation apostolique, Evangelii gaudium, La joie de l’Évangile. Ce texte, écrit surtout au « je », est à l’image du pontificat de François : direct, simple, décapant. Conçu comme une feuille de route de l’Église, il couvre les champs de la vie en cinq chapitres et 288 numéros. On y retrouve le ton interpellant des homélies de l’évêque de Rome, et, dès le préambule, des formules phares comme « Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c’est nous qui nous fatiguons de demander sa miséricorde » (3) ; « Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques » (6). Une expression revient comme un véritable leitmotiv : « Ne nous laissons pas voler… l’enthousiasme missionnaire (80), la joie de l’évangélisation (83), l’espérance (86), la communauté (92), l’Évangile (97), l’idéal de l’amour fraternel (101), la force missionnaire (109). Le Saint-Père évoque la joie d’évangéliser et invite...

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Livres: Le Jour du Seigneur, automne 2013


- Pape François, Lumen Fidei, Parole et Silence.Le dimanche du Christ-Roi marque la fin de l'année liturgique et de l'Année de la foi. Une belle occasion de lire la première lettre encyclique du pape François, Lumen Fidei, La porte de la foi. Il complète un texte commencé par Benoît XVI. Ce texte lumineux écrit à quatre mains est une belle synthèse du mystère de la foi. Il aborde surtout la foi comme un don de Dieu, une écoute et une réponse de notre part à partir de la Bible, du Christ et de l'Église. - Andrea Tornielli, François, le pape des pauvres. Novalis.En complément à cette lecture, je vous propose une biographie du pape François du journaliste italien Andrea Tornielli et traduite par le bibliste québécois Jean-Pierre Prévost. L'auteur présente la vocation du cardinal Bergoglio, sa mission en Argentine, son élection comme pape. Bref, voici une vie "transpercée par le regard...

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Je crois




L'Année de la foi, ouverte par Benoît XVI le 11 octobre 2012, et qui sera clôturée par le pape François le 24 novembre prochain, aura permis de raviver la foi des catholiques, d'approfondir la rencontre du Christ et de son Église. Personnellement, elle aura été l'occasion d'approfondir l'acte de croire que j'ai décliné en quinze variations dans mon livre L'aventure de la foi. Dans sa lettre encyclique Lumen Fidei, écrite avec Benoît XVI, François a montré qu'on ne peut pas croire tout seul. Bien qu'on dise "je" crois, la foi s'ouvre au "nous" de l'Église. "L'acte de croire s'exprime comme une réponse à une invitation à une parole qui doit être écoutée [.] Il est possible de répondre à la première personne, "je crois", seulement dans la mesure où l'on appartient à une large communion, seulement parce que l'on dit aussi "nous croyons" (no 39). Ainsi, celui qui croit n'est jamais...

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Ce n'est pas la fin du monde


Le discours apocalyptique qu’on retrouve dans l’évangile de Luc du 33e dimanche du temps ordinaire n’est pas facile à comprendre. Le mot « apocalypse » veut dire « révéler ». Pourquoi révéler les événements dramatiques concernant la Fin avec des images aussi sensationnelles? Le but de l'évangéliste Luc est moins de décrire ce qui va arriver dans l’histoire que d’insuffler au croyant un dynamisme de confiance et d’espérance. Notre vie est tenue dans la main de Dieu : « pas un cheveu de votre tête ne sera perdu » (Luc 21, 18). La Bible nous redit sans cesse que l’histoire n’est pas absurde, que Dieu la conduit vers un but précis, le salut éternel. Elle va vers un monde nouveau, où la mort ne sera plus. Dieu est là, avec nous, dans les douleurs de l’enfantement d’une terre nouvelle et d’un ciel nouveau (Apocalypse 21, 1). La venue du jour du Seigneur Il vient, celui qui est déjà...

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Notre soeur la mort


C’est une sœur parfois bien douce, la mort, qui voyage invisible à nos côtés. Mystérieuse et non absurde, elle arrive à son heure, souvent la moins attendue. Elle fait son entrée sur la scène de notre vie et nous joue son tour de passe-passe. Ce n’est pas elle qui prend la vie donnée et accueillie. Thérèse d’Avila, femme de désir et d’oraison, le savait : « Ô mort, je ne sais pas comment on peut te redouter, puisque c’est en toi qu’est la vie ! » Pour le cinéaste Woody Allen, l’approche est différente : « Je n’ai pas peur de la mort, je désire seulement ne pas être là quand elle viendra ». Accepter sa mort Lors d’une conférence sur la mort en juillet 2008, je demandai aux participants ce qu’ils feraient s’ils leur restaient une heure à vivre. Les réponses furent diverses et pleines de vie. En voici quelques-unes :...

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La Charte de l'exclusion


Le gouvernement Marois joue le tout pour le tout en durcissant sa position sur le projet de loi 60 au titre officiel : « Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que l’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodements ». Alors qu’on s’attendait à des adoucissements, le ministre Drainville a plutôt serré la vis. Le port des signes religieux ostentatoires est interdit aux employés de l’État dans les garderies, les écoles, les universités, les hôpitaux, les municipalités. Le gouvernement peut aussi étendre les obligations de la loi à des personnes et sociétés avec qui il est en lien par contrat.  Le droit de retrait est limité dans le temps et pas accordé à tous. Il y aura une commission parlementaire sur ce projet de loi, mais le gouvernement ne semble pas prêt à des concessions. Il n’a pas consulté les partis de l’opposition,...

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École de prière (16) Prier, c'est ennuyant


La prière est un long chemin que l'on fait en priant. On y va parfois avec entrain, mais aussi à reculons. Il arrive si souvent qu'on ne ressente rien, que l'ennui nous tenaille, mais cela ne veut pas dire qu'il ne se passe rien, comme je l'indiquais au blogue précédent. Un religieux me disait l'autre jour: "Prier, c'est ennuyant". Qu’est-ce qui t’ennuie ? Les formules toutes faites que l’on répète et qui assèchent le cœur. Le fait que tu sois là, dans le vide, dans l’attente d’un Dieu qui ne vient pas, que tu n’aies rien à lui dire. Ou que le temps ne passe pas assez vite et que tu aies mille choses intéressantes à faire. Pourtant, il ne s’agit pas ici de quelque chose à faire, mais de Quelqu’un à aimer et à écouter. Et puis, les Écritures donnent les mots de Dieu lorsque nous trouvons les nôtres trop ennuyeux. Avant...

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Prière d'adieu pour un défunt


Père, regarde avec amour ton enfantqui est entré aujourd’hui dans ta vie. Nous lui avons fermé les yeux pour que les nôtres s'ouvrent sur sa naissance en Jésus. Il n'est pas disparu, il apparaît dans ton mystère. Il n’est pas parti, il est arrivé. Il n’est pas enlevé, il est accueilli dans tes bras. Il ne s’est pas éteint, il est allumé au feu de ton Esprit. Nous célébrons nos partages, tout ce qu'il reste de toi en lui. Ta miséricorde le prolonge et nous survit. Son prénom de baptême brûlé au cierge pascal résonne au milieu de nous, musique de ta présence, un appel à ne pas oublierle grain de blé qui germe. Un parfum d’encens monte en offrande. Le corps aspergé d’eau qui donne la vie nous rappelle la résurrection de ton Christ qui se lève victorieux sur nos cimetières.  Jacques Gauthier, Prières de toutes les saisons, Bellarmin/Parole et silence, p. 154-155.Récit...

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Les saints et saintes d'aucun calendrier



Il y a les saints inconnusqui ne sont connus que de Dieu seul.Il y a les saints du quotidienqui ne sont d'aucun calendrier.Il y a les saints anonymesqui ne sont pas élevés sur les autels. Il y a les saints de jourpour ceux qui sont dans la nuit.Il y a les saints de passagepour ceux qui sont dans le désert.Il y a les saints de coeurpour ceux qui sont dans le désespoir. Il y a les saints veilleursqui attendent la rencontre.Il y a les saints prophètesqui montrent l'autre rive.Il y a les saints marcheursqui ouvrent le chemin. Il y a les saints de parolequi disent le Nom.Il y a les saints de silencequi donnent la présence.Il y a les saints de désirqui enfantent l'autre. Il y a les saints désencombrésqui possèdent l'unique nécessaire.Il y a les saints lumineuxqui brûlent de tout envahir.Il y a les saints limpidesqui laissent chanter la source. Il y a les saints...

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Tous appelés à la sainteté


D’aussi loin que je me souvienne, les saints m’ont toujours attiré. Une telle affirmation peut paraître incongrue dans nos sociétés post-modernes et laïques, même si certains saints demeurent toujours très populaires. Je vois plusieurs explications à cet attrait des saints dans ma vie : un besoin de modèles et de dépassement, un goût pour la poésie et le merveilleux, un désir de Dieu et de prière, un amour du Christ et de l’Église, une soif d’aimer et d’être aimé. Il y a peut-être d’autres raisons, mais est-ce si important de les connaître? La sainteté restera toujours un appel mystérieux dans nos existences. À la suite de Thérèse de Lisieux, le concile Vatican II a mis la sainteté à l’honneur en affirmant que « tous sont appelés à la sainteté ». Cet appel a trouvé écho dans le cœur de plusieurs baptisés à travers le monde. Que faisons-nous aujourd’hui de cette invitation de l’Église? Croyons-nous à...

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Réussir sa vie



Avez-vous réussi dans la vie? Qu’importe, il est toujours temps de réussir votre vie. Dire oui à sa vie, c’est savoir créer du neuf avec les échecs et les limites, les joies et les souffrances. C’est vivre le présent d’une promesse qui engage l’avenir, et, si on est chrétien, lever le front et lutter avec le Christ pour qu'il y ait plus de justice et de paix sur la terre. La foi au Christ apporte une interprétation du monde, un engagement dans la société, une espérance invincible, une confiance au Dieu Père. C'est une exprience à vivre où l'on se sait aimé de toute éterntié. Digne d’être aimé Thérèse de Lisieux a montré que nous sommes dignes d’être aimés malgré et à cause de nos blessures. Il est si facile de se haïr, écrivait Bernanos à la fin du Journal d’un curé de campagne : « Il est plus facile que l’on croit de...

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