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Le blogue de Jacques Gauthier

Sortons de nos tombeaux

Jesus et Lazare

Jésus aime se reposer à Béthanie chez son ami Lazare. Alerté par Marthe et Marie, il arrive trop tard, leur frère malade est déjà mort. Jésus dit à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jn 11, 25). Marthe reconnaît en Jésus le Messie, le Fils de Dieu. Ému, il pleure devant le tombeau de son ami. Lui qui est venu pour que nous ayons la vie en abondance demande qu’on enlève la pierre. Marthe hésite. Jésus l’interpelle de nouveau : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jn 11, 40). Après une prière d’action de grâce à son Père, l’inimaginable se produit : le mort sort du tombeau les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d’un suaire. On cherche alors à faire mourir Jésus, car il accomplissait trop de...

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Revenir à notre coeur d'enfant

Jacques et Sara Eve

Quand mes deux petites-filles sont à la maison, il m’arrive de les emmener au parc. Alors, c’est la fête ! Elles courent partout, sautent, glissent, perdent l’équilibre, se relèvent. On dirait qu’elles oublient le temps qui passe, tandis que leur grand-papa, lui, se fatigue assez vite. Mais en les regardant jouer avec une telle insouciance, je retrouve mon cœur d’enfant et je m’ajuste à leur rythme. Elles m’apprennent l’émerveillement, la joie, la simplicité, le sourire. La gratuité du jeu Dans Regards et jeux dans l’espace, le poète Saint-Denys Garneau écrit : « Un enfant est en train de bâtir un village / C’est une ville, un comté / Et qui sait / Tantôt l’univers ». C’est sérieux un enfant qui joue, il est totalement concentré dans ce qu’il fait, tout occupé à bâtir son univers intérieur. « Joie de jouer! paradis des libertés! », écrit le poète. Que nous soyons enfants ou adultes, le jeu nous décentre...

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Jésus et la Samaritaine: deux soifs

Jesus et la Samaritaine

Nous connassons l’entretien de Jésus avec la Samaritaine. L'Église nous propose ce récit au 3e dimanche de Carême A. Saint Jean est le seul à relater cette rencontre personnelle de deux regards, de deux désirs, de deux soifs. Le récit se développe en trois étapes : le puits, le mari de la Samaritaine et les croyances des Samaritains. Je m’attarderai au puits et à la soif de Jésus. Donne-moi à boire En plein midi, Jésus, fatigué et assoiffé, brave les interdits de l’époque en s’adressant à une Samaritaine qui est venue puiser de l’eau au puits de Jacob. « Donne-moi à boire » (Jean 4, 7). Il a peut-être formulé ce désir profond du cœur à son Père dans ses oraisons de nuit. Il reprendra ce cri sur la croix : « J’ai soif » (Jean 19, 28). Jésus demande à boire, mais seule la foi de la Samaritaine pourra étancher sa soif. Relisez bien...

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Mon coeur

coeur corde

 Ô mon cœurpourquoi cesser de battrele temps est suspendula corde se noueil fait si blanc dedans Le pouls s’affaiblitle souffle s’éteintl’âme s’écoules’échappe du canalvers la mort amoureuse Plus rien que le videséparé du corpssans connaissancepupilles dilatéesailleurs dans le silence À quoi joues-tu amipour me fausser compagnieaprès tant d’annéesde rires et de larmesma quête t’a épuisé Je ne bouge plustombe de la chaisechoc salutaireje reste sans voixtu bats de nouveau Le sang n’a fait qu’un tourje reviens de la merattiré en son centrebaiser froid sur les mainsattachées par un fil Tu t’emballais plus jeunepour sortir de la cagequand passait le printempstu t’es envolé à partme jetant par terre L’ambulance est arrivéeje gémis dans la prièrele nom m’ouvre au réelpain rompu de la douleuroubliée pour un instant J’ai couru sans t’écouterépris des échos du cielje te laisse reposersur la civière étroitepour mieux palpiter à l’aube Ô mon cœurcompagnon de routeje prendrai soin de toià présent je saistout peut s’arrêter  Pour aller plus loin:...

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Recevoir l'onction des malades

sacrements onction

Lorsque la maladie terrasse le corps, la vie devient plus précieuse, parce que fragile. Tout ralentit, les projets sont suspendus. Nous sommes plus dépendants des autres, on s'en remet aux médecins, et on se repose. Si nous sommes chrétiens, nous voulons nous abandonner au Père en toute confiance en regardant Jésus sur la croix.  C’est ce qui m’est arrivé un mercredi des Cendres. J'ai perdu connaissance à la maison. J'étais incapable de bouger et de me relever. L'ambulance est arrivée. J'ai passé la nuit à l’hôpital de Gatineau, en isolement. J'ai tout offert au Seigneur et prié pour les malades. Le médecin a confirmé que j’avais contracté le virus de l’influenza. La semaine suivante, j’ai passé des examens à l’institut de cardiologie de Montréal. On m’a diagnostiqué une syncope, mais le cœur a tenu le coup.  Durant ce temps, mon épouse a aussi attrapé le virus. « Ils ne feront qu'une seule...

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École de prière (52) Prier à genoux

prier

Prier à genoux, c’est le corps qui se prosterne et le cœur qui s’abandonne. Cette attitude de prière, très appropriée pour le temps du carême, exprime la soumission à Dieu, l’obéissance à sa volonté, l’adoration, l’humilité et la pénitence. C’est l’attitude de foi par excellence. Ce qui faisait dire au regretté Raymond Devos, dans l’un de ses sketches : « Quand je me suis retrouvé à genoux, j’ai compris que j’avais la foi. » (À plus d’un titre. Sketches inédits, Pocket, 2001). Charles de Foucauld se mettra à genoux lui aussi avant de se confesser et de retrouver la foi. Que de méditations n’a-t-il pas écrites ensuite après avoir adoré à genoux le Saint-Sacrement. Édith Piaf, persuadée d’avoir été guérie par Thérèse de Lisieux lorsqu’elle était enfant, la priera chaque jour. «La Môme» insistait pour prier à genoux et demandait qu’on l’aide à s’agenouiller lorsqu’elle était trop épuisée. Adoration et humilité Prier à genoux,...

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Mon carême avec sainte Teresa de Calcutta

Mere Teresa Careme

Le 4 septembre 2016, pendant le Jubilé de la miséricorde, le pape François canonisait Mère Teresa (1910-1997). Elle avait choisi son nom en référence à Thérèse de Lisieux qui deviendra importante dans sa vie. Elle vivra comme elle une nuit de la foi avec le sentiment de la perte de Dieu et l’aridité dans la vie spirituelle. Solidaire de son siècle, elle communiera au cri de Jésus en croix: «J’ai soif» (Jn 19, 28). En ce carême 2017, je vous propose le hors-série du mensuel de prière Parole et Prière (Éditions Artège): "Mon carême avec sainte Teresa de Calcutta". Ce guide vous accompagnera tout au long du carême. Vous retrouverez chaque jour: un épisode de la vie de la sainte, un texte de Mère Teresa, un commentaire pour la vie chrétienne, une citation tirée de l'Écriture, une actualisation dans votre vie, une résolution, des articles et témoignages de l'organisme Le Rocher...

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Hymne à la vie

Livre Souffle

Je vous partage la recension de Bernard Plessy, agrégé de Lettres classiques en France, au sujet de mon recueil Un souffle de fin silence (éditions du Noroît). Elle est parue sous le titre Hymne à la vie sur le site Aleteia, 26 février 2017.  Dans son dernier recueil, Un souffle de fin silence, Jacques Gauthier entame une véritable quête poétique à travers les différents âges de la vie. Un poète ne raconte pas sa vie. Il l’évoque : il en fait apparaître ce qui lui donne sens. Avec les mots, sur fond de silence, il a tout pouvoir. Le coquillage du souvenir, appliqué à l’oreille interne, lui restitue le poème originel, l’entrée dans son histoire – et c’est comme le film très pudiquement charnel de sa naissance. La méditation du soir lui permet d’anticiper sa mort – et c’est une hymne à cette nouvelle entrée dans la Vie, splendide testament spirituel sur « l’art de mourir en joie. »...

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Cherchez d'abord le royaume de Dieu

Jesus sermon montagne

Jésus est venu annoncer le royaume de Dieu en nous révélant l’amour du Père. Telle a été sa mission. Il n’a vécu que pour cela, au prix de sa vie. Il a cherché le Royaume avant tout souci personnel, vivant ce qu’il disait : « Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine » (Mt 6, 34). Cette interpellation à vivre l’instant présent n’est pas facile à vivre. Il y a tellement de choses qui nous tracassent, nous donnent du souci. Jésus nous invite à faire confiance au Père, à nous abandonner à sa miséricorde. Mieux vaut le servir que d’accorder trop d’importance à l’argent, aux biens matériels, comme s’ils pouvaient sauver, car « nul ne peut servir deux maîtres » (Mt 6, 24). Jésus insiste sur la bonté du Père qui prend soin de ses enfants. Il a certainement médité...

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Un souffle de fin silence

Un souffle de fin silence

  C'est un défi pour un auteur de présenter le recueil de poèmes qu'il vient de publier. La poésie ne s’explique pas, elle se vit, se ressent de l’intérieur. Mieux vaut la lire au lieu de discourir sur le sujet. Je vous présente tout de même en quelques mots mon 21e recueil de poésie, Un souffle de fin silence, le 8e que je publie au Noroît. Ce livre est le plus personnel de ma production en poésie. Au début du recueil, j’imagine ma naissance; à la fin, je prépare mes funérailles. Entre commencement et fin, je rappelle mon enfance avec sa part irréductible d’âme, j’évoque la quête spirituelle qui s’enracine dans le désir de vivre et l’apprentissage de la mort. Tout n’est qu’enfantement et renaissance dans ce texte intime aux émotions complexes où le tragique de la souffrance côtoie la beauté d’un amour qui espère tout. Entre l’enracinement et l’effacement, les...

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École de prière (51) Prier assis

Priere Humour

Le mois dernier, nous avons vu dans un article de ce blogue que le corps peut être une aide dans la prière qui est une relation de foi, une rencontre d’amour au Seigneur qui nous attend. Prenons, par exemple, la position assise. Prier assis permet au corps de se reposer dans une position qui favorise le regard, l’écoute, l’échange. « Écoute ma fille, regarde et tend l’oreille » (Ps 44, 11). Le corps se concentre sur ce qu’il voit et entend. Il est à l’écoute, les yeux ouverts ou fermés. À l’écoute La position assise est parfaite pour celui ou celle qui veut prier en silence ou en commun. Certes, la position idéale est celle où l’on se sent bien, c’est-à-dire celle qui détend le corps et qui favorise l’attention de l’esprit. Ce qui est en soi tout un défi, car le stress est partout présent aujourd’hui et le surmenage nous guette, d’où...

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Le paradoxe chrétien

Croix eglise

Un jour, je participais à une table ronde sur la poésie et le sacré. Je parlais de la beauté des poèmes de saint Jean de la Croix, du rythme des mots qui épouse celui du corps. Mon interlocuteur écrivain partageait mon admiration, mais il ne comprenait pas la foi du poète : « Comment croire en un Dieu qui envoie son Fils dans le monde pour nous sauver sur une croix? », me lança-t-il. En effet, sans la foi, comment adhérer à un tel mystère, comment reconnaître que Jésus est le Christ? Dieu est paradoxe L’apôtre Philippe demanda à Jésus : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit ». Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14, 8-9). Que Dieu se laisse voir dans un visage humain, c’est...

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Attentat dans une mosquée de Québec

Chandelle Quebec

L’odieuse attaque à la mosquée de Sainte-Foy nous montre une fois de plus que la vie est fragile et que la paix n’est jamais acquise. Elle s’ajoute à d’autres tueries qui m’ont malheureusement inspiré plusieurs billets de ce blogue depuis six ans. Ma prière va aux victimes et aux familles endeuillées, surtout aux enfants orphelins de leurs pères. Je me sens solidaire de la communauté musulmane, spécialement celle de la paisible ville de Québec. La haine n’a pas de religion. C’est toujours bouleversant de voir des vies innocentes fauchées par de tels actes absurdes. Que l’attaque arrive dans des lieux hautement symboliques, comme les églises, les mosquées et les synagogues, dépasse l’entendement. Répondons avec plus d’amour et de respect, en dénonçant les discours racistes, en s’élevant contre toute forme de violence. Nous ne connaissons pas encore les raisons qui ont poussé Alexandre Bissonnette, étudiant en sciences politiques à l’Université Laval, à...

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École de prière (50) Prier avec son corps

Prier nature

La prière s’exprime dans le temps, avec ou sans mots. J'ai déjà parlé dans l’École de prière de ce blogue plusieurs formes de prière comme l’oraison, appelée aussi prière contemplative, la lectio divina, la méditation des psaumes, l’adoration eucharistique, la liturgie des Heures, la marche méditative, le rosaire, la louange… Dans les prochains billets, j’approfondirai un élément central dans l’acte de prier : le corps. J’aborderai les principales postures qui soutiennent l’élévation de l’âme vers Dieu : prier assis, à genoux, debout. Ces postures, si elles sont bien faites, favorisent le recueillement et l’attention à Dieu en soi. Elles expriment les dispositions de l’âme et la vérité des sentiments que nous avons pour Dieu. Le langage du corps Le corps humain parle dans la prière, nous pouvons lui faire confiance. Il possède son propre vocabulaire: soupir, silence, cri, larmes, gestes, attitudes, supplication, bénédiction, chant, danse, etc. Qui pourrait douter de son...

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École de prière (49) Prier pour les autres

Prier mains

Il arrive que l’on me demande de prier en portant dans mon coeur une intention spéciale. Il ne s’agit pas ici de ces demandes de prières que l’on retrouve sur Internet, comme avoir du succès, de l’argent, où l’on exhorte ceux et celles qui prient à ne pas briser la chaîne de prière, sinon personne ne sera exaucé. Là, on tombe carrément dans la superstition et la pensée magique. Prier, ce n’est pas soumettre Dieu à notre volonté, mais entrer dans son désir de salut et de bonheur pour chacun de nous. Dans une interview que j’accordais sur l'efficacité et la fécondité de la prière, je répondais que Dieu n'est pas un guichet automatique, une loterie où l'on achète un billet : « Prier, c'est se mettre en présence de Dieu, s'abandonner pour s'en remettre à Lui, et accueillir la paix qu'il nous donne » (La Croix, 25 janvier 2014, p....

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Neige bleue

Neige

 À ce point du jourl’aube glaciales’avance avec la biseemmitouflée dans des voiles mauves Sa lumière patinesur la neige bleuemonte aux fenêtresouvre la cage Réveille-toi ma joiel’aurore flamboieau lever du soleildans un écrin de silence C’est le temps de l’envoltes empreintes sur mon corpsl’extase de la rédemption Pourquoi s’étonnerd’une telle libérationl’amour ne demande rienquand il glisse sa victoiredans la chair meurtrie Poème tiré de mon recueil Un souffle de fin silence, à paraître en février 2017 aux Éditions du Noroît.

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3 janvier: le Saint Nom de Jésus

Nom de Jesus

La fête du Saint Nom de Jésus a été établie par l'Église le 3 janvier. L'Écriture nous dit qu'au jour de sa circoncision, selon la loi de Moïse, l'enfant de Bethléem reçut le nom de Jésus le huitième jour après sa naissance. L’ange Gabriel l’avait révélé à Marie au jour de l’Annonciation : "Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut" (Lc 1, 31-32)". L'ange l'avait aussi annoncé en songe à Joseph. "Tu lui donneras le nom de Jésus, c'est-à-dire: Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés" (Mt 1, 21). Le nom de Jésus en araméen est Yeshoua. Il signifie "Sauveur". Prier Jésus, ou Yeshoua, c'est implorer le salut pour soi et les autres, c'est accueillir une présence qui console, guérit, relève et sauve. Ce nom est tout un programme de vie, car...

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L'ancien et le nouveau

Nouvel an 2017

 La main accrochée aux heuresje dessine pour ma petite-fillela fuite du temps dans mes cheveux Je m’abaisse à sa hauteurau vestibule de la maisonl’euphorie de se retrouver Elle n’attend que celase jeter dans mes brasm’élever à ses yeuxavec tout l’abandon du mondel’ivresse de la confiance Fraîche cuvée du nouvel anquelle soif me pousseà boire cette joiecomme si j’embrassais la mertouchais le ciel azurémon hommage levéaux enfants de la promesse Les vœux de bonheurfondent comme neigequand la tendresse reliele proche et le lointainl’ancien et le nouveau  Ce poème est tiré de mon recueil Un souffle de fin silence, Montréal, éditions du Noroît, à paraître en février 2017. Lire également sur ce blogue : La bénédiction du Jour de l’an

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Noël: l'éternité dans le temps

Noel 2

La naissance de Jésus, fils de Marie et de Joseph, manifeste la splendeur de la gloire de Dieu. La terre accueille l’infini, le corps humain devient le berceau du Verbe éternel. « Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde » (Jean 1, 9). Les décorations, réjouissances, repas, cadeaux, cantiques, sont un pâle reflet de cette gloire divine exprimée dans le dénuement de la crèche. La croix se profile déjà à l’horizon, le combat entre la lumière et les ténèbres est commencé. Le roi Hérode cherche par tous les moyens à éliminer l’enfant de Bethléem. Le massacre des Saints Innocents illustre la haine diabolique contre le prince de la paix. Cette folie meurtrière continue aujourd’hui dans les multiples attentats et guerres à travers le monde, comme nous venons de le voir dans une église copte au Caire et dans un marché de Noël à Berlin. Devant...

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Prière de Noël: Dieu avec nous

Creche 2015

 Dieu avec nous, tu surprends l’humanité entièreen n’étant pas dans la toute-puissance du tyran,mais dans la promesse d’une naissance à venir.Accompagne-nous dans notre marche à l’amour,ainsi nous percevrons ta présence en l’autre.    Dieu avec nous, tu bâtis la justice et la paix,malgré la guerre, l’intolérance, la haine.Apprends-nous à t’accueillir sans te manipuler,à construire avec toi un monde plus fraternel,ainsi nos déserts se changeront en vergers. Dieu avec nous, tu réponds à notre espéranceen nous partageant ta soif de libération.Creuse en nos âmes la faim de ton salut,pour qu’avec Marie et Joseph nous goûtions la joied’être tous réunis un jour dans ton Royaume. Dieu avec nous, tu viens toujours nous sauverpar l’amour désarmé de l’enfant de Bethléem.Sois notre étoile dans la nuit de nos doutes,manifeste ta venue par des signes de pardon,Toi, l’Emmanuel, de la crèche au tombeau vide. Prières de toutes les saisons, p. 33.

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